Pour commencer, pouvez-vous nous présenter votre service et son environnement ? C.H. : Le service de la viticulture d’Angers-Saumur est implanté au cœur du vignoble du Val de Loire qui s’étend du pays Nantais à la région Centre. Avec plus de 85 vins d’Appellation d’Origine Contrôlée, c’est l’une des seules régions de France qui produise tous les types de vins (rouges, rosés, blancs, de secs à liquoreux ou effervescents) à partir d’une grande diversité de cépages et de terroirs. Le service de la viticulture est implanté sur 3 sites : Angers, Saumur et Thouarcé. L’activité du service s’exerce essentiellement sur les départements du Maine-et-Loire, de la Vienne et des Deux-Sèvres, mais également jusqu’en Normandie et l’Ouest Parisien. La superficie plantée en vigne de notre secteur est d’environ 20 000 hectares pour une production annuelle de plus de 1,1 million d’hectolitres. En 2017, les déclarations liées à la production seront obligatoirement dématérialisées : quels sont les enjeux pour votre service ? La dématérialisation des déclarations nous permettra de réorienter notre activité vers les tâches d’assistance, de soutien et de conseil aux viticulteurs, tout en assurant la gestion des 18 1 300* viticulteurs commercialisants et 1 200 non commercialisants. 43* négociants-vinificateurs et 2 caves coopératives. 3. Dématérialisation. Interview. Christian Huber, chef du centre de viticulture d’Angers-Saumur opérateurs et du potentiel viticole. Le renforcement de notre mission de contrôle des exploitations viticoles par un ciblage pertinent et de contrôle physique des parcelles grâce à des outils de géolocalisation constitueront un gage supplémentaire de la qualité de la production viticole du bassin ligérien. La dématérialisation étant, de surcroît, un enjeu fort de la compétitivité de la filière viticole du bassin de la Loire, notre objectif sera d’amener progressivement, au cours de 2016, un maximum d’opérateurs à utiliser les téléprocédures. Quelles sont les actions menées ou qui vont être menées afin de préparer cette échéance ? Nous rencontrons régulièrement les organismes professionnels qui sont eux aussi « moteurs » dans la démarche de dématérialisation. Nous travaillons également en concertation avec les administrations partenaires de la filière viticole (comité régional de l’INAO, FranceAgriMer, DIRECCTE, DGFIP, préfecture, mairies…) pour diffuser largement les informations intéressant la profession. Et surtout, au quotidien, toute l’équipe est mobilisée pour accompagner les viticulteurs dans l’utilisation des téléprocédures. En début d’année 2016, le service de la viticulture d’Angers-Saumur, en collaboration avec celui de Nantes et avec le Pôle d’action économique (pae) de la direction régionale des Pays de la Loire, participe à des salons professionnels à Angers (salon technique pour les matériaux viticoles et arboricoles (SIVAL) du 12 au 14 janvier et salon des Vins de Loire du 1er au 3 février). Enfin, et afin d’être le plus efficient possible au 1er janvier 2017, l’ensemble des agents devra se former à toutes les téléprocédures qui seront proposées. Comment envisagez-vous concrètement l’accompagnement des opérateurs en 2017 ? Nous poursuivrons l’accompagnement individuel offert à chacun des viticulteurs. « Toute l’équipe est mobilisée pour accompagner les viticulteurs dans l’utilisation des téléprocédures. » * Gérés par le centre de viticulture d’Angers-Saumur. |