Epoch Times Paris n°182 16 jui 2010
Epoch Times Paris n°182 16 jui 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°182 de 16 jui 2010

  • Périodicité : hebdomadaire

  • Editeur : Epoch Times France

  • Format : (285 x 430) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 1,9 Mo

  • Dans ce numéro : le Pakistan ouvre la voie aux ambitions chinoises.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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4 International www.lagrandeepoque.com 16 – 31 JUILLET 2010 ● La Grande Époque L’Inde inquiète des projets liant Chine et Pakistan BANGALORE— Le ministre indien de la Défense fait partie des personnes inquiètes des effets délétères d’un partenariat renforcé entre Chine et Pakistan. Ses dernières fl èches verbales ont visé le projet de ligne ferroviaire reliant Chine et Pakistan, projet qui prévoit de traverser la région disputée du Gilgit-Baltistan, au coeur des états de Janmu et du Cachemire disputés depuis plus de 60 ans entre Inde et Pakistan. La ligne serait longue de 700km, et traverserait la chaîne montagneuse de Karakoram dans l’Himalaya. Pour l’Inde, autoriser la construction n’est pas une option envisageable : « C’est évidemment une source d’inquiétude » a expliqué le ministre de la Défense indien M. Pallam Raju. « Mais nous avons tout une série de contre-mesures possibles, et nous nous y préparons. » M. Raju, qui n’a pas souhaité préciser les mesures envisagées, a cependant indiqué que Chine et Pakistan ont maintenant clairement montré qu’elles « travaillent et coopèrent étroitement » sur les questions de défense et de stratégie. La terre Le protocole d’accord sur la ligne Karakoram a été signé à Pékin par le président pakistanais Asif Ali Zardari le 8 juillet lors de sa visite offi cielle et de sa rencontre avec son homologue chinois Hu Jintao. Ashfaq Khattak, le directeur général des chemins de fer pakistanais, accompagnait M. Zardari pour l’occasion. Les études de faisabilité préliminaires du projet, qui devrait connecter toutes les grandes villes pakistanaises jusqu’à la mer d’Oman, sont terminées. Le projet, né en 2004, est aujourd’hui accéléré La dernière fois qu’Omar Al Bachir a reçu une notifi cation par une cour internationale en 2009, il a indiqué que les procureurs feraient mieux de « manger » son mandat d’arrêt, et il a dansé devant des milliers de ses sympathisants. Le président soudanais est dans le viseur de la Cour Pénale Internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, du fait de son rôle organisateur dans le confl it au Darfour. En 2009, Al Bachir indiquait que le document d’accusation ne « valait même pas l’encre utilisée pour l’écrire » En avril cette année, la position du Président soudanais a semblé confortée par sa réélection facile à la tête de l’État soudanais – plus de deux tiers des votes, grandement expliqués par le refus des principaux opposants de participer à un scrutin décrit comme biaisé. Cependant, plusieurs signes montrent que la situation n’est pas si rose pour le premier chef d’État de l’histoire à avoir été mis en accusation par la CPI dans l’exercice de ses fonctions. Omar Al Bachir n’a pas pu réaliser plusieurs voyages offi ciels de peur d’y être arrêté, et les appels vigoureux par ses alliés régionaux à un arrêt des poursuites ont été poliment ignorés. Lundi 12 juillet, la CPI a de plus émis un second mandat d’arrêt contre lui, cette Pékin : Trop de précipitation de la part du président pakistanais Zardari (g) ? par le renforcement des liens entre Chine et Pakistan. Pékin souhaite en particulier, indique Anatol Lieven, professeur du King's College de Londres que cite Russia Today, que le Pakistan puisse lui servir de corridor énergétique : « La Chine est très inquiète du fait que son économie est dépendante des routes maritimes… et que dans tout futur confl it, la marine indienne puisse facilement bloquer ces voies maritimes. » Dans la même ligne stratégique, The Hindu révèle que Pékin a également décidé d’un investissement de 525 millions de dollars pour la construction d’une autoroute au Cachemire pakistanais. L’eau Le projet de ligne ferroviaire ajoute une tension supplémentaire à