Dossier Impression 30% de la population active est mobile. D’où l’intérêt des modèles ultracompacts et résistants « format destinés à de la signalétique dans les points de vente. Oki se singularise quant à lui avec des imprimantes arts graphiques contenant de l’encre blanche particulièrement adaptées à ce marché, pour de la vitrophanie, ou de la personnalisation d’objets. L’attrait des appareils nomades Brother, quant à lui, génère de gros chiffres d’affaires avec les petites imprimantes portables qui fonctionnent au moyen de rouleaux de papier thermique ou avec des étiquettes, destinées à l’édition de codes-barres pour de la logistique, par exemple. « 30% de la population active est mobile », rappelle Thierry Mesplé, chef de groupe marketing produit chez Brother. Ces modèles ultracompacts résistants, qui incorporent batteries et WiFi, sont disponibles en différents formats compris entre le A4 et le A7, et semblent tout à fait convenir aux commerciaux itinérants des entreprises. La mobilité tirant aujourd’hui le marché de l’IT, les revendeurs disposent là d’un type de produit a priori à fort potentiel. L’industrie et la logistique constituent également un domaine de l’impression où les opportunités sont nombreuses. De par leur 72 EDI n°24/Décembre 2012 - Janvier 2013 Thierry Mesplé, chef de groupe marketing produit chez Brother. L’i-Sensys MF8380Cdw de Canon est une multifonction laser couleur quatre-en-un. Outre ses 20ppm, le Quick-First Print réduit la latence de la première sortie à quelques secondes. Compatible réseau, elle offre une impression sécurisée, 4 touches de raccourci et consomme 76% moins que la moyenne de sa catégorie. Prix : 447 € HT. robustesse, les imprimantes matricielles continuent d’être indétrônables sur ce segment. Enfin, des constructeurs développent des gammes d’imprimantes et de multifonction dédiées au secteur médical. Oki innove avec des équipements pour l’impression d’examens radiologiques, écographies, scanners ou IRM et qui embarquent le protocole Dicom (lequel recouvre les spécifications s’appliquant à l’archivage et à la transmission en réseau des fichiers numériques créés lors desdits examens), offrant aux praticiens et centres médicaux d’importantes économies. ● LA DÉMATÉRIALISATION POUR S’INVENTER UN NOUVEL AVENIR DANS L’IMPRESSION Produit quatre-en-un, la multifonction couleur Ricoh MP C305 SPF arbore un écran à interface personnalisable selon les usages les plus fréquents. D’un format A4 compact, elle offre un disque dur de 1 Go, une vitesse de 30ppm et accepte un grammage maximal de 220 g/m². Prix : 3000 € HT. Impression et dématérialisation font bon ménage. La seconde fait de plus en plus partie du processus de la vie du document dans les entreprises. De fait, on enregistrerait des croissances annuelles de près de 20% sur ce marché : 450 000 scanners A4/A3 professionnels auraient été vendus dans la zone EMEA en 2011. « Côté confort, rapidité et qualité du traitement de l’image, les scanners à plat dédiés s’avèrent plus indiqués que les multifonction, surtout pour une utilisation régulière et des gros volumes, dans une démarche professionnelle incluant la mise en place d’un processus de numérisation et une intégration dans le workflow de l’entreprise », affirme Klaus Schulz, le responsable marketing EMEA de la division scanners de documents chez PFU Fujitsu. L’offre peut en effet générer des marges intéressantes pour les revendeurs-intégrateurs, dès lors que ceux-ci développent une activité autour de la commercialisation de projets d’intégration de solutions de numérisation dans le workflow des clients. « Les politiques de numérisation intégrées au processus de l’entreprise concernent les grands comptes, mais aussi, progressivement, des PME désireuses d’optimiser le traitement de l’information dans leur process métier », indique Klaus Schulz. Le coût moyen d’acquisition d’un scanner combiné à une licence de solution de gestion de documents avoisinant les 1 500 euros par siège, lesdites PME devront être convaincues que le retour sur investissement se traduisera par un meilleur accès à l’information. En attendant que la dématérialisation devienne une priorité en entreprise, les volumes d’impression ne se ressentiraient pas de l’impact de la numérisation des documents, assurent les fabricants du secteur. Avec une consommation annuelle de 1,1 million de tonnes dans les bureaux français, le papier reste au centre des processus de traitement et d’échange d’informations des entreprises, malgré la dématérialisation. |