www.directsoir.net ZOOM SUR… Le môme des cités a bien grandi. Aujourd’hui devenu réalisateur, écrivain et homme de théâtre, Samuel Benchetrit aime passionnément l’écriture et l’humilité. A l’occasion de la sortie en DVD de son second film, « J’ai toujours rêvé d’être un gangster », « Directsoir » l’a rencontré. Samuel Benchetrit, la nostalgie du néon Samuel Benchetrit, au 16 e Festival du film de Sarlat, le 14 novembre 2007. Dans ce film ou dans vos livres, vous semblez aimer parler des petits malfrats, des « ratés » … Samuel Benchetrit : Dans la vie, je préfère voir des gens qui réussissent. Mais il est plus intéressant de raconter l’histoire de quelqu’un qui rate, un peu comme dans les films italiens des années 1960, où une petite chose peut faire écrouler la vie d’un homme. Avec Jean Rochefort (qui joue dans le film,ndlr), même si nous venons de deux milieux différents, nous avons la même passion de la zone active. J’ai une vraie nostalgie du néon. Il y a des gens qui se sentent bien à la campagne, moi, les zones actives sont ma madeleine, elles me bouleversent. Aujourd’hui vous êtes reconnu. Vous tournez même avec des rock stars comme Arno ou Alain Bashung. Quel regard portez-vous sur votre parcours ? Avec Arno ou Alain Bashung nous nous sommes trouvé un point commun : la timidité. Les gens prennent parfois cette inhibition pour de la prétention, alors que l’on est impressionné ou mal à l’aise. En ce qui concerne ma réussite, je dois avouer que je ne regarde pas derrière moi, je tente d’écrire, sans me poser de questions. Jean-Louis Trintignant m’a dit un jour : « Un type qui croit qu’il y est arrivé, c’est qu’il ne SOUVENIR Jacques Brel, toujours présent VOYAGE Charles et Camilla au pays du Soleil-Levant voulait pas aller très loin. » C’est la vérité. Ecrivain, réalisateur, dramaturge… Quel est votre quotidien ? Mes enfants me donnent un certain équilibre et j’aime être près d’eux. Mon quotidien est assez calme et je vis de plus en plus en province. Pouvoir continuer à écrire, à faire ce que j’aime est ma seule force, mon seul capital. J’aime côtoyer les gens amoureux car ils ne sont pas dans la tiédeur, ils ont l’impression que rien ne peut arriver. Ils touchent à l’immortalité. Sur un tournage, c’est un peu pareil, on est enthousiaste, dans l’instant, loin de la réalité. Samuel Benchetrit, 26 septembre 2008. ■ Alors que l’on célèbre demain le 30 e anniversaire de la mort du célèbre chanteur belge, de multiples événements témoignent de l’amour intarissable dont il est l’objet par-delà les générations. Disparu à l’âge de 49 ans des suites d’un cancer du poumon, Jacques Brel repose aux îles Marquises, où il s’était installé à la fin de sa vie. Le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, Yves Jégo, s’est rendu sur l’île, hier, en compagnie de l’épouse de Jacques Brel, surnommée « Miche », aujourd’hui âgée de 81 ans. ■ Pour la première fois depuis vingt ans, l’héritier du trône de Grande-Bretagne se rendra au Japon à la fin du mois, en compagnie de son épouse Camilla. Au chapitre protocolaire, ils doivent rencontrer le Premier ministre, Taro Aso, et l’empereur Akihito. De manière plus informelle, le couple princier se rendra à Nara, l’antique capitale du Japon. V.I.P. 19 Bon anniversaire SIGOURNEY WEAVER Le lieutenant Ripley de la saga Alien fête aujourd’hui son 59 e anniversaire. C’est Woody Allen qui la dirige pour la première fois au cinéma en 1977 dans Annie Hall, alors qu’elle n’est encore qu’une actrice de théâtre et de télévision. Sa récompense majeure est son Golden Globe du second rôle, obtenu en 1989 pour son interprétation de Katharine Parker dans Working Girl, de Mike Nichols. Elle a en effet été nommée trois fois sans succès aux oscars. Elle doit faire un retour très attendu à la télévision dans la deuxième saison d’Eli Stone dans les prochaines semaines. CHANT LYRIQUE Placido Domingo chante en maya ■ Le célèbre ténor espagnol doit se produire samedi au Mexique, dans la péninsule du Yucatán, sur le site archéologique de Chichén Itzá. A cette occasion, Placido Domingo a décidé d’inclure dans son programme quelques pièces en langue maya, déjà remise à la mode par Mel Gibson dans son dernier film Apocalypto. Le chanteur a confié avoir invoqué le dieu maya de la pluie, Chaac, pour éviter les averses pendant le concert. MCMULLAN CO/SIPA