C.ERIC/GAMMA/EYEDEA P.BUCK/EPA W.TODA/SIPA Directsoir N°311/Mardi 11 mars 2008 14 V.I.P. ZOOM SUR… Ne pas se fier aux apparences. Dans la vie, le mystérieux Haïtien de la série « Heroes » n’a pas de pouvoirs mais parle beaucoup. L’acteur francophone Jimmy Jean-Louis, 40 ans, évoque sa carrière, ses héros et le football. Jimmy Jean-Louis, un héros très discret Quel effet cela fait d’être un héros ? Ça fait du bien ! Surtout quand on ne s’y attendait pas, dans le sens où je n’avais aucun rêve de devenir acteur, encore moins dans un show aussi populaire que Heroes, à Hollywood. Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir acteur ? C’est la continuité de ma vie qui m’a amené là où je suis. Comme vous le savez peut-être, je suis né en Haïti, sans presque rien, sans électricité, ce qui veut dire que je n’avais aucun repère concernant le monde artistique ou le monde du cinéma. Je n’avais pas de télévision. Ce n’est que plus tard, lorsque j’ai commencé à sortir en boîte à Paris, que j’ai commencé à côtoyer ce monde artistique. Vous avez commencé en étant mannequin. Oui, mais avant, j’ai commencé à travailler dans un théâtre musical. Puis après, je suis parti en Italie faire du mannequinat. Je suis ensuite allé en Afrique du Sud et en Angleterre. Puis je suis allé à Los Angeles pour me concentrer sur le métier d’acteur. Entre votre carrière de mannequin et votre rôle dans Heroes, êtes-vous abonné aux rôles de taiseux ? Oui, alors que je suis très bavard dans la vie ! C’est difficile, parce qu’en tant qu’acteur on a envie de s’exprimer et là je suis contraint de ne rien dire. Sur le plateau, on se moquait de moi, on m’appelait « celui qui ne parle pas ». J’ai donc attendu qu’on me donne Scarlett Johansson met des places de cinéma en vente pour la bonne cause. Cassel enfin gentil ? la parole. Il faut beaucoup de patience dans ce métier… Comment réagissent les gens quand ils vous croisent dans la rue ? Systématiquement, ils me demandent si je peux leur effacer la mémoire. Systématiquement, je dois leur dire « ce n’est qu’un show » ! Et puis, en France, les gens s’étonnent de me voir parler français. Ils ne s’y attendent pas. C’est pourquoi, je tiens beaucoup à ce qu’on le sache : le Haïtien que vous voyez dans Heroes vient de Paris ! Quand on joue un superhéros, est-ce que le retour à la réalité est difficile ? Pour certains, oui. Les gens s’attendent vraiment à ce qu’on utilise ces pouvoirs. Je ne donnerai pas de nom, mais je vois certains acteurs de la série qui y croient vraiment… Et vous, quels sont vos héros ? Il y en a pas mal. Il y a Nelson Mandela que j’ai eu la chance de rencontrer lorsque j’étais à Johannesburg. Après, j’apprécie ce que Toussaint Louverture a fait pour Haïti en lui donnant son indépendance. Il y a aussi l’acteur Sidney Poitier. C’est quelqu’un qui m’a vraiment inspiré pour faire ce métier. Il venait des îles, il a rencontré des difficultés, mais il ne s’est jamais découragé. Sinon, en tant que fan de football, Zidane ou Ronaldinho sont des personnes que j’admire. Vincent Cassel cesse d’être méchant Je joue au foot dans le club Hollywood United, au côté de Frank Lebœuf. Il y a pas mal d’acteurs aussi, comme Brandon Routh (Superman), Anthony LaPaglia (FBI : portés disparus) ou encore Jason Statham. On a tous des emplois du temps très chargés, mais on arrive toujours à se libérer pour jouer. Jimmy Jean-Louis, 6 mars 2008 Scarlett Johansson fait monter les enchères ■ L’actrice fétiche de Woody Allen sait prouver son engagement humanitaire et l’étendue de son imagination. En effet, Scarlett Johansson a décidé de mettre aux enchères sur eBay deux places pour l’avant-première hollywoodienne de He’s Just Not That Into You, film dans lequel on pourra prochainement voir la comédienne. Les propriétaires de ces places auront le privilège de défiler sur le tapis rouge à ses côtés. Avis aux amateurs : les enchères sont ouvertes jusqu’à demain. Le profit reviendra à Oxfam, association œuvrant contre la pauvreté dans le monde. ■ En pleine préparation du film inspiré de la vie de Jacques Mesrine, pour lequel il a pris près de vingt kilos, l’acteur Vincent Cassel s’est confié au magazine GQ (Gentleman’s Quarterly) sur l’orientation qu’il allait donner à sa carrière. « Jacques Mesrine, c’est « l’ultimate gangster », a déclaré le compagnon de Monica Bellucci. Après lui, j’arrête. Je clos le cycle des méchants. C’est un registre que j’ai suffisamment exploré. Je sais le faire. Je n’ai plus grand-chose à en attendre. » W.IAN/ABACA George Clooney, la bague au placard ■ Il y a quinze ans, George Clooney affirmait ne jamais vouloir se remarier ni vouloir d’enfants. C’était à la suite d’un divorce malheureux diront certains. En réalité, l’acteur comblé a confirmé dernièrement que le mariage et la descendance n’étaient vraiment pas faits pour lui. « J’ai dit ces trucs en 1993 et c’est resté vrai. La vérité, c’est que ce n’est pas une considération. Je ne pense pas que j’aurai des enfants, c’est une trop grande responsabilité » a confirmé dans une interview celui qui est devenu récemment messager de la paix pour l’ONU. BON ANNIVERSAIRE DAVID LACHAPELLE Connu et reconnu comme l’un des photographes les plus originaux, David LaChapelle fête aujourd’hui ses 45 ans. Il fut remarqué à 19 ans par Andy Warhol, alors rédacteur en chef du magazine Interview, qui publia des clichés de nus réalisés par ce jeune serveur du Studio 54, célèbre discothèque new-yorkaise de l’époque. Glamour et fantasque, le style de David LaChapelle a vite été repéré par le monde de la publicité et de la mode. Ainsi, en plus de ses ouvrages, de ses publicités pour les plus grandes marques et un documentaire, l’homme s’est essayé avec succès au genre du clip, et ce pour des artistes aussi divers qu’Elton John ou Britney Spears. INF/STARFACE GALLO/RETNAUS/STARFACE |