Douane Magazine n°8 nov 16 à avr 2017
Douane Magazine n°8 nov 16 à avr 2017
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°8 de nov 16 à avr 2017

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Douanes et Droits Indirects

  • Format : (180 x 260) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 4,4 Mo

  • Dans ce numéro : la douane vous aide à exporter.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Pensez multimodal. Vous souhaitez exporter via un port ou un aéroport ? Vous avez besoin pour cela d’acheminer vos produits par un autre mode de transport (train, barge, camion…) ? Vous ou votre prestataire de transport pouvez bénéficier de solutions douanières adaptées au transport multimodal. Le contrat de transport unique (CTU) et le transit vous permettent, en effet, d’acheminer vos marchandises de bout en bout, sous couvert d’un document unique. Le CTU est défini à l’article 329 § 7 du Règlement d’Exécution (UE) 2015/2447 de la Commission du 24 novembre 2015. C’est un contrat se terminant dans un pays tiers qui permet d’assurer la sortie des marchandises du territoire douanier de l’Union (TDU) par les sociétés de chemin de fer, les opérateurs postaux, les compagnies aériennes ou les compagnies maritimes. Ainsi, le bureau de douane auprès duquel 32 le CTU est établi peut être considéré comme bureau de sortie du TDU. Ce bureau est donc habilité à effectuer les formalités de sortie. Le CTU présente également les avantages suivants  : il n’y a qu’une seule compagnie de transport (ferroviaire, maritime, aérienne ou postale) qui prend en charge l’acheminement des marchandises à destination du pays tiers ; la compagnie de transport est partie au contrat et en assume les obligations, en particulier la responsabilité juridique envers la douane en cas d’irrégularité. Le CTU peut se matérialiser sous plusieurs formes  : connaissement maritime, lettre de transport aérien, document multimodal de transport… Des facilitations douanières sont également accordées au transport multimodal en matière de transit. Le code des douanes de l’Union (CDU) favorise le transport multimodal en reconnaissant le conteneur comme une unité de transport. Une même déclaration de transit peut ainsi couvrir le transport de 1 à 999 conteneurs par différents modes d’acheminement, pour autant que le lot de conteneurs soit identique d’un bout à l’autre de la chaîne. Le règlement d’exécution (UE) 2015/2447 de la Commission du 24 novembre 2015 prévoit aussi qu’une seule déclaration de transit est nécessaire pour couvrir un transport conteneurisé quel que soit le nombre de moyens de transport actifs utilisés. Ce schéma est également applicable aux transports conteneurisés incluant des chargements/déchargements intermédiaires n’affectant pas les marchandises placées sous transit. La convention relative au transport international routier (TIR) promeut elle aussi le transport multimodal. En effet, une marchandise conteneurisée peut emprunter plusieurs modes de transport sous couvert du même carnet TIR.
2. Sécurisation. Accédez à de nouveaux marchés avec le passeport TIR/Transit Commun. Vous souhaitez exporter vers l’Iran et ne parlez pas farsi ? On vous demande de déposer une caution pour la traversée de la Mongolie ? Vous ne connaissez pas la réglementation douanière russe et craignez d’être bloqué en frontière ? Exporter sa marchandise, c’est devoir se conformer à des exigences douanières, plus ou moins maîtrisées, tout au long de la phase d’acheminement du produit et jusqu’à sa réception par le client. Pour limiter les entraves et repousser toujours plus loin les frontières douanières, une solution  : le recours au transit avec nos pays partenaires. La France est signataire de deux conventions de transit  : la convention de transit commun, applicable à 35 pays (essentiellement en Europe de l’Est et les Balkans) ; la convention TIR, signée entre 70 pays, dont la République populaire de Chine depuis 2016. L’objectif est identique pour chacune  : constituer une procédure douanière permettant la circulation de marchandises entre différents territoires douaniers en suspension de tous droits, taxes et autres mesures, sous couvert d’un unique document et d’une garantie internationalement reconnus. Cette uniformisation de la réglementation douanière sur l’ensemble de l’itinéraire participe de la maîtrise du risque douane. En limitant les formalités d’entrée exigées dans les pays tiers, le transit réduit le délai d’immobilisation des marchandises en frontière. C’est un gain de temps, d’argent et surtout un client livré plus rapidement. En tant qu’exportateur, le transport de vos marchandises sous transit vous permet  : d’identifier clairement les responsabilités de chacun des acteurs (transporteur, titulaire du régime du transit, destinataire) à l’égard de la douane, gage de sécurité juridique et financière ; de garantir l’authenticité, l’intégrité physique et la non-substitution des produits livrés à votre client, au moyen du scellement du moyen de transport par la douane française ou par des opérateurs autorisés. Le transit s’applique majoritairement, dans un cadre international, au transport routier. Sa réglementation s’est néanmoins adaptée au cadre intermodal de la logistique moderne. Ainsi, quel que soit l’instrument juridique utilisé (transit commun ou TIR), le pré et/ou postacheminement d’une marchandise conteneurisée peut s’effectuer sous couvert de la même déclaration que celle déposée pour le transport principal. Un véritable passeport de la marchandise dans le monde ! « Avec les conventions TIR et de transit commun, donnez à votre marchandise un véritable passeport pour le monde entier. » 33



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