E.D.I. n°22 octobre 2012
E.D.I. n°22 octobre 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°22 de octobre 2012

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Partenaire Media Publishing

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 134

  • Taille du fichier PDF : 49,3 Mo

  • Dans ce numéro : Un nouveau regard sur l'affichage

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Avec environ 200 000 pièces vendues en France, le marché B to B du vidéoprojecteur enregistrera une croissance de 15% cette année, à en croire le cabinet FutureSource Consulting. Les valeurs des produits y sont, par ailleurs, relativement élevées, puisque l’on évalue à 1000 € le prix moyen d’un appareil. Si les pros de l’image et du son se concentrent plutôt sur le home cinema ou l’événementiel, en commercialisant des modèles très sophistiqués, les revendeursintégrateurs informatiques ciblent davantage les entreprises avec des projecteurs plus aisés à installer dans les règles de l’art audiovisuelles. 50 EDI n°22/Octobre 2012 Dossier Affichage [Vidéoprojecteurs] VIDÉOPROJECTEURS LES REVENDEURS PEUVENT EN METTRE PLEIN LES YEUX Les écrans plats de grande taille ont beau arriver en force, les vidéoprojecteurs continuent de gagner du terrain dans les entreprises. Porté par l’innovation, le marché veut séduire les clients et les revendeurs IT grâce à des modèles de qualité et accessibles aux non-spécialistes de l’audiovisuel. « Très intéressants par leurs marges élevées, les modèles haut de gamme sont de plus en plus faciles à piloter », souligne Nabil Boujri, sales manager France chez Barco. Pour le channel IT, les équipements concernent surtout l’équipement de salles de réunion ou de classes, avec l’intégration graduelle de fonctions interactives. De nombreuses technologies ont ainsi fait leur apparition au cours de ces dernières années. En premier lieu, pour le segment de l’éducation, la demande porte sur des projecteurs à courte ou ultracourte focale et interactifs, au moyen de capteurs infrarouges. Dans le corporate, la tendance est au renouvellement. BARCO LANCE CLICKSHARE POUR PARTAGER L’AFFICHAGE De format vertical, le vidéoprojecteur à ultracourte focale PJ WX4130 de Ricoh a une vocation mobile. Il peut être placé à seulement 11,7 cm d’un mur de projection. Une version pour installations fixes vient de sortir. Qu’on utilise un vidéoprojecteur ou un grand écran, on reste toujours cantonné dans un mode d’affichage classique où une personne diffuse pendant que les autres regardent. Lors d’une présentation ou une projection, c’est suffisant. Mais dans certains cas, pouvoir partager le mode de projection entre différents utilisateurs offre un confort inestimable (formation, réunion autour d’un même projet, etc.) C’est ce que propose la célèbre marque Barco avec son produit ClickShare. Son principe est simple : chaque personne présente dans la salle reçoit un module USB qui – sans êtr e obligée d’installer un logiciel au préalable – peut récupérer les images d’un ordinateur et les transmettre par WiFi à un récepteur relié au vidéoprojecteur où à l’écran qui reproduira les images de l’ordinateur. Chaque utilisateur peut prendre la main sur l’affichage en appuyant sur le bouton de son module. Il est même possible d’afficher simultanément plusieurs images. De nombreuses entreprises peuvent être intéressées par ce produit pour équiper leurs salles de réunions et le mode de distribution indirecte de Barco offre une belle opportunité pour les revendeurs et intégrateurs, d’autant que le prix produit est plutôt motivant car commercialisé aux alentours de 5 000 € HT. Malgré l’arrivée des écrans plats de grande taille, les projecteurs intéressent toujours les entreprises, essentiellement en raison d’une plus grande diagonale d’affichage et de prix plus abordables – à partir de 500 € , contre 5 000 € pour un écran 65 pouces. Car la crise est passée par là, et les tarifs baissent, sans s’effondrer toutefois, sous l’effet des innovations. « On peut faire de très bonnes marges avec les produits de qualité supérieure », assure Emmanuel Bousquainaud, chef de gamme projecteurs chez Canon. Autre bénéfice tiré des avancées technologiques, les revendeurs informatiques, déjà effrayés par la largeur de l’offre (entre tri-LCD, DLP, SXRD, tri-DLP, etc.), n’ont plus à craindre la difficulté d’installation et d’utilisation des matériels, qui les a longtemps écartés de la vente, alors chasse gardée des spécialistes de l’audio et de la vidéo. « Suivant les modèles de vidéoprojecteurs, les paramétrages sont devenus plus simples et plus rapides », se félicite Vanessa Cesari, chef de produits chez Ricoh. La fonction lens shift, par exemple, qui déplace l’objectif verticalement ou horizontalement pour aligner la projection avec l’écran
ou corriger l’effet trapèze, se généralise. En outre, les changements manuels des modes de luminosité High, Standard et Economy ont été remplacés par des réglages automatiques en fonction du contenu détecté par le vidéoprojecteur lui-même (présentations, videos, etc.) « Des options comme les entrées USB ou le WiFi sont de plus en plus prévues dans les produits de nouvelle génération, afin de mieux répondre aux besoins Le vidéoprojecteur d’installation LCOS WX6000 de Canon est à optiques interchangeables. Les menus intuitifs de calibrage standard et les modes d’image préparamétrés rendent son installation et ses réglages accessibles aux non-spécialistes de l’audiovisuel. Le VPL-DX120 de Sony (420 € HT) s’adresse plutôt aux PME. Très simple à installer et à utiliser, cette nouvelle série de projecteurs d’entrée de gamme se décline en plusieurs luminosités et avec un large choix d’options (WiFi, réseau, USB, etc.) pour s’adapter à différents usages. Dossier Affichage des utilisateurs », indique par ailleurs Coralie Lahure, chef de produit vidéoprojecteur chez Acer. Aussi attendue par les installateursmainteneurs, en quête de fiabilité, que par les clients finaux, sensibles au retour sur investissement, l’évolution des produits concerne deux points névralgiques : diminuer la consommation d’énergie – moins de 200 W chez certaines marques – et augmenter la longévité de la lampe du vidéoprojecteur. « On est passé en quelques années de trois mille heures à sept mille heures », indique Thomas Issa, chef produits display chez Sony France. Enfin, d’énormes progrès ont été accomplis pour améliorer le confort visuel. Si les résolutions SVGA, XGA et WXGA constituent toujours le gros du marché, le 1 920 x 1 080 et le WUXGA (1 920 x 1 200) sont de plus en plus accessibles et procurent une excellente qualité d’image. Bien inférieure cependant au niveau de détails et à l’effet de profondeur des nouveaux modèles 2K et 4K, respectivement deux fois et quatre fois le Full HD. Mais il s’agit là d’appareils au prix situés sur le haut du panier et encore réservés à une élite de revendeurs et de consommateurs. ●



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