COTE For Paris Visitors n°9 mars 2009
COTE For Paris Visitors n°9 mars 2009
  • Prix facial : 3 €

  • Parution : n°9 de mars 2009

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Les Editions COTE

  • Format : (240 x 300) mm

  • Nombre de pages : 120

  • Taille du fichier PDF : 21,8 Mo

  • Dans ce numéro : les vertues de l'optimisme.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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ART URBAN 94 URBAN PARIS ART Par Mireille Sartore et Kardiatou Sy Au salon artparis, photographie de Tiphaine Popesco, représentée par la galerie Vidal-Saint-Phalle, Paris. Valadon-Utrillo, unis par les liens du sang Valadon/Utrillo, united by blood ties PINACOTHÈQUE DE PARIS, PLACE DE LA MADELEINE, 8e. TÉL. 01 42 68 02 01 C’est la relation atypique de ce « couple » mère-fils qui est mis en lumière à la Pinacothèque jusqu’au 15 septembre prochain. Une relation au centre de tout un univers artistique, à cheval entre deux périodes, entre deux mondes, écartelé entre l’impressionnisme et l’art moderne. Elle, Suzanne Valadon, modèle occasionnelle et créatrice. Lui, Maurice Utrillo, associé à la bohème parisienne – à cause d’une existence scandée d’internements et de cures de désintoxication – qui exprime pendant la période blanche (entre 1910 et 1914) l’essence de son art. Elle, qui transmet sa passion à ce fils naturel dont elle accouche à dix-huit ans. Un amour commun de la peinture, une admiration réciproque qui les lie au plus profond de leur être. L’échange particulier qui existe entre cette mère et son fils se traduit par la confrontation de toiles uniques qui recréent l’atmosphère parisienne de cette époque captivante et parfois cruelle. C’est également l’histoire du passage difficile d’une époque d’artistes issus de la classe dite bourgeoise à un nouveau groupe issu de catégories sociales beaucoup plus populaires. Sous la houlette du commissaire Jean Fabris, quelques-unes des pièces maîtresses de Suzanne et Maurice seront donc exposées sous forme de dialogue. Un bel hommage à ces artistes qui ont aimé Paris avec leur art, à leur manière. Un juste retour des choses... K.S. -/The atypical relationship of this mother and son ‘couple’is the focus of an exhibition now showing at the Pinacothèque until 15 September. A relationship at the centre of a whole artistic universe spanning two periods and two worlds, and torn between Impressionism and Modern Art. She, Suzanne Valadon, was an occasional model and an artist. He, Maurice Utrillo, linked to the Parisian bohemian scene because of his lifestyle – which featured frequent stints in psychiatric institutions and detoxification centres – expressed the essence of his art during his ‘white period’(1910 to 1914). Valadon passed her passion on to this son she gave birth to at the age of 18. A shared love of painting and mutual admiration connected them in a profound way. The special dialogue that existed between mother and son is expressed through the comparison of unique paintings that recreate the atmosphere in Paris during this riveting and sometimes cruel period. Exhibition curator Jean Fabris has chosen to present some of Valadon’s and Utrillo’s masterpieces in the formof a dialogue. It’s a beautiful tribute to two artists who loved Paris through their art, each in their own way. And deservedly so. mars 2009 www.cotemagazine.com D.R. MUSÉE MAURICE UTRILLO, SANNOIS/JEAN FABRIS/ADAGP PARIS 2008 Artparis 09 par ici ! Artparis 09 this way ! Suzanne Valadon croque son fils, Maurice Utrillo, en 1921. AU GRAND PALAIS, AVENUE W. CHURCHILL, 8e. www.artparis.fr « Plus contemporaine et plus internationale », c’est ainsi que s’annonce la 11 e édition d’artparis, considérée aujourd’hui comme un rendez-vous incontournable du monde de l’art, notamment depuis qu’elle a retrouvé en 2006 la célèbre verrière du Grand Palais, son lieu de création. Avec l’implantation en novembre dernier d’un salon « antenne » à Abou Dhabi, artparis s’est résolument donné un élan international. Professionnalisme et EN BREF > La nuit au musée. Plonger le visiteur dans la pénombre pour découvrir les œuvres d’art sous un autre… jour. C’est l’ambition du projet Nocturne lancé par l’artiste Alain Bublex au MAC/VAL jusqu’au mois de juin. A night at the museum Plunging visitors into semidarkness to discover the works of art in another… light : that’s the aim of the Nocturne project launched by artist Alain Bublex at the MAC/VAL until June. Tél. 01 43 91 64 33. > La plume de Bono. Depuis le mois de janvier, le charismatique leader de U2 signe une chronique régulière dans le New York Times, lisible sur www.nytimes.com/opi nion Bono’s pen. Since January, the lead singer of U2 has been writing a regular column in the New York Times. les sélections du mois/this month’s selections Alain Bublex nous invite « by night » au MAC/VAL. convivialité sont les deux maîtres mots de ce Salon des passionnés (son surnom) dont la direction