celles existant déjà entre les trois pays. En juin, la Chine a proposé de vendre deux réacteurs nucléaires au Pakistan, provoquant la colère de Delhi et de Washington. En septembre dernier, l’Inde avait également vigoureusement protesté contre le projet de construction par la Chine d’un barrage hydroélectrique dans la partie du Cachemire administrée par le Pakistan – une région que Delhi considère toujours faire partie de son territoire. Le Times of India rapporte que la Chine s’est engagée à investir dans le projet de barrage hydroélectrique sur le rivière Neelum Jhelum. L’attentat à la roquette qui a blessé des ingénieurs chinois dans un hôtel pakistanais le 7 juillet a seul freiné des accords plus importants. D’après l’agence offi cielle Associated Press of Pakistan la Corporation des Trois Gorges aurait accepté d’investir plus de 100 milliards de dollars dans des projets de développement de l’hydroélectricité au Pakistan. « D’ici cinq ou six ans, je pense que Omar Al Bachir de plus en plus isolé au Soudan Luis Moreno-Ocampo, procureur à la CPI JOHN THYS/AFP/Getty Images Alexander F. Yuan - Pool/Getty Images les relations entre Chine et Pakistan dépasseront les relations entre Pakistan et États-Unis, en particulier parce que la Chine est prête à investir dans des secteurs non-militaires », explique à Al Jazeera, Rohit Honawar, un analyste du Pakistan du Strategic Foresight Group, à Bombay. Le feu Cerise sur le gâteau, la Corporation Nucléaire chinoise a confirmé la construction de deux réacteurs nucléaires au Pakistan. Toujours selon Al Jazeera, dont l’avis est partagé par la plupart des médias internationaux, la brèche de l’accord nucléaire sino-pakistanais a été ouverte par l’alliance nucléaire entre Inde et États-Unis, signée en 2008 malgré les alertes sur le fait qu’elle pourrait détruire le consensus de non-prolifération nucléaire dans la région. Cependant, comme l’indique le Carnegie Center, les États-Unis et l’Inde avaient eux débattu publiquement de l’accord avec tous leurs partenaires. Surtout, ils avaient obtenu une dérogation à l’embargo imposé par le Groupe des Fournisseurs Nucléaires (GFN), l’organe de contrôle des exportations de matière fi ssiles, composé des pays exportateurs ou producteurs de matériel et de technologie nucléaire. Ils avaient également dû s’engager à respecter les garde-fous imposés par l’Agence Internationale à l’Énergie Atomique. Dans le cas de la Chine et du Pakistan par contre, indique le Carnegie, il s’agit « d’un accord secret, conclu en secret. […] La Chine semble vouloir court-circuiter le GFN plutôt que de faire appel à son jugement. » HITESH DEVNANI ET AURELIEN GIRARD fois avec la charge aggravée de génocide. Bachir est maintenant accusé d’avoir armé les milices Janjawid pour qu’elles opèrent les nettoyages ethniques des Fur, Masalit et Zaghawa au Darfour. Les nouvelles charges contre lui incluent : « génocide par assassinat, génocide par atteinte grave à l’intégrité physique ou psychologique et génocide par l’imposition volontaire sur chaque groupe cible de conditions de vie planifiées pour provoquer la destruction physique du groupe. » « Ce second mandat d’arrêt ne remplace ni ne révoque en aucune façon le premier mandat d’arrêt » ajoute un communiqué de la Cour. Omar Al Bachir dénie l’accusation de génocide de même que les accusations du premier mandat de mars 2009. Celui-ci incluait cinq accusations de crime contre l’humanité y compris assassinat, extermination, déplacements forcés, torture et viol. Il mentionnait aussi deux accusations de crime de guerre pour avoir ordonné des attaques contre des civils et des pillages. Les accusations de génocide faisaient déjà partie du premier texte de mandat d’arrêt en 2009, mais avaient alors été rejetées par la Cour en 2009. Le Procureur Luis Moreno-Ocampo avait fait appel de cette décision en argumentant que le critère posé pour accepter l’accusation de génocide était trop élevé pour que quoi que ce soit excepté une seconde Shoah soit qualifi é de génocide. La Cour a décidé de suivre son avis. Même des soutiens historiques comme l’Egypte et la Russie, qui avaient en 2009 considéré que le premier mandat posait un « dangereux