Epoch Times Paris n°238 16 jan 2013
Epoch Times Paris n°238 16 jan 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°238 de 16 jan 2013

  • Périodicité : hebdomadaire

  • Editeur : Epoch Times France

  • Format : (350 x 510) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 7,3 Mo

  • Dans ce numéro : du réel au virtuel, des écrans plein la tête.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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12 16– 31 JANV NVIE IER 201 3 Les chullpas, tours funéraires de Sillustani. Rencontre avec les fils du Soleil sur le lac Titicaca CHRISTIANE GOOR CHARLES MAHAUX 1 e partie S’il faut en croire la légende, c’est ici que tout a commencé, bien avant les Incas, dans cet océan lové au creux de la cordillère des Andes, là où se rejoignent les eaux du ciel et celles des fleuves, où finit le monde et commence le voyage vers l’éternité. Aujourd’hui encore, la légende reste vivace dans le cœur des indiens des hauts-plateaux andins. Que ce soit au pied des tombes de Sillustani, au gré des îles de roseaux qui flottent entre les bleus du ciel et du lac, ou encore au sommet de l’île de Taquile, tous essaient de sauvegarder leurs traditions tout en sacrifiant aux exigences du tourisme. Alors que la Terre était encore plongée dans les ténèbres, Viracocha, un dieu barbu et de race blanche, vivait caché dans les eaux obscures du lac Titicaca. Lassé de cette vie recluse, il fit surgir de l’eau, le soleil, la lune et les étoiles. Puis il sculpta dans la pierre des prototypes humains et fit jaillir du lac le premier Inca, Manco Cápac, et sa sœur épouse, Mama Ocllo. Le dieu Soleil leur intima l’ordre de partir à la recherche d’une terre fertile pour y créer un empire. Pour les aider à découvrir ce site idéal, il leur donna un bâton d’or qui devait s’engouffrer dans les entrailles de la terre promise et se désigner ainsi au couple royal. Ce fut à Cuzco que le bâton s’enfonça et disparut dans le sol. Ce fut donc Cuzco, dont le nom signifie « nombril » en langue quechua, qui devint le centre de l’empire du Soleil. Manco Cápac enseigna aux hommes à cultiver la terre tandis que Mama Ocllo apprit aux femmes à tisser. La dynastie inca était née. Les ancêtres veillent encore Berceau des origines de l’humanité, le lac a conservé son caractère sacré auprès des pêcheurs et des bergers. Les vieux racontent en langue aymara comment l’époque inca s’est éteinte le jour décidé par les dieux, avec l’arrivée des Viracochas, ces blancs barbus qui conquirent le monde créé par le dieu caché dans les profondeurs du lac. Quand la nuit réunit les familles autour de l’âtre qui réchauffe à peine les maisons, les enfants aiment écouter cette histoire séculaire, qu’ils répéteront sans doute à leur tour à leur descendance. Nombreux sont encore les Indiens qui sacrifient aux dieux du lac, en plaçant au sommet de l’île du Soleil des crapauds Les barques en roseaux sont si étroites qu’un seul homme y trouve place. enfermés dans des jarres de terre cuite, pour attirer la précieuse eau du ciel qui bénira leurs récoltes. La petite presqu’île de Sillustani dessine dans la lagune de Umayo la forme d’un doigt dirigé vers le soleil levant. Sur son sommet où paissent quelques lamas, se dressent d’étranges silhouettes de pierres, qui rappellent que, bien avant l’arrivée des Incas, vivaient ici d’autres peuplades, les Collas, qui croyaient que le site était chéri des dieux. Les tours rondes, épaisses et hautes de près de dix mètres sont édifiées autour de Mahaux Photography Une île flottante occupée par des indiens Aymaras qui perpétuent la tradition des Uros, disparus dans les années 50. deux cercles magiques consacrés à la lune et au soleil. Chaque tombe abritait des