artistique est assurée depuis 2002 par Henri Jobbé-Duval. Cet ancien galeriste rennais et cofondateur de la Fiac explique son succès croissant par « la vitalité, l’exigence de qualité et la variété des choix artistiques des exposants – 130 cette année. À travers eux, artparis fait dialoguer la création d’hier et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs. » En plus de renforcer son secteur « photographie », artparis 09 qui se déroulera du 19 au 23 mars prochain, inaugurera une section Young Talents consacrée comme son nom l’indique aux artistes émergents répertoriés parmi quinze galeries d’importance, ainsi qu’un nouveau Prix initié par le champagne Henriot qui célébrait l’an passé ses deux cents ans d’existence. Destiné à apporter un soutien concret (15 000 €) à la création contemporaine, le prix Champagne Henriot du catalogue d’artiste, formé par un jury indépendant, sera remis la veille du salon, le 18 mars, en même temps que le Prix de dessin contemporain de la Fondation Daniel et Florence Guerlain, créé pour sa part en 2006. M.S. -/ « More contemporary and more international » is what the 11th edition of artparis – now considered a key event in the art world – promises to be. With the establishment of a sister fair in Abu Dhabi last November, artparis has resolutely given itself international impetus. Professionalism and friendliness are the two watchwords of this salon des passionnés (« art lovers’fair »), as it’s nicknamedin French, under artistic director Henri Jobbé-Duval since 2002. This former Rennes gallery owner and co-founder of Fiac art fair explains its growing success by « the vitality, high quality standards and variety in choice of artists of the exhibitors – 130 this year. Through them, artparis creates dialogue between the art of yesterday and today, and here and elsewhere. » As wellas strengthening the Photography section, artparis 09, which takes place from 19 to 23 March, is launching a Young Talent section and a new prize initiated by Champagne Henriot. Intended to give concrete support (€ 15,000) to contemporary creativity, the Prix Champagne Henriot du Catalogue d’Artiste is being selected by an independent jury and awarded the day before the fair, 18 March, at the same time as the Fondation Daniel et Florence Guerlain prize for contemporary drawing, created in 2006. D.R.
D.R. Par Mireille Sartore L’Orgie de la tolérance, la nouvelle création signée Jan Fabre. Peyroux, Hunger, féminin « plurielle » Peyroux, Hunger : feminine plural M. PEYROUX LES 4 ET 5 MAI À L’OLYMPIA. S. HUNGER, DU 23 AU 28 MARS À LA BOULE NOIRE. Dans la musique, les filles ont la cote et c’est tant mieux ! Parmi celles-ci, retenons Madeleine Peyroux et Sophie Hunger. La première, la plus connue, révélée en France en 2004 grâce à son magnifique Careless love, s’est taillée depuis une sacrée réputation grâce à 1/un talent indéniable que certains rapprochent d’une Billie Holiday désenchantée 2/un « foutu caractère » qui l’a conduite en 2005 à s’évanouir de la circulation poussant même sa maison de disques à la faire rechercher par un détective privé ! 3/sur scène, cette jeune Américaine originaire d’Athens en Géorgie (comme REM) n’est pas non plus la plus chaleureuse des performeuses... En revanche, rien à redire sur son nouvel et cinquième album sorti le 2 mars dernier, Bare Bones, fluide et passionnant ; sans nul doute le plus personnel de la diva des reprises bluesy-roots. Madeleine a signé cette fois les onze titres qu’on pourra entendre en live et en mai à l’Olympia. Quant à Sophie Hunger, on trépigne d’impatience de la découvrir à la Boule Noire, à la fin de ce mois de mars. Née en 1983, en Suisse, cette jeune femme qui a passé son enfance entre Londres et Bonn(un père diplomate) vient de faire paraître il y a un mois un fabuleux album, Monday’s Ghost, à consommer d’urgence sans modération. Dès la première écoute, on sait déjà que l’histoire a commencé pour cette fille sans véritable filiation (sauf peut-être Jeff Buckley) qui, malgré son jeune âge et son inexpérience, fait montre d’une rare intégrité et d’une maturité sidérante. Pour trouver sa voie, créer son propre univers, Sophie comprend très tôt (à dix-neuf ans, elle chante dans un groupe pop rock) qu’il faut au plus vite se débarrasser de tous les artifices de ce métier, « juste devenir rien afin de pouvoir inventer des choses… ». Le résultat est probant. On conseillera plus souvent aux artistes de s’oublier parfois pour mieux se retrouver. Produit en deux semaines à Bruxelles par le complice de Daho et Birkin, ce Monday’s Ghost que le critique Francis Dordor ne définit pas comme un disque mais comme « une bonne nouvelle » est un alliage plus que réussi entre pop, rock et folk. À suivre… donc. -/In music, girls are popular and a good job too ! Let’s take too of them : Madeleine Peyroux and Sophie Hunger. The former – the best-known of the two and who was discovered in France in 2004 thanks