E.D.I. n°23 novembre 2012
E.D.I. n°23 novembre 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°23 de novembre 2012

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Partenaire Media Publishing

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 148

  • Taille du fichier PDF : 38,4 Mo

  • Dans ce numéro : Visioconférence, une arme anticrise

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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74 EDI n°23/Novembre 2012 Dossier Vidéosurveillance [Logiciels] LOGICIELS DES FONCTIONS AMENÉES À DISPARAÎTRE ? Le logiciel reste une valeur considérable pour les revendeurs au vu des possibilités d’installation, de paramétrages et de maintenance qu’il offre. Toutefois, de plus en plus de fonctions logicielles, surtout celles liées à l’analytique et au traitement des flux vidéo, seront déportées, peut-être un manque à gagner pour le réseau de distribution… La composante logicielle est extrêmement importante pour un revendeur car elle constitue pour leur client l’interface homme-machine. C’est une valeur ajoutée essentielle dans un système de vidéosurveillance », indique Grégory Pittet, responsable marketing pour l’Europe du Sud et de l’Est chez Sony, qui vend une large gamme de caméras sous la marque Ipela. Ainsi, la majorité des fabricants de caméras IP proposent une solution logicielle de gestion de la vidéosurveillance qui répond à divers besoins et à diverses cibles, du particulier aux grandes entreprises, à l’instar de Canon avec RM-9, Axis avec Camera Station, Bosch avec Video Management System, Sony avec RealShot Manager, MyvisionCam de Heden, ViewCam de D-Link ou encore la suite i-Pro de Panasonic. Face à ces fabricants, on trouve des plates-formes ouvertes de gestion de la vidéosurveillance basées sur des protocoles standards comme le géant Genetec avec sa gamme Omnicast, capable de prendre en charge à la fois des caméras IP mais aussi analogiques, Seetec ou Milestone avec sa solution XProtect, sans oublier des acteurs plus confidentiels comme eboo. De nombreux logiciels propriétaires Pour un revendeur, la valeur ajoutée d’une solution logicielle de gestion de la vidéosurveillance est incontestable. Elle réclame un savoir-faire dans le paramétrage et la configuration de la solution. En effet, les besoins en termes de gestion vidéo varient selon le nombre de caméras, les exigences de performance, les préférences Axis commence à fournir gratuitement certaines applis et oriente ses revendeurs vers les services. de plate-forme, l’évolutivité et la possibilité d’intégration à d’autres systèmes, sans oublier l’hétérogénéité du parc de caméras. Ce dernier point est important car la majorité des fabricants de caméras vendent des solutions de gestion de la vidéosurveillance propriétaires qui ne prennent pas en charge les caméras concurrentes. Le software déporté dans la caméra « L’avantage d’une solution propriétaire est qu’elle exploite à 80% les possibilités de la caméra comparée aux plates-formes plus ouvertes qui, certes, offrent plus de compatibilité, mais exploitent entre 20 et 30% les fonctions de la caméra », reconnaît Grégory Pittet, avant d’ajouter : « chez Sony, nous avons fait le choix d’une solution plutôt ouverte car notre objectif en tant que généraliste est de Une solution logicielle de gestion de la vidéosurveillance réclame un savoir-faire dans le paramétrage et la configuration. Une vraie valeur ajoutée pour les revendeurs. Philippe Gobert, responsable marketing et technique des produits de vidéosurveillance chez Panasonic France. Certains éditeurs proposent des solutions logicielles qui préparent déjà à la caméra IP de demain… »
couvrir tous les besoins ». Pour Laurent Caro, directeur commercial d’Axis, si le logiciel apporte aujourd’hui une certaine valeur ajoutée aux revendeurs, cette partie software (concernant l’analyse, le traitement et l’enregistrement) est et sera de plus en plus déportée dans la caméra. Ces fonctions logicielles dites intelligentes exploitent les ressources matérielles présentes dans les caméras elles-mêmes dites intelligentes. « Certains éditeurs proposent des solutions logicielles qui préparent aux fonctions de la caméra IP de demain », conclut Philippe Gobert, responsable marketing et technique des produits de vidéosurveillance chez Panasonic France. Preuve que les temps changent, Axis ou Mobotix commencent à fournir gratuitement certaines applications et orientent de plus en plus leurs revendeurs vers les services. ● Dossier Vidéosurveillance [Logiciels] TROIS QUESTIONS À ALEXANDRA BERBERIAN, DIRECTRICE DE LA COMMUNICATION ET FORMATION CHEZ BOSCH SECURITY « Les certifications IP ne sont pas imposées. En revanche, elles sont de plus en plus recommandéeset reconnues » L’E.D.I. : Où se situe la valeur ajoutée dans le domaine en matière de vidéosurveillance ? A.B. : La valeur ajoutée se trouve dans la connaissance technique lors de la prescription d’un système, mais aussi dans l’interopérabilité entre les produits IP des différents constructeurs. Les logiciels de gestion multiproduits comme BVMS (Bosch Video Management System) ou BIS (Building Integration System) représentent aussi une forte valeur ajoutée pour les revendeurs. À ce titre, Bosch s’oriente vers une offre globale intégrant ses gammes de produits intrusion, accès, sonorisation et vidéosurveillance. L’E.D.I. : Quelle est la place du numérique et de l’analogique dans le domaine de la vidéosurveillance ? Quelles sont les tendances techniques ? A.B. : Nos ventes s’orientent plus vers l’IP que vers l’analogique. On remarque une volonté d’investir dans les produits réseaux pour les raisons de technologie évolutive et aussi pour les nouvelles applications iPad ou iPhone. Même le secteur du retail dispose aujourd’hui de son petit système de vidéosurveillance IP. La tendance s’oriente clairement vers la technologie HD, les applications mobiles sur les systèmes, l’interopérabilité (via le forum industriel ONVIF) et l’analyse d’images de plus en plus performante (IVA). L’E.D.I. : Que proposez-vous à vos revendeurs ? Les certifications sont-elles nécessaires dans ce domaine ? A.B. : Nous proposons des formations ainsi qu’une présence terrain de spécialistes systèmes grâce à une équipe technique dédiée. Côté certification, aujourd’hui rien n’est imposé. En revanche, les certifications IP sont de plus en plus recommandées et reconnues. D’ailleurs, des demandes dansce sens se retrouvent de plus en plus dans les cahiers des charges. C’est pourquoi notre centre de formation Bosch Security Academy a mis en place des sessions IP, dont une dédiée à des examens portant sur les connaissances IP liées à nos produits.



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