SIMON Lanciault Photographe professionnel www.lanciault.com Issu du monde des affaires urbaines et immobilières, Simon Lanciault n’est pas un photographe au parcours comme les autres. Son bagage académique comprend notamment un Baccalauréat en urbanisme international | design urbain et mise en valeur du patrimoine, une AEC en courtage immobilier ainsi qu’une AEC en sommellerie . Il occupe des postes dans le domaine de l’immobilier en firme privée puis à la Ville de Montréal. En parallèle à cette carrière exigeante, il travaille comme assistant photographe pour un studio montréalais spécialisé en mariages. C’est alors qu’une véritable passion et un talent sans contredit se découvrent. Il faudra attendre en 2007 pour voir sa carrière basculer complètement dans le domaine des arts alors qu’il quitte la Ville de Montréal pour se consacrer pleinement à sa vocation. Il parfait sa formation sous une base autodidacte, inspiré par le courant artistique des photographes américains Z. Arias, J. McNally, C. Jarvis, P. Hurley et M. Thompson. À travers une démarche expérimentale de la lumière par la luminance, il raffine les techniques d’éclairage conventionnelles et développe un style particulier notamment en photographie culinaire. Ces techniques s’appliqueront par la suite à l’ensemble de son travail. Il cumule maintenant plus d’une dizaine d’années en tant que professionnel de l’image. Un style authentique À travers l’exploration des techniques d’éclairage expérimentales ou parfois peu conventionnelles, Simon Lanciault tente de capter l’unique moment où la lumière se fait porteuse de sens. Que ce soit à travers ses œuvres personnelles ou commerciales, la recherche d’une émotion véritable ou du détail qui personnifiera un objet fait de ses photographies des images authentiques et originales. `~}~.Y~ ~~ « La lumière. Tout passe par la lumière. C’est facile de placer quelqu’un devant un flash et d’appuyer sur le déclencheur. Tout le monde peut faire ça ! Là où ça devient intéressant c’est quand on comprend comment le sujet absorbe ou diffuse la lumière. On crée alors une image sculptée, mieux définie avec le pouvoir de mettre l’emphase sur des éléments spécifiques jugés communicateurs. Mais au final, l’important demeure pour moi de créer un moment « authentique» et de le figer dans le temps. Un moment qui fait du sens, une image vivante. C’est là toute l’essence de mon travail. » E QUÉBEC © Mars 2015 135