Douane Magazine n°12 jan/fév/mar 2019
Douane Magazine n°12 jan/fév/mar 2019
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°12 de jan/fév/mar 2019

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Douanes et Droits Indirects

  • Format : (180 x 260) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 5,3 Mo

  • Dans ce numéro : entreprises, préparez-vous au Brexit !

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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Quelles sont vos principales missions auprès des entreprises ? Thibault ROUGELOT  : Nous apportons notre soutien et nos conseils aux entreprises engagées à l’international ou qui souhaitent développer leurs échanges avec l’extérieur, en permettant la mise en place de procédures personnalisées de dédouanement. Pour cela, nous les informons sur la réglementation douanière du code des douanes de l’Union et nous les accompagnons au travers de cellules conseil aux entreprises au plus près de leurs besoins par une analyse de leurs flux logistiques. Enfin pour celles qui souhaitent bénéficier des avantages d’un partenariat de confiance que symbolise le label d’opérateur économique agréé (OEA), les services régionaux d’audit procèdent à la certification. Autant de services gratuits pour l’entreprise. La région se place au premier rang en matière de dédouanement centralisé national (DCN) et en 2017 vous avez initié la création de clubs OEA. Quel bilan tirez-vous de ces mises en œuvre ? TR  : C’est l’occasion pour nous de démontrer toute l’étendue des services que nous proposons, dans une logique de simplification, Témoignage. Thibault Rougelot, Chef du pôle d’action économique de la direction régionale de Dunkerque. d’économies d’échelle et de gain de temps. Le dédouanement centralisé national (DCN), c’est la garantie d’un interlocuteur unique pour l’ensemble des formalités déclaratives et d’une fluidité du trafic. La certification OEA, c’est un traitement prioritaire et un allègement des contrôles qui reposent sur des garanties de sûreté. Un partenariat de confiance qui est devenu un avantage concurrentiel, puisque de plus en plus d’appels d’offres l’intègrent à leurs critères de sélection. Les clubs OEA qui regroupent essentiellement des professionnels du dédouanement, des transporteurs et de grandes entreprises, permettent d’apporter une information de qualité répondant à leurs attentes grâce à un questionnement préalable et favorisent un échange sur les bonnes pratiques. La perspective du Brexit suscite de nombreuses interrogations de la part des entreprises tournées vers l’international. Quelles sont leurs principales attentes et quel dispositif d’accompagnement leur proposez-vous ? TR  : Les entreprises ont raison de s’interroger sur le Brexit et ses conséquences. Elles cherchent avant tout à sécuriser leurs échanges. 4. Focus régional. Le pôle d’action économique de la direction régionale de Dunkerque assure une veille et un soutien réglementaire en faveur des entreprises. Il réalise par ailleurs de nombreuses actions d’information et de promotion. Difficile de s’y retrouver en période de négociation puis en période transitoire. Notre rôle est de les aider à appréhender la réglementation douanière pour anticiper les futures formalités mais aussi d’utiliser les outils réglementaires et techniques à notre disposition pour leur permettre d’optimiser le futur passage de la frontière. C’est pourquoi à l’issue de chacun de nos entretiens, à partir d’une analyse de leurs spécificités, nous leur proposons une feuille de route qu’elles ont toute liberté de suivre ou pas. L’objectif est de leur démontrer que la douane est un partenaire stratégique et qu’elles ont tout avantage à travailler avec nous. Car être bien préparé peut s’avérer être un avantage concurrentiel. Quel sont les points de vigilance à surveiller prioritairement, quand on commerce avec le Royaume-Uni ? TR  : Avant tout, il est essentiel d’intégrer dans son process, la formalité douanière. Plus elle sera anticipée, moins son coût sera important pour l’entreprise. Là intervient un autre paramètre  : est-il plus rentable de l’intégrer ou de la sous-traiter ? Il faut aussi bien identifier l’origine des marchandises importées, qui a des conséquences sur les droits de douanes, et se poser la question du paiement des droits. 41



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