6 CATARINA ERIC/GAMMA/EYEDEA PRESSE EN COUVERTURE Dans le film Disco, l’acteur incarne Didier Travolta, un quadragénaire qui s’entraîne pour gagner un concours de disco... FRANCK DUBOSC EN MODE DISCO Sortez les combinaisons moulantes et les pantalons pattes d’ef’, la déferlante disco débarque sur les écrans de cinéma ! Après le succès de Camping (5 millions et demi de spectateurs), Fabien Onteniente revient avec une comédie déjantée, à mi-chemin entre The Full Monty et La fièvre du samedi soir. Franck Dubosc y campe Didier Travolta, un chômeur endetté jusqu’au cou, mais bien décidé à offrir des vacances à son fils loin des docks et des raffineries havraises. Pour cela, il ressort les talonnettes et les vestes à paillettes. Et surtout rappelle les copains, Walter le docker syndicaliste et Neuneuil, reconverti en vendeur chez Darty. L’objectif : reformer le trio qui fit fureur dans les années 1980 au Havre, les Bee Kings, pour remporter la Gin Fizz Académie, du nom du célèbre club disco de l’époque. Pas facile quand on a quarante ans et les muscles un peu rouillés. Heureusement la professeur de danse France Navarre (Emmanuelle Directsoir N°326/Mercredi 2 avril 2008 Très attendu, le nouveau film de Fabien Onteniente sort aujourd’hui, avec un Franck Dubosc en roi du dancing à l’aise dans cet univers de paillettes. Affublé d’un invraisemblable brushing, le comédien nous fait revivre la folie des années disco, une époque qu’il a bien connue. Le temps d’un pas chassé et de quelques « moulinettes de l’amour », il nous entraîne dans ses souvenirs. Béart) est de retour de New York pour reprendre en main tout ce petit monde. Au menu : leçons de danse classique, cours de disco et jogging intensif. Un training que les comédiens ont aussi dû s’imposer pour être au point devant les caméras : trois heures de cours par jour. « Jouer en dansant c’était très difficile, dit Franck. Le plus compliqué c’était d’être synchro, de danser en rythme à l’unisson. » Franck et ses acolytes s’en sortent bien : il y a du rythme, le déhanché est bon, la « moulinette de l’amour » (qui fit le succès des Bee Kings) est impeccable. Pour un peu, on se croirait revenu au temps des Bee Gees. Quand on le lui dit, Franck sourit : « Vous savez, le disco c’est comme un dopant. Le temps d’une soirée, on a l’impression d’être un dieu sur la piste de danse ! » Le comédien sait de quoi il parle : « Dans mon adolescence, il y a eu une période baba cool et une période disco. Et quand je repense à mon adolescence, c’est la partie disco qui scintille. » |