momies en position fœtale que l’on introduisait par une porte dérobée, située à la base des tours funéraires, en direction du soleil levant pour que celui-ci puisse pénétrer au cœur de la sépulture et y faire renaître le défunt. Ces chullpas, géants de pierre balayés par les vents, sont restés fidèles à leur poste, indifférents aux siècles qui passent. Ils veillent encore sur le sommeil éternel de princes d’une des plus importantes civilisations précolombiennes. Les îles flottantes des Uros Jacinto fait glisser lentement sa balsa de totoras, une légère embarcation de roseaux, déjà vieille et imbibée d’eau, au creux des épaisses roselières qui poussent en grappes le long des rives du lac. Hier soir, il a tendu quelques dizaines de mètres d’un filet dont les trous sont presque aussi nombreux que les mailles. À ses pieds, dans une cuvette, frétillent quelques truites de petite taille. Une pêche bien maigre mais qui agrémentera ce soir un plat de quinoa, cette graminée native des Andes, plus riche en protéines que le mil. Cette nuit encore, le ciel était parsemé d’étoiles lumineuses et le thermomètre est descendu bien en dessous de zéro degré. C’est que le Titicaca, cette mer intérieure de près de 8.000 km 2 que se partagent le Pérou et la Bolivie, se situe à plus de 3.800 mètres d’altitude, ce qui en fait le plus haut lac navigable du monde. Une légère Mahaux Photography pellicule de glace s’est formée le long du rivage, dans les anses abritées par les roseaux. L’horizon est noyé dans un léger brouillard qui s’effiloche rapidement sous l’effet des premiers rayons de soleil. Une nouvelle journée commence sur le lac sacré. Quand il accoste sur son île, Jacinto est accueilli par des enfants rieurs qui sucent de jeunes pousses de totoras, riches en iode. Cinq minutes suffisent pour arpenter le domaine de Jacinto : quelques huttes en roseau simplement posées sur une île artificielle, formée par une superposition de gerbes de roseaux tressés, que les habitants empilent au fur et à mesure que les couches immergées dans le lac pourrissent. Poser le pied sur ce sol donne l’impression étrange de marcher sur un lit d’eau. Pour éviter que la plateforme ne dérive, poussée par le vent, les Indigènes ancrent leurs radeaux en plantant dans le fond du lac de grandes perches d’eucalyptus, imbriquées dans l’enchevêtrement des racines de roseaux. Les Indigènes qui vivent aujourd’hui sur la quarantaine d’îles flottantes du lac Titicaca se prétendent Uros mais ce sont en fait des descendants métissés d’Uros, d’Aymaras et de Quechuas, car les derniers Uros se sont éteints dans la première moitié du vingtième siècle. Aujourd’hui, ils survivent sur leurs matelas d’eau, tributaires des flots de touristes qui envahissent leurs îles, séduits par ce décor de paille dorée où ils peuvent acheter des babioles artisanales offertes dans une extraordinaire galerie à ciel ouvert. Mahaux Photography Le lac Titicaca pratique Les formalités : seul le passeport en cours de validité est demandé. La monnaie : l’unité monétaire est le nuevo sol. Mais la monnaie référentielle est le dollar américain. Les cartes de crédit les plus connues sont acceptées partout. L’euro se change facilement. Y aller : pour se rendre sur le lac Titicaca, le plus rapide est l’avion en passant par une ligne intérieure qui relie Lima à Jiuliaca. Il reste à rejoindre Puno, sur les bords du lac en taxi ou en bus, soit une heure de route. Au départ de Puno, départ quotidien matinal de bateauxcharters vers les îles flottantes et l’île de Taquile. Il faut compter à peu près 20 € le voyage en bateau AR. Le site de Sillustani à 30 km de Puno peut se joindre en bus ou en taxi. Un contact sur place ? Aventura latinoamericana (www.perou.net), une