Découverte. Interception de tortues protégées par les douaniers de Sète Le 28 avril 2014, les douaniers du port de Sète ont saisi 70 tortues vivantes de l’espèce Tesdudo Graeca lors du contrôle d’un véhicule à la sortie du ferry. Les animaux ont été découverts dans deux sacs de sport placés dans le compartiment moteur du fourgon en provenance directe de Nador au Maroc. Les tortues ont été prises en charge par une association spécialisée. 22 1 392 animaux vivants saisis en 2014. Certaines espèces protégées de plantes ou de parties d’animaux en voie de disparition sont ainsi incorporées dans ces produits, soulevant la polémique autour des trafics particulièrement lucratifs qui tirent profit de ce commerce (trafic de parties de tigres, d’ours, etc.). 3/L’action de la douane dans la protection des espèces protégées : des résultats significatifs Sur les 3 dernières années, la DGDDI a ainsi réalisé en moyenne 550 contentieux par an. En 2014, la douane, fortement mobilisée dans la protection des espèces menacées d’extinction, a saisi 1 392 animaux vivants protégés par la convention de Washington. Bien que les infractions à la CITES soient de nature très variée, les constatations se réalisent principalement sur le vecteur aérien et dans le fret, y compris le fret postal et express. Ainsi, la faune marine (mammifères marins exclus) représente le plus grand nombre de contentieux, suivie des reptiles, des mammifères, de la flore et des oiseaux. Saisie exceptionnelle d’ivoire à Roissy Le 1er mai 2015, les agents de la cellule de ciblage du fret de Roissy ont contrôlé une expédition en provenance de Kinshasa (République Démocratique du Congo) et à destination d’Hanoï (Vietnam). Cette expédition composée de 2 caisses en bois portait sur 37 morceaux de défenses d’ivoire, pour un poids total de 136 kg. En l’absence de permis CITES, les agents ont relevé une importation sans déclaration de marchandises prohibées au sens de l’article 38 du code des douanes. Cette saisie d’ivoire est la plus importante réalisée ces dernières années et démontre l’implication de la DGDDI dans la lutte contre le commerce d’espèces protégées. 500 coquillages et coraux et 915 kg de mollusques protégés en 2014. |