L’écran d’affichage dynamique ET5500L chez Elo Touch Solutions. 42 EDI n°23/Novembre 2012 Actus salons Dans ce marché de niche au fort potentiel en valeur ajoutée, on peut escompter 30% de marge « de 3000 euros. Baptisée HP RP7, cette nouveauté se compose d’une connectique très riche dissimulée derrière une trappe en face avant, de manière à y brancher aisément une imprimante, un lecteur de codes-barres ou un écran de visualisation du client à deux lignes. Son écran de caisse est disponible en 15 ou 17 pouces en technologie tactile capacitive ou résistive, tandis qu’un autre, dit « de point de vente », destiné à afficher des messages publicitaires, a une diagonale de 10 pouces. Moins d’attente, plus de moyens de paiement Toshiba répond aux attentes des commerçants indépendants cherchant à optimiser leur surface de vente. Notons qu’après le rachat de la division TPV Hardware d’IBM, le constructeur affiche de grandes ambitions sur ce secteur. Sa solution Willpos ST-C10 est un terminal de paiement de faible encombrement. « La compacité de ce système d’encaissement complet est sans équivalent. Il intègre en outre des options réseau sans fil et kit batteries offrant l’autonomie nécessaire à des ventes nomades », souligne Bruno Schmid, directeur division distribution chez Toshiba. Mesurant 27,4 x 27,3 x 16 cm, ce modèle embarque un processeur Intel Atom 1,66 GHz et 1 Go de mémoire ainsi qu’un écran 10,4 pouces couleur Le retail aiguise l’appétit de l’IT IBM, Microsoft, Fujitsu, Intel, Motorola, Cegid, Epson, Philips, Toshiba, Zebra Technologies… nombreux sont les acteurs des NTIC décidés à s’attaquer au marché du retail en France. Quatre ans après s’être lancé dans cette activité, le groupe HP en a fait un objectif prioritaire. « Une grosse partie de notre chiffre d’affaires est consacrée à la R & D dans ce domaine, témoigne François Levavasseur, son country retail solutions manager personal systems group. Cela nous a permis de devenir un vrai fabricant de caisses enregistreuses, et non de simples PC transformés pour le retail. » La stratégie de l’entreprise américaine est de devenir l’un des deux principaux fournisseurs du secteur d’ici à 2015. Pour cela, HP compte s’appuyer sur le channel, excepté pour les hypermarchés, qu’il veut adresser en direct. « Notre réseau est encore en phase de construction et nous cherchons à recruter des partenaires informaticiens capables de commercialiser et d’intégrer nos caisses enregistreuses, dans une relation gagnant-gagnant », indique François Levavasseur, avant de préciser : « les revendeursintégrateurs IT qui veulent distribuer nos solutions retail doivent se former au préalable pour acquérir la compétence que tactile à technologie résistive. Il peut être complété par une imprimante intégrée et un afficheur client LCD en option ou par un lecteur optique de type scanner ou douchette à codes-barres. Fournie avec ou sans logiciel, la machine est interfacée avec les applications de plusieurs éditeurs. Son prix n’excède pas 1500 euros, sans les options. « Nos partenaires peuvent espérer réaliser 30% de marge avec ce produit, en assurant des services comme la téléassistance ou encore la télémaintenance », affirme le porte-parole du fabricant japonais. La révolution est également en marche dans les caisses automatiques. Le double objectif requiert ce marché. Une fois la certification obtenue, ils trouveront à nos côtés des opportunités d’affaires pour pérenniser leur business. » À l’échelle européenne, celles-ci se traduiraient par un CA de 2,5 milliards d’euros uniquement sur le hardware. Quant à l’Hexagone, on estime que les commerçants sont contraints de renouveler chaque année près de 90 000 TPV. Une carte à jouer à fond… la caisse, à laquelle s’ajouteront les atouts mobilité, miniaturisation et interactivité des prochaines nouveautés technologiques. François Levavasseur, country retail solutions manager personal systems group d’HP. Le TPV Willpos C10 de Toshiba. de réduire le temps d’attente et d’offrir un maximum de choix de moyens de paiement se concrétise en effet par la multiplication des solutions de « self-scanning » et de « self-check-out ». Ces matériels d’encaissement commencent à se répandre dans les boutiques de proximité. On en compterait déjà 7500 en France, soit 4% du parc de systèmes d’encaissement. Des dispositifs indispensables Pour ces commerces – mais aussi pour la réservation, l’achat ou le rechargement dans les secteurs de la restauration, de la téléphonie ou du spectacle –, le spécialiste du libre-service MoneyLine fabrique des bornes de paiement par carte bancaire, par espèces ou par titres chèques ou tickets restaurant. Sa solution compacte MK1030 est vendue clés en main 5700 euros avec une configuration complète comprenant un PC industriel et un logiciel dédié, un écran tactile et une imprimante de reçus. « Nos produits automatisent certaines tâches afin d’optimiser les flux clients dans les magasins, explique Vincent Bernard, responsable marketing chez MoneyLine. Dans ce marché de niche au fort potentiel en valeur ajoutée, entre l’installation, le conseil, les logiciels et la maintenance, on peut escompter 30% de marge ». Au même titre que les hypers, ces dispositifs, associés aux nouvelles fonctionnalités informatiques de back office qu’ils offrent pour la gestion du point de vente, deviendront bientôt des outils dont les petits détaillants de centre-ville ne pourront pas faire l’économie. ● |