précédent », n’ont pas assisté à la cérémonie de prise de fonctions d’Omar Al Bachir suite à sa réélection en avril. Le président soudanais semble donc de plus en plus isolé ; son seul déplacement étranger récent a été l’Ethiopie, un pays non adhérent à la CPI et donc non tenu d’appliquer le mandat d’arrêt – la Cour rappelle cependant que les pays non-membres doivent malgré tout, d’après la loi internationale, « coopérer pleinement » avec elle. Elle a d’ailleurs saisi, au mois de mai, le Conseil de Sécurité des Nations unies au sujet du refus par le Soudan de livrer son Président à la justice. Plus de 300.000 civils ont perdu la vie pendant les sept années du confl it au Darfour. STEPHEN JONES
La Grande Époque ● 16 – 31 JUILLET 2010 Un manifestant renversé par un véhicule du gouvernement, colère des habitants Des villageois chinois, refusant de voir leurs propriétés démolies par la force, ont saisi 22 véhicules de démolition en guise de monnaie d'échange. Un homme a été grièvement blessé et les villageois exigent une solution. Fin juin, un villageois a été renversé par un véhicule du gouvernement lors de confrontations opposant plus de 300 habitants du village de Qiantaobu désarmés et une équipe de démolition dirigée par le chef du parti communiste de Weizi, ville de Weifang, province du Shandong. Leur colère attisée, les habitants locaux ont démoli le véhicule qui avait causé l'accident et conduit les fonctionnaires du gouvernement hors du village. Les villageois ont déclaré qu'après l'incident, les fonctionnaires communaux sont revenus dans le village pour essayer de former un accord pour récupérer leurs véhicules. Cependant, la majorité des villageois ont refusé de reprendre les discussions sur les démolitions à cause du villageois blessé et encore hospitalisé. Récemment on a découvert dans la ville de Zhangye (province de Gansu) au nord-ouest de la Chine que de la viande de porc était commercialisée comme viande de chèvre hallal (Qingzhen) et distribuée dans les provinces de Gansu, du Xinjiang, de Qinghai, etc. Lorsque des musulmans révoltés ont lancé des protestations, une police lourdement armée est venue à leur encontre interrompant la circulation et instaurant une surveillance de jour et de nuit. La communauté musulmane a exigé que les coupables soit sévèrement punis, obligeant les autorités gouvernementales à tenir une conférence de presse et à limoger deux responsables administratifs. Des musulmans locaux ont essayé de diffuser l'information sur Internet, mais leurs tentatives ont été bloquées par la censure. Protestations des musulmans Le 26 juin, l'Islam En ligne en Chine (islamcn.net) rapportait que plusieurs centaines de musulmans de la province de Gansu s'étaient rendus le 8 juin sur Craintes de représailles du gouvernement Un des villageois, M. Huang, a déclaré : « Nous craignons que le véhicule qui a blessé le villageois ne soit emporté par le gouvernement. De nombreux véhicules du gouvernement sont toujours retenus dans le village et les gens ont peur que le gouvernement ne porte des accusations contre eux ». « Ce n'est pas une affaire de villageois qui créeraient des problèmes. Nous craignons les représailles du gouvernement. Aujourd'hui, de nombreuses lignes de téléphone et connections Internet sont surveillées par le gouvernement. » Interrogé sur le problème, le gouvernement communal de Weizi a déclaré que des négociations étaient en cours entre les parties impliquées et qu'aucun autre détail ne pouvait être communiqué. Selon les habitants du village, le jour du confl it, le régime local avait envoyé plus le site de production de la fausse viande de chèvre et qu'ils avaient découvert qu’il s’agissait en réalité de viande de porc fi nement hachée afi n de pouvoir être vendue comme de la viande de chèvre hallal. Par ce procédé, ce sont 200 tonnes de viande qui auraient été produites, dont Déjà condamnée à la même période en 2009 - et pour les mêmes faits - par le tribunal administratif de Paris, la préfecture de police de Paris semble avoir la mémoire courte : elle a le 16 juillet une nouvelle fois refusé de recevoir une déclaration de manifestation de l’association Falun Gong