6 30 NOVEMBRE - 6 DÉCEMBRE 2015 8 e COMMENTAIRE V. Une arme précieuse pour la survie de la secte communiste – la lutte cruelle En 1930, dans la « zone soviétique », dans la province de Jiangxi, Mao Tse Toung a commencé à pratiquer à grande échelle la terreur révolutionnaire, connue sous le nom de « purge de la Ligue anti-bolchevique », ou Ligue AB. Des milliers de soldats de l’Armée rouge, de membres du Parti et de membres de la Ligue et de civils des bases communistes ont été brutalement assassinés. L’incident était dû au contrôle despotique de Mao. Après avoir mis en place la « zone soviétique » dans la région de Jiangxi, Mao a été rapidement contesté par l’Armée rouge locale et par les organisations du Parti dans le Sud-Ouest de Jiangxi, dirigées par Li Wenlin. Mao n’a pas supporté cette force d’opposition organisée juste sous son nez et a utilisé les méthodes les plus extrêmes pour réprimer les membres du Parti qu’il suspectait être dissidents. Pour créer une atmosphère lourde, Mao n’a pas hésité à commencer la purge avec des troupes directement INTERNATIONAL sous son contrôle. De fin novembre jusqu’à mi-décembre, le Premier Front de l’Armée rouge a subi « une rectification militaire rapide ». Des organisations destinées à éliminer les contre-révolutionnaires ont été créées à tous les niveaux de l’armée, y compris dans les divisions, dans les régiments, dans les bataillons, dans les compagnies et les pelotons, elles arrêtaient et tuaient les membres du Parti qui venaient des familles de propriétaires terriens ou de riches fermiers, ou des personnes dont on s’était plaint. En moins d’un mois, parmi plus de 40 000 soldats de www.EpochTimes.fr La plus grande usine de clonage au monde Une société chinoise de biotechnologie va faire équipe avec une société sud-coréenne pour construire la plus importante usine de clonage d’animaux au monde. Comme toute histoire de clonage, celle-ci est en proie à la controverse : recherches sur les cellules souches humaines ; présence dans le projet d’un chercheur sud-coréen douteux ; entreprise ayant des liens avec l’armée, sur fond de population chinoise profondément sceptique quant à la viande clonée. Selon le China Daily, BoyaLife, une société chinoise de biotechnologie focalisée sur la recherche de cellules souches et la médecine régénératrice, a annoncé le 24 novembre, la construction d’une installation de clonage de 15 000 mètres carrés, pour une valeur de 200 millions de yuans (près de 29,5 millions d’euros), dans le port de l’agglomération de Tianjin, dans l’est de la Chine. La société sud-coréenne, Sooam Biotech, partenaire de BoyaLife, fournira le savoirfaire technique pour le projet. Les deux sociétés ont collaboré en septembre dernier pour cloner trois dogues tibétains, une race rare et coûteuse de grands chiens de berger. Xu Xiaochun, président et PDG de BoyaLife, a expliqué aux médias chinois que l’usine a pour objectif de cloner 100 000 vaches japonaises lorsque la production débutera au premier semestre 2016, et dans un deuxième temps de porter ce nombre à un million. Selon The Guardian, l’installation de BoyaLife a aussi prévu de cloner des chevaux de courses, des chiens renifleurs et même des animaux en voie de disparition pour mieux. « Cela va changer notre monde et nos vies », a déclaré Xu lors de l’entretien avec The Guardian. « Cela va rendre notre vie meilleure. Ainsi, nous sommes très, très enthousiastes à ce sujet. » Des personnages douteux Hwang Woo-suk, vétérinaire et responsable de Sooam Biotech, était autrefois considéré comme le « roi du clonage ». Mais c’est aussi un personnage controversé. En 2006, un tribunal sud-coréen l’a déclaré coupable de recherche frauduleuse et de manquement à l’éthique pour la manière dont il s’était procuré des ovules humains pour des expériences. Dans un entretien en février avec le journal sud-coréen Dong-A Ilbo, Hwang a déclaré collaborer avec BoyaLife et un scientifique américain pour travailler sur le clonage humain, avant d’orienter ses recherches sur les cellules souches humaines, une branche de la science éthiquement controversée. C’est probablement dans les locaux BoyaLife à Tianjin que seront menées les recherches sur les cellules souches. Hwang a mentionné lors de l’entretien que cette recherche sera menée dans un laboratoire en Chine afin de contourner les règles strictes sur la bioéthique en Corée. La société chinoise de bioéthique a aussi des liens avec le Parti communiste chinois dont l’armée chinoise et plusieurs organismes liés à l’État. Selon la page de son site Internet de présentation, BoyaLife a « participé à la construction de centres de thérapie cellulaires à l’hôpital général de l’armée de libération du peuple et à l’académie chinoise de science médicale militaire ». Xu Xiaochun est aussi membre de la conférence consultative politique du peuple chinois, un corps consultatif politique en Chine. Tianjin, l’agglomération où sera construite l’usine, résonne actuellement largement dans les souvenirs du public chinois. En août, une explosion apocalyptique avait laissé un cratère béant en lieu et place d’une usine de stockage de produits chimiques toxiques dans la zone du port. L’explosion avait soufflé les fenêtres des appartements sur 800 mètres à la ronde. Des mois après l’explosion, de nombreux résidents de la classe moyenne de Tianjin cherchent encore une compensation pour leurs biens endommagés. Les Chinois comme des « rats de laboratoire » « Un désastre plus important que l’explosion de Tianjin va toucher Tianjin et va représenter une crise biochimique