De ligne en ligne n°26 avr à sep 2018
De ligne en ligne n°26 avr à sep 2018
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°26 de avr à sep 2018

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Bibliothèque publique d'information

  • Format : (210 x 240) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 1,4 Mo

  • Dans ce numéro : l'émotion au bout des manettes !

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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sommaire page 3 vous avez la parole Un parfum à soi page 4 au Centre Claude Closky, donner forme au geste page 6 éclairage Contribuer à l’avenir, entretien avec Bernard Stiegler page 8 page 22 page 24 page 27 page 30 page 31 dossier  : le son ! Qu’est-ce que les Sound Studies ? entretien avec Philippe Le Guern Le son, un lien social par Jean-François Augoyard Artisan du son entretien avec Nicolas Becker À l’écoute du monde entretien avec Monica Fantini Les bonnes ondes de Mai 68 Dans la zone grise des armes acoustiques par Juliette Volcler ligne d’horizon Des bibliothèques de plus en plus vertes lire, écouter, voir L’émotion au bout des manettes venez ! Traduire László Krasznahorkai entretien avec Joëlle Dufeuilly Travailler, lutter, militer  : le fonds Ciné-Archives par Pauline Gallinari en bref votre accueil L’accès aux soins pour tous édito En ce début de printemps, la Bibliothèque publique d’information Du cœur à l’ouvrage a le plaisir de lancer le second cycle de sa programmation de films sous l’égide de la Cinémathèque du documentaire – À l’œuvre, être(s) au travail. Ce cycle thématique sera notamment l’occasion d’une plongée dans le fonds Ciné-Archives – un siècle de films faisant rimer travail ouvrier et conquête des droits sociaux. On mesure les évolutions radicales qui bouleversent le travail en lisant l’interview de Bernard Stiegler sur le « revenu contributif ». S’esquisse ici un modèle qui replacerait l’humain au cœur de l’activité productive  : redonner puissance et capacité d’agir aux individus, au service de l’intérêt de la collectivité et du devenir de la planète. Le travail créatif a une belle part dans ce numéro de de ligne en ligne  : de la traduction à la création d’univers sonores en passant par le jeu vidéo, il s’agit encore et toujours d’un lent et patient processus de transmutation de matériaux divers, mots, perceptions, idées, histoires, matières… À la lecture de l’interview de Joëlle Dufeuilly, la traductrice de László Krasznahorkai, on saisit ce qu’il entre à la fois de rigueur, d’austérité, et aussi d’écoute et de subtilité pour que s’opère ce miracle qu’est le passage d’un texte littéraire d’une langue à l’autre. Ces qualités sont aussi le propre du designer sonore ; un travail méconnu qui s’apparente là encore à une inlassable quête de justesse. La nouvelle édition de Press Start, festival annuel consacré au jeu vidéo qui se déroulera du 18 au 29 avril, sera l’occasion de vérifier que jouer est affaire sérieuse ; qu’à rebours des clichés sur l’abêtissement et l’addiction auxquels le jeu vidéo condamnerait inéluctablement ceux qui s’y adonnent, il s’agit d’une pratique culturelle aux vertus pédagogiques, cognitives, thérapeutiques, voire cathartiques lorsqu’à la manière du conte, il fait vivre des émotions fortes et provoque non seulement la peur ou la tristesse, mais aussi l’attachement et l’empathie. Favoriser la compréhension mutuelle, créer du lien, une belle ambition qu’à travers ses propositions de rencontres, de débats, de projections, d’ateliers, la Bpi s’attache à cultiver. Christine Carrier Directrice de la Bibliothèque publique d’information
photo J. Desjardins, F. Leroy, Bpi vous avez la parole Un parfum à soi Le temps d'un atelier, la Bpi a proposé de créer un parfum sur mesure, avec l’aide des professionnels de Maelstrom, laboratoire de parfum indépendant. Une expérience d’immersion dans la peau d’un parfumeur-créateur. Sébastien formateur k chez Chanel J’aime le parfum depuis toujours. À la base, j’étais sur la liste d’attente de l’atelier. Je suis quand même venu et j’ai eu l’opportunité d’y participer. Chacun a créé son propre parfum, sa formule rêvée. Les formateurs nous disaient ce qu’ils en pensaient, si on était sur la bonne voie. Ce que j’ai aimé, c’est la bienveillance des participants. Il y avait des personnes différentes  : de grands amateurs, des néophytes et des professionnels. J’ai beaucoup aimé ce melting-pot. Ô 6 Mathilde bibliothécaire Je suis venue parce que je connaissais mal le monde du parfum et que l’atelier était interactif. Durant celui-ci, on avait une grille avec plein de senteurs. On devait déterminer celles qui nous attiraient le plus, si on avait un coup de foudre olfactif ou, au contraire, une répulsion. Ensuite, on a commencé à faire des mélanges, un peu comme le petit chimiste, avec une éprouvette. Ce qui est compliqué, c’est qu’il suffit d’ajouter deux gouttes d’une senteur pour que tout se déséquilibre. C’était un atelier très joyeux. On était vraiment dans un processus créatif et tout le monde avait envie de continuer ! Magali chimiste dans les parfums J’ai eu connaissance de cet atelier par deux voies  : le Centre Pompidou parce que je suis adhérente et le Facebook de la revue Le Nez. Je travaille dans les parfums, mais plutôt côté chimie. Du coup, j’avais envie d’expérimenter la création et de découvrir comment formuler un parfum, avoir une petite expérience là-dedans. C’était intéressant de voir que chacun décrit différemment ses sensations olfactives, avec ses propres mots. Jacqueline chargée d’administration J’ai toujours envie de découvrir de nouvelles choses. Là, c’était l’occasion de ne pas rester derrière mon ordinateur, mais d’utiliser mon corps et, cette fois-ci, le nez. J’ai découvert un univers que je ne connais pas très bien. Petite, je tombais dans les pommes quand j’allais dans une parfumerie, donc c’était un défi à relever. On a assisté à une conférence sur l’histoire de la parfumerie. Ensuite, on nous a fait reconnaître des senteurs et on a pu faire notre propre parfum. Celui que j’ai créé a des notes très naturelles, je crois que je vais l’appeler « une promenade dans les bois ». Propos recueillis par Jérémie Desjardins, Florian Leroy et Caroline Raynaud, Bpi 3 vous avez la parole  : Un parfum à soi Fin



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