2 International 27 avril au 10 mai 2015 ÉpoqueTimes i ÉPOQUE TIMES Publié dans 35 pays et en 21 langues. À PROPOS DE NOUS Époque Times est une entreprise médiatique lauréate qui publie sur papier et en ligne dans 35 pays et en 21 langues. À Montréal, Époque Times est imprimé en français et en chinois, tandis qu’il est imprimé en anglais et en chinois à Toronto, Ottawa, Calgary, Edmonton et Vancouver. L’entreprise est indépendante et détenue par des intérêts privés. Des cyberattaques visent de nombreuses infrastructures essentielles à travers les Amériques Joshua Philipp/Époque Times Environ 200 personnes se sont réunies à Montréal pour souligner l’événement marquant les 200 millions de Chinois ayant quitté le Parti communiste chinois et ses organismes affiliés. Zhang Jingrong s’occupe d’un stand pour démissionner du Parti communiste chinois le 23 juin 2014 à Flushing, New York. Époque Times a d’abord vu le jour en chinois aux États-Unis en 2000, avec comme objectif de rapporter des nouvelles véridiques et non censurées sur la Chine. Nous étions les premiers à rapporter le camouflage de l’épidémie du SRAS et, à la suite de nos reportages, des enquêtes internationales sur les prélèvements d’organes forcés en Chine ont été lancées. Nous nous efforçons de fournir aux lecteurs une perspective informée et objective sur les sujets qui les préoccupent. Dans notre approche et notre contenu, nous défendons les valeurs humaines, les droits et les libertés universels. Pour notre entreprise, les intérêts de nos lecteurs passent avant tout, et ce, dans tout ce que nous faisons. ÉPOQUE TIMES MONTRÉAL 1099, rue Clark, bureau 2 Montréal QC H2Z 1K3 Téléphone : 514 931-0151 Télécopieur : 514-868-0843 DIRECTRICE ET RÉDACTION Pauline Paul pauline.paul@epochtimes.com PUBLICITÉ Maud Bertholet maud.bertholet@epochtimes.com MÉDIAS SOCIAUX Sonia Rouleau DISTRIBUTION John Halas Tirage : 10 000 exemplaires distribués gratuitement, en main et en présentoir, deux fois par mois au coeur de la ville de Montréal Abonnement : Pour vous abonner, svp téléphonez au 514-931-0151 ou veuillez vous rendre à nos bureaux. 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En 2014, près de la moitié de ces systèmes dans l’hémisphère occidental a été ciblée par des cyberattaques destructrices. L’entreprise de sécurité TrendMicro et l’Organisation des États américains (OEA) ont publié un nouveau rapport faisant état de 575 incidents dans toutes « les infrastructures essentielles principales dans tous les pays des Amériques ». Le rapport indique que 44% des répondants ont subi des attaques destructrices de leurs réseaux et 40% ont rapporté l’arrêt de leur système. Le rapport ajoute qu’« en général, la majorité des organisations sondées ont subi des tentatives de vol de leur information ». Plus de la moitié des répondants ont déclaré que les agresseurs avaient tenté de « manipuler des équipements » par l’entremise d’une cyberattaque. « Les exploitations qui peuvent affecter les infrastructures d’un pays sont habituellement infiltrées par des outils simples ou sophistiqués qui peuvent accéder à des appareils mobiles ou personnels afin d’infiltrer des secteurs importants comme les transports, l’énergie ou les systèmes financiers », affirme dans le rapport le secrétaire général adjoint de l’OEA, Albert Ramdin. M. Ramdin a souligné que 53% des répondants ont remarqué une augmentation des attaques de leurs systèmes informatiques en 2014 et 76% ont affirmé que « les cyberattaques des infrastructures deviennent de plus en plus sophistiquées ». Le problème pourrait être en fait beaucoup plus grave que rapporté. Plusieurs répondants ont mentionné être incapables de vérifier s’ils avaient été victimes ou non d’une attaque. « Les répondants démontrent que les attaques qui visent les infrastructures sont un danger imminent, car seulement une minorité d’entre eux affirme ne pas avoir constaté ce genre d’attaques », mentionne le rapport. « Les inquiétudes au sujet de ces menaces sont justifiées, ajoute le rapport, puisque les recherches démontrent que les attaques des infrastructures essentielles ont augmenté autant en nombre qu’en complexité et elles continueront d’augmenter à court terme. » Le budget annonce une nouvelle loi pour obliger les compagnies à divulguer les cyberintrusions Larry Ong Époque Times Depuis la publication des Neuf commentaires sur le Parti communiste par Époque Times en 2004, chaque jour des milliers, des dizaines de milliers et ensuite des centaines de milliers de Chinois ont commencé à démissionner du Parti communiste chinois et de ses organisations affiliées. Pour comptabiliser les démissions, le Centre Tuidang (« démissionner du parti » en chinois) a