pour le peuple chinois tout entier », se plaint un internaute chinois sur le site de microblogging populaire chinois, Sina Weibo. « Tianjin aura l’année prochaine une usine de clonage et les citoyens chinois courent le danger de devenir des rats de laboratoires. » Alors que Xu Xiaochun affirme que le bétail cloné produit dans son usine baissera le prix du bœuf sur le marché chinois et constituera le « bœuf le plus goûteux » qu’il n’a jamais eu, selon The Gardian, les citoyens chinois sont plus préoccupés par la sécurité du produit que par son coût. L’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) autorise depuis peu la vente de la viande clonée aux États-Unis. On ne sait pas encore si BoyaLife tentera d’exporter son bœuf. « Ce bœuf cloné doit avant tout être testé par les principaux dirigeants du régime Neuf commentaires sur le Parti communiste Le livre qui change la Chine. Cet éditorial primé d’Epoch Times révèle l’histoire et la nature du Parti communiste chinois (PCC). À chaque édition, nous publions un extrait de cet ouvrage ayant déjà une portée historique. l’Armée rouge, 4 400 ont été qualifiés d’éléments de la Ligue AB, 220 458 478 démissions au 29 novembre 2015 PETER PARKS/AFP/Getty Images chinois et leurs familles. Le peuple chinois n’y touchera qu’après une décennie ! » a écrit l’internaute Zi Xuan Xiao Wei sur Weibo. « Sérieusement, il n’y a pas urgence. Les principales personnes devraient avoir l’opportunité de festoyer avec ces trucs de haute qualité. » Les citoyens chinois ont des préoccupations nettes sur la nourriture produite sur le continent, des scandales sanitaires apparaissant régulièrement dans la presse chinoise sur la nourriture contaminée. Le plus important a été le lait de bébé empoisonné en 2008, fabriqué dans une usine du nord de la Chine. Des centaines de milliers de bébés avaient été malades et au moins six d’entre eux étaient décédés. Maintenant, les Chinois achètent leur lait maternisé en Australie, en Europe et dans l’agglomération autonome de Hong Kong, se procurant presque exclusivement des marques étrangères. Un utilisateur de Weibo, en apprenant la nouvelle, a fait remarquer : « Il est temps de devenir végétarien. » Larry Ong parmi lesquels plus de 10 capitaines ont été exécutés. Depuis la publication des Neuf Commentaires sur le Parti communiste en novembre 2004 par Epoch Times, chaque jour des milliers de Chinois quittent le Parti communiste et ses organisations affiliées, via le site web www.ninecommentaries.com, ou par téléphone grâce à un centre d’assistance internationale. D’autres affichent des déclarations sur des murs et des poteaux sur la voie publique ou écrivent encore sur des billets de banque. Lisez la version intégrale des Neuf Commentaires sur www.epochtimes.fr Eco en bref Argentine : Le virage à droite bien accueilli par les marchés Le libéral Mauricio Macri a remporté l’élection présidentielle en Argentine dimanche 22 novembre, mettant fin à 12 ans du gouvernement Kirchner. Ce changement de cap à droite pour la troisième économie d’Amérique latine est accueilli avec optimisme par les marchés. Les actions argentines ont affiché une tendance haussière avec l’indice MCSI Argentine qui a rebondi de 48% de début octobre au 20 novembre anticipant la fin de Kirchner, puis après les résultats du deuxième tour, une modeste correction a eu lieu, résultant d’une prise de profits. Macri hérite d’une économie en récession qui connaît une inflation autour de 15% selon les statistiques officielles, l’une des plus fortes au monde. Pour relancer l’économie argentine, il veut rompre avec la politique protectionniste menée par ses prédécesseurs : il s’est engagé à supprimer les contrôles de l’accès aux devises étrangères dès son premier jour de mandat, fixé au 10 décembre. Le pétrole orienté à la baisse Les États du Golf dont la production représente plus de la moitié de la production de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) restent opposés à une réduction unilatérale de la production du pétrole. Dans un contexte d’une offre surabondante et des stocks à un niveau record, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, l’indicateur pour plus de la moitié du pétrole mondial, a baissé de 22% sur l’année 2015 après avoir dégringolé de plus de 50% en 2014. Les douze membres de l’OPEP tiennent une réunion le 4 décembre à Vienne en Autriche. L’Iran a déclaré qu’il annoncerait son plan pour stimuler la production de 500 000 barils par jour. L’augmentation des volumes pourrait faire tomber le cours de 44 dollars aujourd’hui aux alentours des 25 dollars le baril, selon les experts. Année record pour les fusionsacquisitions L’année n’est pas terminée, mais elle s’annonce comme une année record dans le domaine des fusions-acquisitions. Depuis janvier 2015, selon Thomson Reuters, et en prenant en compte la récente méga fusion de 172 milliards d’euros entre les deux géants de la pharmacie Pfizer et Allergan, le montant des transactions a atteint les 4 200 milliards de dollars (3 960 milliards d’euros). Il dépasse ainsi le précédent record de l’année 2007, qui avait atteint les 4 100 milliards de dollars avant la crise financière de 2008. À lui seul, le secteur de la santé totalise près de 650 milliards de dollars, dont 415 pour la pharmacie. Le rachat d’Allergan par Pfizer est la seconde transaction la plus importante de l’histoire économique. Celle de Mannesmannpar Vodafone Airtouch, qui s’était conclue à 203 milliards de dollars avant l’effondrement de la bulle internet en 1999, reste en effet indépassée. |