organisation de voyage belge et donc francophone avec licence au Pérou et sa propre équipe sur place. Une adresse avec un excellent rapport qualité/prix pour traiter en direct un programme de voyage personnalisé. Et pour des séjours solidaires : www.solidaireincatour.com Saison idéale : le climat aussi diversifié que le relief mais à cette altitude des Andes, les températures moyennes se situent entre 15° et 20° toute l’année. Prévoir un bon coupe-vent pour la traversée du lac. La période avril-octobre qui correspond à l’hiver austral est idéale pour éviter la saison des pluies. Se loger : à Puno, le Francis Hotel (www.francispuno.com) offre des chambres confortables au centre de la ville à partir de 60$ la chambre double. Savoir que les nuits sont très froides dans les Andes et que la plupart des hôtels ne sont pas chauffés. À Taquile, l’hébergement sur l’île est organisé par les habitants eux-mêmes qui répartissent les touristes chez les uns ou les autres, par roulement. Il s’agit d’un logement chez l’habitant et le confort est rudimentaire, à l’image de la vie à Taquile. Le prix est dérisoire, quelques euros. Se restaurer : se nourrir ne coûte pas cher au Pérou. Pour 3 euros, il est déjà possible d’avoir un menu complet, boisson comprise. À Puno, il suffit de flâner et de pousser les portes des nombreux restaurants du centre ville, entre autres le long de la La Jirón Lima, une rue piétonne très fréquentée. Ne pas hésiter à manger des pizzas cuites dans des fours en terre. À Taquile, tous les restaurants offrent la spécialité locale, une truite grillée au citron vert. Il reste à choisir la plus jolie terrasse.
Maggiulli, la joie d’aller au théâtre MICHAL BLEIBTREU NEEMAN 16 – 31 JANVIER 2013 Culture 13 Un malade imaginaire enchante petits et grands Une fois franchi le seuil de la maison aux losanges, Attilio Maggiulli nous ouvre la porte au bout d’un couloir minuscule. Une petite salle, couverte de velours rouge et de dorures contenant à peine cent places, nous accueille. Le drôle de génie nous presse d’entrer, car il aime bien commencer à temps et même avant l’heure si possible. On a l’impression d’atterrir chez Alice au Pays des Merveilles déguisée en Arlequin et transférée dans un univers baroque. Quoi de plus théâtral et nous n’en sommes qu’au début de notre voyage. Nous nous précipitons à nos places afin que le spectacle commence. Les rideaux s’ouvrent et la magie opère : Molière monte sur scène, en compagnie de sa femme Armande et de son comédien Baron, et on y croit. Pendant une heure, ils partageront avec les enfants les secrets de la comédie italienne. Cette comédie, très populaire aux XVI e et XVII e siècles, a beaucoup marqué Molière. D’ailleurs, le thème choisi, la médecine et la maladie, le jargon insensé de la médecine, l’air prétentieux des médecins, en fait partie. À peine commencé, les comédiens invitent les enfants à monter sur scène pour essayer les différents masques et respirer cet air de la Commedia dell’arte. Dans une époque où la vie sociale de nos rejetons se fait avant tout devant les écrans, enfin, une interaction réelle leur est proposée. Quel bonheur ! Autant pour les enfants qui n’arrêtent pas de rire, que pour les parents qui se régalent, eux aussi. Puisque dans notre société de jeux vidéo c’est le règne du tout simplifié, du tout vulgarisé, le langage et l’imaginaire sont réduits pour stimuler la consommation la plus rapide, y compris celle de la culture. Attilio Maggiulli nous prouve que la Commedia dell’arte et Molière Le Théâtre de la Comédie Italienne, le seul théâtre italien en France. sont suffisamment amusants pour faire rire les bambins – sans pour autant qu’on ait à brader quoi que ce soit. Le langage est des