ÉpoqueTimes 22 au 28 mars 2011 VOA News De nouvelles études renforcent l’importance d’un supplément de fer prénatal pour de bons résultats à la naissance et une croissance stable et équilibrée chez les enfants. Des études faites au cours des 20 dernières années soulignent l’importance des micronutriments, les substances que l’on trouve en petites quantités dans la nourriture, comme faisant une grande différence. Pour les femmes enceintes, un des micronutriments le plus important est le fer. Le fer est vital au développement du système nerveux central du fœtus, selon Parul Christian, une nutritionniste travaillant à l’école de santé publique Johns Hopkins : « Un déficit de fer hâtif peut changer la neuro-anatomie du cerveau et affecter la neurochimie du système nerveux central ainsi que le métabolisme du cerveau, essentiel au développement cognitif et au développement sensori-moteur. » Fournir des vitamines et des micronutriments en supplément à toutes les femmes enceintes peut devenir un fardeau financier pour les pays à faible revenu. Certains experts affirment qu’il est suffisant de donner des suppléments de fer après la naissance. C’est en partie pourquoi Parul Christian et sa collègue ont décidé d’étudier les femmes pauvres du Népal, il y a une décennie. Certaines de ces femmes ont reçu des suppléments sans fer ni acide folique, un autre micronutriment important, alors que d’autres obtenaient des suppléments contenant les deux micronutriments. « Cette étude a été complétée en 2001 et a démontré que les suppléments de fer et d’acide folique peuvent avoir un impact sur les enfants et leur survie pendant l’enfance », mentionne M me Christian. Cette étude récente renforce l’importance des suppléments tandis que la nouvelle étude de M me Christian démontre un impact à plus long terme sur les enfants qui ont reçu du fer inutero. Elle et sa collègue sont retournées au Népal et ont été en mesure de tester le développement neurologique des enfants qui étaient maintenant près de l’adolescence. « Les enfants des mères qui ont reçu du fer et de l’acide folique pendant leur grossesse et jusqu’à trois mois après l’accouchement avaient de meilleures fonctions intellectuelles, dont une mémoire au travail plus développée tout comme du contrôle inhibiteur, lesquels sont des domaines qui relèvent des fonctions exécutives, et ils avaient en plus de meilleures habiletés motrices », mentionne M me Christian. M me Christian ajoute qu’il y a une différence qualitative entre ces jeunes et ceux dont les mères avaient reçu les suppléments sans fer. Elle affirme que ces résultats devraient enlever tout doute qui persiste dans l’esprit des professionnels de la santé, à savoir si les dollars dépensés pour permettre aux femmes enceintes de recevoir des suppléments de fer pendant la grossesse sont justifiés. Elle ajoute que dans des continents comme l’Asie, là ou l’insuffisance de fer est endémique, les suppléments de fer génèrent un plus large fardeau aux bourses du système de santé publique. Les résultats des recherches de M me Christian ont été publiés dans le Journal of the American Medical Association. L’édition Nouvelles 9 Santé Sevrage tabagique, des solutions apportées Maggy Sanner Époque Times Un fumeur sur deux veut arrêter de fumer. Diverses solutions et substituts nicotiniques remboursés par la sécurité sociale sont proposés par les autorités sanitaires. Mais existe-t-il d’autres procédés thérapeutiques ? « Arrêter de fumer n’est pas une mince affaire » est la phrase type de celui qui a pris la décision d’arrêter de fumer, mais qui repousse ce moment douloureux. Ce désir pourtant intense est souvent réfréné par la nervosité, la crainte d’être en manque et surtout par la peur de grossir. Les autorités sanitaires proposent toute une panoplie de substituts qui sont censés aider au sevrage tabagique : gommes, timbres cutanés, pastilles, inhalateur, tout un arsenal pour combattre le mal du siècle. Mais que cachent ces fameux substituts ? Les gommes et les pastilles sont en réalité des bonbons à la nicotine. Créant une dépendance, elles ne servent qu’à remplacer le geste du fumeur. Sait-on qu’il ne faut pas avaler sa salive quand on mâche une gomme ? Respecte-t-on vraiment les posologies ? Le timbre cutané d’apparence inoffensif est aussi Femmes enceintes préconisé pour les femmes enceintes. Pourtant, certaines études ont démontré que c’est le fœtus qui est le plus exposé aux effets de la nicotine. Celle-ci perturbe le fonctionnement des boucles réflexes du grand système La prise de fer et d’acide folique donnerait des bébés plus intelligents « Les suppléments de fer et d’acide folique peuvent avoir un impact sur les enfants et leur survie pendant l’enfance. » Photos.com Des études réalisées au cours des 20 dernières années démontrent que les micronutriments, les substances que l’on trouve en petites quantités dans la nourriture, peuvent faire une grande différence chez les femmes enceintes. Photos.com de régulation ainsi que celui de la respiration. De plus, au contact de ces timbres, des intolérances comme des rougeurs et des démangeaisons peuvent souvent être attribuables à la réaction au nickel contenu dans la plupart de ces produits. Ce métal a d’ailleurs été classé comme cancérigène pour les humains par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Le Champix, un médicament de sevrage tabagique du