France. Celle-ci prévoit de commémorer le 20 juillet en face de l’ambassade de Chine à Paris, le 11 e anniversaire de la répression sanglante du mouvement bouddhiste par le régime chinois. L'association a donc dû une nouvelle fois saisir le tribunal administratif pour faire valoir ses droits. En 2009, l'ordonnance du juge des référés avait estimé que le préfet de police n'établissait « ni les risques d'atteinte aux objectifs visés par la convention de Vienne, ni l'impossibilité dans laquelle il serait de prévoir un dispositif policier adéquat pour prévenir ces risques ». En conséquence de quoi « l'association requérante est fondée à soutenir […] que ledit refus porte une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés de manifestation et d'expression ; qu'il y a lieu, par conséquent, d'en prononcer la suspension d'exécution ». A Bruxelles et Washington comme dans plusieurs dizaines de capitales, de grands rassemblements de soutien au Falun Gong sont prévus à la même date et auront lieu librement devant les ambassades de Chine de ces pays. « L’exception culturelle » Confrontation dans la ville de Weifang concernant la confi scation des terres et propriétés. de 60 véhicules pour mettre les démolitions forcées en œuvre. Lorsque les villageois avaient réalisé ce qui se passait, ils avaient envoyé des signaux d'alarme aux autres habitants. Tous les villageois étaient rassemblés pour protéger leurs domiciles et pour s'opposer à la confi scation et à la démolition. M. Huang a déclaré : « Les responsables de notre village et de la ville sont entrés de force. Il y avait environ 200 ou 300 personnes dans plus de 60 véhicules. Les habitants ont accroché des banderoles à l'entrée du village pour protéger leurs 180 vendues aux marchés ou consommées par les acheteurs. En apprenant la nouvelle les communautés musulmanes des autres régions ont été furieuses, cet événements s'ajoutant aux précédents scandales alimentaires dont le lait frelaté, il viole les française n’a dans ce domaine pas de quoi pavaner dès que les manifestations approchent la représentation diplomatique chinoise. Car il s’agit bien de cela uniquement : les manifestations des sympathisants du Falun Gong sont un modèle de calme et de pacifi sme. Elles ont lieu, depuis 11 ans également, chaque dimanche sur le parvis des Droits de l’Homme du Trocadéro, en parfaite intelligence avec la préfecture de police. Le problème n’est donc évidemment pas lié à d’éventuels troubles à l’ordre public, mais bien aux pressions diplomatiques du régime chinois. Calme mais résolu, le président de l’Association Falun Gong France, M. Alain Tong, n’envisage même pas que la manifestation ne puisse pas avoir lieu : les pratiquants du Falun Gong et leurs amis rappelleront donc quoi qu’il arrive que les hauts responsables communistes qui ont décidé et orchestré la répression du mouvement sont responsables de plusieurs milliers de morts et de l’emprisonnement de centaines de milliers de personnes. Des accusations bien documentées puisque Manfred Nowak, rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, estime que deux tiers des cas de torture en Chine et la moitié des envois en « camps de rééducation » ont pour victimes des membres du mouvement bouddhiste. AURÉLIEN GIRARD maisons. » « Lorsque les intrus ont constaté que beaucoup de villageois étaient présents, plusieurs voitures ont rebroussé chemin.. Un homme nommé Song a fait barrage à une voiture, mais elle ne s'est pas arrêtée et l'a renversé. La voiture s'est arrêtée un moment, mais a ensuite relancé le moteur et lui a roulé dessus. » « L'homme a été gravement blessé. Actuellement, il se trouve toujours dans un état critique et personne ne sait s'il survivra à l'accident. Pour l'instant, le gouvernement ne s'occupe pas du tout de ses blessures. » Les villageois, mis en colère à la vue de la voiture roulant sur M. Song, ont soulevé la voiture et l'ont sauvé. Le chauffeur de la voiture a essayé de s'échapper dans la confusion, mais il a été frappé par les villageois en colère qui ont également détruit sa voiture. Chen, chef du Parti de la commune de Weizi a immédiatement quitté les lieux. Finalement, les villageois ont saisi 22 