été mis sur pied et il rapporte que la barre des 200 millions de démissions a récemment été franchie. « C’est un jalon important, ça représente un bon nombre de gens », affirme en entrevue téléphonique David Tompkins, un porte-parole du Centre Tuidang. « Ça démontre que le mouvement Tuidang prend de l’ampleur en Chine et qu’il atteint tous les Chinois. » Le Parti communiste chinois (PCC) affirme qu’il a 85 millions de membres, ce qui porte à croire que la plupart des gens ont démissionné des organisations affiliées comme les Jeunes pionniers et la Ligue communiste jeunesse. Presque toutes les personnes ayant grandi en Chine en ont fait partie. Avec une population de près de 1,4 milliard, le mouvement Tuidang « a encore beaucoup de chemin à faire », estime M. Tompkins. Le nombre de démissions actuel est obtenu grâce à un processus rigoureux de vérification. Le Centre Tuidang reçoit environ 120 000 déclarations de démission quotidiennement. Chaque déclaration est révisée par des éditeurs qui filtrent les pourriels, les publicités, les mauvaises données et, parfois, les informations sur des fonctionnaires corrompus. Environ 10% des déclarations sont retournées à l’expéditeur afin d’être clarifiées et validées davantage. Le Centre Tuidang attribue un numéro unique aux utilisateurs dont les déclarations sont acceptées, soit environ 70% chaque jour, elles sont ensuite ajoutées au décompte officiel. Accumuler les démissions est une chose, mais M. Tompkins affirme que l’aspect le plus important est la manière dont Tuidang aide à libérer les Chinois. C’est ce processus qui est l’objectif de Tuidang et non pas la chute du PCC, estimet-il. « L’important ce n’est pas l’effondrement du PCC, mais bien la liberté de l’esprit. » En exemple, il mentionne la Russie qui « est retournée à un système de gouvernance ayant des traits similaires au communisme » une décennie après l’effondrement de l’Union soviétique. Toutefois, avec le mouvement Tuidang, « Les Chinois ont maintenant l’occasion de comprendre le vrai sens de la liberté », conclut M. Tompkins. Le PCC n’a jamais reconnu l’existence du mouvement Tuidang, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il n’intervient pas. Les gens qui parlent de Tuidang en Chine ou qui distribuent les Neuf commentaires le font à leurs risques et périls. Le 12 mars 2014 par exemple, Lu Yinxia a été condamnée à quatre ans de prison pour avoir distribué les Neuf commentaires et des informations sur Tuidang. Matthew Little Époque Times OTTAWA – Le gouvernement est avare de commentaires concernant des mesures législatives imminentes mentionnées dans le budget qui forceront certaines compagnies à divulguer les cyberintrusions dont elles sont victimes. Une porte-parole du ministère de la Sécurité publique déclare que ces mesures se concentreront sur « les systèmes essentiels sur lesquels dépendent les Canadiens au jour le jour ». Le budget mentionne ces nouvelles lois en une phrase à la page 327 du document de 518 pages. « À la suite de consultations, les exploitants des cybersystèmes essentiels seront tenus, en vertu de nouvelles lois, de mettre en œuvre des plans de cybersécurité, d’obtenir de solides résultats en ce qui a trait à la sécurité de leurs systèmes et de signaler les incidents liés à la cybersécurité au gouvernement du Canada », indique le budget. Le ministre des Finances, Joe Oliver, a déclaré aux journalistes qu’il ne pouvait discuter des détails de cette législation lors de la conférence de presse sur le budget le 21 avril dernier. Josée Sirois, porte-parole de Sécurité publique Canada, a écrit dans un courriel le 24 avril que « la législation imminente va s’appliquer seulement aux cybersystèmes du secteur privé qui sont réglementés par le fédéral ». Ces systèmes sont utilisés quotidiennement et doivent être protégés pour garantir la sécurité nationale et publique, a-t-elle déclaré, citant en exemple les secteurs de la finance et des télécommunications. Les exploitants de ces systèmes vont obtenir le soutien et les conseils du gouvernement, ils vont recevoir des outils de cybersécurité et ils vont être informés sur les menaces et les vulnérabilités, ajoute M me Sirois. Aucune date n’a encore été déterminée pour le dépôt du projet de loi, M me Sirois a écrit qu’il n’y avait aucune autre information disponible sur le sujet. « Une consultation transparente et inclusive va suivre le dépôt du projet de loi. Aucune obligation n’entrera en vigueur tant que le projet de loi n’aura pas été adopté et que la réglementation n’aura pas été développée et adoptée. » Le ministre des Finances, Joe Oliver, en conférence de presse pour le budget le 21 avril 2015 à Ottawa Matthew Little/Époque Times |