Actualité des partenaires Genilem Une étude sur Genilem offerte par M.I.S Trend Marie-Hélène Miauton, fondatrice et directrice de l’institut de sondages M.I.S Trend, a siégé au Comité de Sélection de Projets de Genilem (l’organe qui décide des bénéficiaires de l’accompagnement). Elle l’a quitté cette année en laissant un cadeau de taille : une étude sur l’image de Genilem et l’attente de ses stakeholders. Vous avez décidé de quitter le Comité de Sélection de Projets et de faire un cadeau à Genilem, pourquoi ? Marie-Hélène Miauton : J’ai jugé qu’il fallait renouvelé le CSP. De nouvelles personnalités du monde économique ont les compétences de juger des futures start-up et des futurs entrepreneurs. J’ai annoncé aux membres du Comité que je les quittais mais que j’avais envie de faire quelque chose pour Genilem, de témoigner que ce n’était pas un départ par inimitié ou jugement défavorable. J’ai voulu faire un petit cadeau et les seuls cadeaux que je puisse faire ont trait à mon métier. Comment se déroule une telle étude ? On est exactement dans une étude dite qualitative, méthode qui ne cherche pas à consulter des gens représentatifs pour ensuite en tirer des conclusions extrapolables à l’univers observé. C’est une étude qui va pécher des informations qui ne sont pas quantifiées mais qui vont donner des pistes, des atmosphères, des états d’humeur de la part de gens qui étaient capables de s’exprimer sur Genilem parce qu’ils y jouaient un certain rôle. C’est ce qu’on appelle des stakeholders. On a pris contact avec des gens qui appartiennent à la galaxie de Genilem mais qui n’ont, en aucun cas, été désignés par Genilem. Nous avons discuté avec eux à 14 Créateurs No 7 Marie-Hélène Miauton bâtons rompus selon un guide directif, soit en face-à-face, soit par téléphone pendant environ une heure. Ensuite, nous avons réalisé une synthèse de manière à pouvoir faire un rapport. Comment peut-on l’utiliser ? C’est une étude qui traite de l’institutionnel, elle permet de faire de la stratégie et non pas de la tactique. Elle va souligner les éventuels points qui ne correspondent pas au retour que l’on attend des personnes interrogées. La stratégie doit être établie au niveau de la direction générale pour, au besoin, remédier aux difficultés soulevées. L’étude Elle a été réalisée par des entretiens qualificatifs. Cette méthode permet une recherche en profondeur alors que l’autre, la quantitative, permet de chiffrer l’opinion des sondés. C’est pourquoi elle n’a porté que sur 14 personnes, toutes faisant partie des stakeholders de Genilem (accompagnés, ex-accompagnés, journalistes et politiciens). Les entretiens semi-directifs ont porté sur 4 thématiques : 1. L’image de Genilem 2. La satisfaction liée aux prestations ou à l’action générale de Genilem 3. La communication de Genilem 4. Le magazine « Créateurs » Le jugement général est positif. La légitimité et l’utilité de Genilem ne sont pas remises en cause. Au contraire, l’association semble de plus en plus indispensable pour faire face aux exigences croissantes en matière de gestion et de communication. L’accompagnement y est jugé excellent, bien que certains déplorent un manque de disponibilité des gestionnaires dû à une importante quantité de travail. La visibilité de Genilem est soulignée mais devrait être encore accrue en direction du très grand public. Sa bonne réputation dans le milieu des affaires fait l’unanimité. Sa gratuité, la durée de son accompagnement, de même que son réseau de parrains de l’économie privée complémentaire des structures de financement étatiques ont été distingués. La mission de Genilem est claire : aide au démarrage et à la pérennisation des projets soutenus. Frédéric Vormus |