véhicules, crevé tous les pneus et attendent maintenant que le Gouvernement négocie avec eux. Vers 19 h le même soir, des policiers locaux ont appris aux villageois que le chauffeur qui avait blessé l'homme avait été arrêté et leur ont demandé de restituer les véhicules, en leur précisant qu'il est illégal de les retenir. Les villageois, non satisfaits, ont demandé un accord sur la question des démolitions. N'obtenant fi nalement aucune avancée, les villageois ont principes de respect ethnique et religieux. M. Ma, habitant de la Ville de Xining (Province de Qinghai), a confi é à La Grande Époque que l'affaire a provoqué un grand émoi dans la région. En effet depuis le 10 juin, ce sont des centaines de musulmans qui ont fait le voyage au Bureau de la Sécurité publique de Zhangye en car pour manifester leur mécontentement ; toutefois la police lourdement armée a bloqué toutes les routes d'accès à la ville et instauré une surveillance permanente. Selon M. Zhang, habitant de Zhangye, le gouvernement local avait l'intention d'étouffer l'affaire, mais les protestations à grande échelle ont obligé le maire de Zhangye à présenter des excuses publiques et à organiser une conférence de presse pour limoger des fonctionnaires impliqués. Censure de l'information Les informations concernant la question de la fausse viande de chèvre à Zhangye sont censurées sur Internet. Un internaute musulman a envoyé un message en disant que « c'est une affaire conduit les policiers hors du village. Les médias locaux invités à se taire Après cet incident, le gouvernement a invité les médias locaux à se taire. Huang a déclaré : « Les villageois ont essayé d'obtenir qu'un journaliste de la capitale provinciale écrive un article, mais un fonctionnaire du bourg et un ministre du département de la propagande de la ville ont immédiatement fait taire ce journaliste. » « Un habitant a appelé le service des plaintes du bureau du maire, mais on lui a répondu que seuls les membres de la famille de la victime pouvaient appeler le bureau. Lorsqu'un villageois a appelé une chaîne de télévision dans la capitale provinciale, on lui a répondu que la chaîne devait attendre les ordres d'en haut. » Selon des villageois de Qiantaobu, les démolitions forcées devaient permettre le nouveau tracé d'une autoroute. Une habitante a expliqué qu'avant l'incident, les autorités locales avaient essayé de forcer les villageois à signer un contrat avec un minimum de compensations. Elle a dit : « Plusieurs villageois ont été détenus jusque minuit dans le but de les forcer à signer. Le chef du parti du village n'a pas organisé de réunion pour discuter des relogements ni nous expliquer comment signer l'accord. Il a juste utilisé son pouvoir pour vendre le terrain des villageois. » GU QINGER & GU XIAOHUA Les musulmans chinois protestent contre la vente de fausse viande de chèvre De la viande de porc présentée comme de la viande de chèvre halal. www.lagrandeepoque.com La préfecture de police de Paris aux ordres de Pékin ? Chine grave et sans précédent. Lorsque j'ai eu cette information, j'étais très en colère et j'ai voulu la diffuser aux autres musulmans via la toile, mais mes messages ont été bloqués. » Le 12 juin sur le site de la Province de Gansu (gscn.com.cn) on pouvait lire que devant des journalistes d'une dizaine de médias, le gouvernement local de Ganzhou avait tenu une conférence de Presse pour annoncer que trois ouvriers d'une société alimentaire avaient illégalement étiqueté de la viande qui ne l'était pas comme de la viande casher. L'association de commerce du quartier, le bureau de la sécurité publique et le département de mise en quarantaine des animaux ont, après examen, confirmé que l'usine de traitement n'était pas certifée casher, alors même que les ouvriers étiquetaient et emballaient leurs produits comme de la nourriture hallal. Le 11 juin, le gouvernement local de Ganzhou a annoncé le renvoi des Chefs du Bureau du Commerce de Ganzhou et du Bureau du Contrôle Qualité et Surveillance Technique. FANG XIAO Da Ji Yuan Le Falun Gong en face de l'ambassade de Chine avenue Georges V le 20 juillet 2009. 5



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