groupe pharmaceutique Pfizer, fait l’objet de controverse et est accusé d’entraîner des états suicidaires, voire des passages à l’acte. En France, la revue médicale Prescrire constatait dès le début de 2008 que les notifications d’effets indésirables s’accumulaient sur ce médicament. Quant au Zyban, un antidépresseur reconverti en aide médicamenteuse au sevrage tabagique, plusieurs décès ont été rapportés en plus des nombreux effets secondaires reconnus mettant en cause ce médicament. Des méthodes naturelles à la clé L’arrêt du tabac modifie l’équilibre physiologique et psychologique d’une personne. Le traitement homéopathique aide l’individu à s’adapter à une situation nouvelle et est un moyen qui permet de rééquilibrer le dysfonctionnement de l’organisme. Associé à d’autres méthodes telles que l’acupuncture, l’auriculothérapie, l’hypnose, la phytothérapie, il peut efficacement aider au sevrage tabagique. Est-ce que la cigarette électronique pourrait être une alternative au sevrage tabagique ? La cigarette électronique est un substitut nicotinique qui joue sur le principal facteur de dépendance à la cigarette, la nicotine. Elle est composée d’une cartouche remplaçable contenant un liquide aromatique de substitution au tabac, de la nicotine (optionnel) et du glycérol. Lorsque l’on aspire, le microprocesseur active un atomiseur qui mélange le liquide avec l’air inspiré. Ce mélange est propulsé sous forme de vapeur et est inhalé par l’utilisateur. L’évaporation du glycérol donne l’impression d’une véritable fumée produite par une cigarette. L’appareil ne simule pas uniquement l’acte de fumer, mais délivre le mélange vaporisé à la température de 50-60 °C, comparable à celle d’une cigarette. D’après D r Ala Alwan, sous-directeur général chargé du Groupe Maladies non transmissibles et Santé mentale à l’OMS, « la cigarette électronique n’a pas fait ses preuves en tant que thérapie de remplacement de la nicotine », mais il n’écarte pas pour autant la possibilité qu’elle puisse être utile comme moyen de sevrage. Sensibilisation aux dangers du monoxyde de carbone Après avoir travaillé 34 ans comme pompier et, plus récemment, en tant que chef du service d’incendie, John Gignac a pris sa retraite. Comme bon nombre de retraités, il s’est mis à rêver de jouer au golf et de passer plus de temps avec son épouse Sandra et leurs petits–enfants. Son destin a toutefois pris une tournure tragique. Laurie, la nièce de John, son mari Richard et leurs deux enfants, Cassandra et Jordan, sont décédés en décembre 2008 dans leur résidence de Woodstock, en Ontario, lorsqu’un évent de leur foyer au gaz s’est bloqué, permettant au monoxyde de carbone de pénétrer dans la maison. Il s’agit d’un drame impensable pour n’importe quelle famille. Pour un pompier qui a passé sa vie à protéger les gens, il s’agit d’une tragédie inimaginable. « Mon frère Ben et moi étions à l’hôpital où Laurie luttait pour sa vie, et je me suis juré de faire tout mon possible pour qu’aucune autre famille n’ait à vivre ce que nous vivions, affirme M. Gignac. Ce jour-là, je me suis découvert une nouvelle mission et j’ai décidé d’oublier la retraite. J’allais devenir le messager de Laurie afin de sensibiliser les gens aux dangers du monoxyde de carbone et à l’importance d’installer des détecteurs de CO dans les maisons. » M. Gignac s’est organisé rapidement. Au cours de la première année qui a suivi la tragédie, il a mis sur pied la Fondation de l’éducation au CO Hawkins–Gignac pour sensibiliser la population aux dangers des intoxications au monoxyde de carbone et pour collecter des fonds qui serviraient à acheter des détecteurs de CO pour les familles canadiennes les plus démunies. En 2010, M. Gignac est devenu un ardent porte– parole et éducateur concernant l’importance des détecteurs de CO. Il s’est présenté devant l’Assemblée législative de l’Ontario pour inciter les députés provinciaux à passer une loi qui rendrait obligatoire l’installation de ces appareils dans toutes les résidences de la province. Il a également accordé de nombreuses entrevues aux médias dans plusieurs villes canadiennes à la suite des décès et des accidents de plus en plus nombreux causés par le monoxyde de carbone. Récemment, la fondation de M. Gignac a reçu ses premiers dons financiers d’entreprises de la Banque Scotia et de la Compagnie d’assurance générale Co-operators. Ces dons, qui viennent s’ajouter aux dons personnels que la Fondation a reçus jusqu’à maintenant et aux montants recueillis à la suite du premier tournoi de golf bénéfice annuel qui a eu lieu en septembre dernier, vont permettre à M. Gignac de poursuivre sa campagne éducative au cours des prochains mois et d’acheter des détecteurs de CO pour divers services d’incendies au Canada. « Ma mission de vie ne sera pas terminée tant et aussi longtemps que des maisons n’auront pas de détecteurs de CO fonctionnels », explique M. Gignac. « Si un détecteur de CO avait été installé dans la maison de Laurie, elle serait encore en vie et sa famille aussi. Je la sens près de moi et je sais qu’elle ne veut pas que j’abandonne. Je fais ce travail pour Laurie et pour tous les Canadiens qui auront la vie sauve grâce à un détecteur de CO. » Pour en savoir davantage sur la Fondation Hawkins–Gignac, obtenir des conseils de sécurité concernant le CO et faire un don déductible du revenu, consultez le site www.endthesilence.ca.