plus châtié, les manières sont des plus sophistiquées avec, bien sûr, les excès très imagés propres à la Commedia dell’arte. Dans ce spectacle vivant, accueilli dans la minuscule salle, on peut lancer des remarques et les comédiens rétorquent sans perdre la tête ni le fil de l’action. On pourrait se croire au XVI e siècle, sur la place publique, là où le théâtre s’élaborait pleinement gardant le rapport entre la scène et le lieu public. Les excellents comédiens maîtrisent parfaitement la Commedia dell’arte. Ils savent, par leurs mouvements, dépeindre toutes les situations, tous les sentiments avec cette énergie jubilatoire de la Commedia, dans un décor magnifique et des costumes somptueux car, contrairement au théâtre français basé sur le dialogue, la comédie italienne c’est le théâtre de l’action, explique notre Molière aux enfants. Les comédiens improvisent, miment, imaginent, font des pizzas, sortent des télévisions rococo pour illustrer les procédés du genre et faire participer le jeune public. Tant d’énergie, de gestes, de paroles ! Dans cette ère des effets spéciaux, Attilio Maggiulli nous rappelle qu’on peut faire du théâtre avec rien que du talent. Il permet aux jeunes spectateurs de découvrir cet art traditionnel, préféré des rois de France. Sara Baras, symbole de liberté La Comédie italienne Attilio Maggiulli : le parcours d’un sorcier italien Il se définit comme metteur en scène-pédagogue. Certes, nous nous sommes bien amusés et avons beaucoup appris. Après une formation chez Giorgio Strehler, au Piccolo Teatro de Milan et Jacques Lecocq à Paris, il a travaillé notamment avec Ariane Mnouchkine, au Théâtre du Soleil et comme assistant à la mise en scène avec Jean-Paul Roussillon, à la Comédie Française. En 1974, il a fondé le Théâtre de la Comédie Italienne, le seul théâtre italien en France, où il a mis en scène des pièces de Commedia dell’arte et de Théâtre du Baroque-Fantastique. Attilio Maggiulli continue à former des comédiens dans le plus pur style de la Commedia dell’arte. Ainsi, l’enchanteur perpétue cette forme traditionnelle d’un théâtre qui servait jadis les Parisiens sous le règne de Louis XVI et enfin, il consacre un magnifique théâtre traditionnel, un théâtre de grande qualité, intelligent et amusant à nos enfants. Que pourrait-on rêver de mieux ? Informations pratiques Un malade imaginaire d’après Molière. Adaptation et mise en scène d’Attilio Maggiulli. Spectacle jeune public de 4 à 12 ans. Représentations mercredi, samedi et dimanche à 14h00 et tous les jours pendant les vacances scolaires toujours à 14h. Également pour adultes ou en famille : Arlequin Valet de Deux Maîtres à 20h30 du mardi au samedi et dimanche à 15h30. À la Comédie Italienne, 17-19, rue de la Gaîté, 75014 Paris. Tél. : 01 43 21 22 22. La Comédie italienne Les excellents comédiens maîtrisent parfaitement la Commedia dell’arte. La Comédie italienne Attilio Maggiulli nous prouve que la Commedia dell’arte et Molière sont suffisamment amusants pour faire rire les enfants. La Comédie italienne Quoi de plus théâtral et nous n’en sommes qu’au début de notre voyage. MICHAL BLEIBTREU NEEMAN Sara Baras est remontée sur scène après deux ans d’absence et s’est produite au théâtre des Champs Elysées pour la première fois depuis 2008. Elle est revenue avec son merveilleux corps de ballet et de musiciens pour raconter l’histoire de la première Constitution espagnole promulguée à Cadix le 19 mars 1812, nommée également La Pepa. Et Sara qui l’a incarnée est aussi grande que La Pepa, plus grande que la vie. À travers le palo de flamenco, Sara Baras nous a raconté ces moments de l’Histoire : l’horreur de la guerre, la beauté de Cadix, l’importance de la création d’une Constitution historique