to her superb Careless Love – has since made one hell of a reputation for herself ; firstly because of her undeniable talent, which some compare to a disillusioned Billie Holiday, secondly her « difficult character » which led her to disappear from circulation in 2005, forcing her record company to hire a private detective to find her ! And thirdly, she isn’t the friendliest of performers on stage. Her fifth album, Bare Bones, out this month, can’t be faulted on the other hand : it’s fluid and fascinating. This time Peyroux has written all 11 titles, which you’ll be able to hear at the Olympia in May. As for Sophie Hunger, we’re bursting with impatience to discover her at La Boule Noire. Born in 1983 in Switzerland, this young woman has just brought out a fantastic album called Monday’s Ghost, to be consumedas a matter of urgency and without moderation. From the first time you listen to it, you already know that history has begun for this girl with no real filiation (except perhaps Jeff Buckley) who, despite her young age and inexperience, shows rare integrity and staggering maturity. D.R. SPECTACLES les sélections du mois/what to do this month Madeleine Peyroux bientôt à l’Olympia. Des pointures au Théâtre de la Ville Big dance names at the Théâtre de la Ville PLACE DU CHÂTELET, 4e. TÉL. 01 42 74 22 77. www.theatredelaville-paris.com « La danse garde sa place et tient son rang » au Théâtre de la Ville assurait Gérard Violette, son ex-directeur, dans la préface d’un programme 2008-09 qu’il a choisi conjointement (« avec plaisir ») avec son jeune successeur, Emmanuel Demarcy-Mota, sur le point de quitter la Comédie de Reims. L’établissement public continuera certainement de donner une large visibilité aux chorégraphes les plus talentueux de leur époque, contribuant à leur notoriété, diffusant le plus largement possible leurs créations, les produisant même quand nécessaire. Ainsi le mois d’avril sera riche, très riche. Passons sur William Forsythe & le Ballet de l’Opéra de Lyon (7-10 et 14-16 avril) et Sasha Waltz (27-30 avril et 5-9 mai) dans deux programmes incontournables pour nous pencher sur la nouvelle création de l’inclassable et dérangeant Jan Fabre, L’Orgie de la tolérance, qu’il présentera en avant-première française, du 31 mars au 4 avril. « Déboulonner les conformismes » avec ce « pamphlet ubuesque contre l’inflation de la normalité » que lui auraient inspiré notamment les Monty Python, c’est le projet de cette « pièce frontalement poétique » de l’artiste flamand aux mille visages, thaumaturge libertaire qui tâte aussi bien de l’art contemporain (au Louvre, il y a peu, on l’a vu au milieu des chefs-d’œuvre de la peinture flamande) que de l’écriture théâtrale ou de la littérature. Autre écriture, autre approche, Sidi Larbi Cherkaoui que tous les théâtres du monde s’arrachent (flamand, lui aussi) présentera Origine, du 22 au 27 avril. Un quatuor de danseurs y propose une magnifique étude sur le thème du double que Cherkaoui aurait créé d’après les œuvres de la religieuse mystique allemande Hildegard von Bingen, reconnue aujourd’hui comme l’un des compositeurs les plus influents du Moyen Âge. Pour accompagner les danseurs à la grâce virtuose, l’ensemble musical Sarband interprète des chants traditionnels maronite, syrien et paléo-byzantin. Une nouvelle tendance ? -/ « Dance is keeping its place and maintaining its rank » at the Théâtre de la Ville, assures Gérard Violette, its ex-director, in the foreword of the 2008/09 programme which he co-selected with his successor, Emmanuel Demarcy-Mota. The public establishment will without a doubt continue to give great visibility to the most talented choreographers of their day. Indeed the month of April is rich, very rich. Let’s skim over William Forsythe (7 to 10 and 14 to 16 April) and Sasha Waltz (27 to 30 April and 5 to 9 May) in two must-see programmes to focus on the new piece by the disturbing Jan Fabre, L’Orgie de la tolérance, which he’s premiering in France from 31 March to 4 April. « Discrediting conformity » with this « grotesque tract against the hype of normality » inspired in particular by Monty Python, is the plan of the Flemish artist with a thousand faces who also tries his hand at contemporary art (at the Louvre recently he could be seen among the masterpieces of Flemish painting) and writing theatre and literature. With a different kind of writ-ing and a different approach, Sidi Larbi Cherkaoui (also Flemish), who the world’s theatres are fighting over, is presenting Origine from 22 to 27 April. In it, a quartet of dancers offer a magnificent study on the theme of duality, which Cherkaoui says is inspired by the works of German mystic nun Hildegard von Bingen, today recognised as one of the most influential composers of the Middle Ages. BENOÎT PEVERELLI Sophie Hunger, révélation de l’année. mars 2009 www.cotemagazine.com SHOWS URBAN 95



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