dans le monde, l’influence, l’espoir, la joie, la joie de vivre et la liberté. Son vœu était de montrer ce caractère particulier du peuple de sa terre natale qui conduit à une Pepa d’aujourd’hui, 200 ans plus tard. Le spectateur s’est trouvé projeté en plein milieu de la guerre d’indépendance contre les troupes napoléoniennes ; les amateurs d’art se souviendront de la fameuse Tres de Mayo de Francisco Goya. Goya nous a raconté la répression de Madrid, Sara nous a raconté la résistance de Cadix. Elle nous l’a déployé pas à pas, dès le commencement. Cependant ce qui devait inspirer le drame est plutôt tombé entre deux chaises. Ce que Sara a réussi maintes fois dans le passé : sortir le flamenco de son image folklorique, de ses jupes trop rigides, Carmen Romero a laissé cette fois-ci le spectateur un peu mal dans sa peau devant ce mélange étrange et bien remâché de Martha Graham théâtre noir et Antonio Gades. Heureusement, pas pour longtemps : car au moment où Sara Baras est montée sur scène, elle a amené avec elle le flamenco, le vrai, le bon, le beau. Celui qui ouvre les bras, lève la poitrine et s’envole avec les mains. Et Sara a des mains, comme deux colombes, des grandes mains, encore plus impressionnantes sous la lumière blanche dans sa robe de couleur foncée. Elle a besoin de temps, elle se chauffe. Elle marque le rythme avec ses talons, et peu à peu elle disparaît, elle devient le mouvement, la beauté, la liberté. Elle incarne ce qu’annonce sa propre voix dans le spectacle : une attitude, un sentiment, une forme d’être, un caractère, un espoir ou la voz del pueblo en forma de mujer y respira libertad – La Pepa bien sûr mais pour nous, humbles spectateurs, c’est surtout le flamenco. Sara ne s’arête pas à la virtuosité de son zapateado qui fait qu’on la compare a Carmen Amaya - la première bailaora à mettre en valeur le travail des pieds réservé jusquelà aux hommes. Elle nous présente également la profondeur de cette danse et sa variété. Il n’est pas étonnant que la scène du port de Cadix soit illustrée par La danse Guajiras qui fait partie des rythmes qu’on appelle Cantes de ida y vuelta, de « va-et-vient ». Ce sont les rythmes de flamenco qui sont partis outre mer et revenus en Espagne avec cette nuance transatlantique, cet air léger de la musique latino-américaine. C’est cette ouverture au monde qui caractérisait tant la ville de Cadix, lieu d’échange d’idée que La Pepa de Sara Baras célèbre. Et puis, de ces danses légères, nous passons au Cante Jondo, « le chant profond » qui caractérise les chants plus anciens comme la Seguirllia d’expression dramatique. Ou encore comme la Solea ou le Martinete, une danse accompagnée de chant et des coups de marteau des forgerons selon la tradition, donc sans instrument de musique. C’est avec le Martinete, le chant le plus ancien, le plus profond et le plus douloureux que La Pepa s’ouvre, représentant la guerre civile. Et c’est avec l’Alegria, le chant de la joie comme son nom l’indique, que La Pepa s’achève. Carmen Romero ◄ Sara nous raconte la résistance de Cadix, pas à pas, dès le commencement. ◄◄ Sara Baras incarne la Pepa On compare souvent La Pepa à la Marianne. Mais si la Marianne est née de la révolution populaire, le triomphe du peuple espagnol est inséparable de la grâce divine. La Pepa, comme son nom l’indique, est née le jour de Saint-Joseph – Pepe en diminutif et Pepa pour la femme. Le flamenco est bien enraciné dans cette foi et Sara Baras nous l’a fait comprendre à plusieurs reprises, et entre la douleur et la joie, elle nous emmène directement à la messe. La Pepa création 2012 au théâtre des Champs-Elysées du 21 décembre 2012 au 8 janvier 2013.



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