COTE For Paris Visitors n°13 décembre 2009
COTE For Paris Visitors n°13 décembre 2009
  • Prix facial : 3 €

  • Parution : n°13 de décembre 2009

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Les Editions COTE

  • Format : (240 x 300) mm

  • Nombre de pages : 116

  • Taille du fichier PDF : 17,7 Mo

  • Dans ce numéro : les plus beaux réveillons.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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WHAT'S ON URBAN 84 URBAN Par Mireille Sartore Pierre Soulages, Peinture, 19 juin 1963. COLLECTION CENTRE POMPIDOU, MUSÉE NATIONAL D’ART MO- DERNE/ADAGP, PARIS 2009 Soulages, le noir lumineux -/black is the colour En 1979, le centre Pompidou célébrait Pierre Soulages par une grande exposition. Trente ans plus tard, même site, la plus importante rétrospective consacrée au maître français de l’abstraction présente un tiers d’œuvres postérieures à 1993 ; la première datant de 1946 et la dernière de mars 2009 ! Le « peintre du noir et de la lumière » aura bien 90 ans le 24 décembre prochain, mais conserve intacte cette dévotion indéfectible pour son art – il parle de pulsion – et plutôt belle allure... A 5 ans, Soulages affirme qu’il aimait déjà le noir. Faites le calcul. Quatre-vingt-cinq années plus tard, 1 500 tableaux au compteur, il poursuit sur la même voie. Le centre Pompidou en présente intelligemment – jusqu’au 8 mars 2010 – une centaine que même les rétifs à l’abstraction ne pourront trouver répétitifs ou ennuyeux. Le noir de Soulages n’a rien de ténébreux, il est lumineux tout au contraire. Bienvenue. -/The Centre Pompidou honoured Pierre Soulages with a big exhibition back in 1979. Thirty years later, same place : the biggest retrospective ever of this French master of abstract art. One-third of the exhibits are more recent that 1993 ; the earliest dates from 1946 and the most recent was painted in March 2009. Soulages will be 90 on 24 December, but his devotion to his art (he calls it an urge) is as unshakeable as ever and he’s looking well. Soulages says he already liked black when he was five. Eighty-five years later, with 1500 paintings to his name, that preference has never wavered. With this new exhibition, which runs until 8 March 2010, the Centre Pompidou has made an intelligent selection. A hundred works that no one could find repetitive or boring even if they’re not too keen on abstract art. There’s nothing gloomy about Soulages’black. It positively glows. Centre Pompidou. Tél. 01 44 78 12 33. www.centrepompidou.fr décembre 2009-janvier 2010 www.cotemagazine.com COURTESY PATRICK MÜLLER, GALERIE DE FRANCE/ADAGP, PARIS 2009 PARIS Gilles Aillaud, Vol d’oiseaux, 2000. Deadline, chroniques d’une mort annoncée Deadline : artists awaiting death L’actuelle exposition du Musée d’art Moderne de la Ville de Paris a choisi un parti-pris qui peut paraître au premier abord morbide et dérangeant. Il n’en est rien, bien au contraire. Deadline est un formidable plaidoyer pour l’art et ses dignes représentants, en l’occurrence douze artistes internationaux disparus au cours de ces vingt dernières années que la commissaire Odile Burluraux a choisis « en fonction de la manière dont ils ont su intégrer dans leurs travaux ultimes la conscience de l’imminence de la mort. » Hans Hartung, Gilles Aillaud et Willem de Kooning sont en « fin de parcours », Joan Mitchell, Martin Kippenberger, Hannah Viliger et James Lee Bayers souffrent d’un cancer, Jörg Immendorff est atteint de sclérose, Chen Zhen d’une maladie rare tandis que le sida s’est emparé d’Absalon, Felix Gonzalez-Torres et Mapplethorpe. La cause comme l’âge de la mort diffèrent mais ce qui les réunit indéniablement c’est leur attachement viscéral à la création, au besoin impérieux de pratiquer leur art avec la même intensité. Les allusions à la mort sont d’ailleurs rarement explicites. Sauf chez Chen Zhen qui donne à voir et à entendre la douleur dans ses installations (instruments chirurgicaux, organes humains en verre, berceau-catafalque…) Les couleurs claquent dans les espaces du musée ; l’exaltation des formes, des styles et des discours. Au soir de sa vie, Gilles Aillaud peint des foules d’oiseaux dans l’infiniment bleu de l’horizon… On s’y noie presque. -/The current exhibition at the Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris addresses a theme that might at first sight seem disturbing if not morbid. In fact it proves to be quite the opposite. Deadline is a powerful advocacy of art and its practitioners, in this case twelve artists of international standing who have died in the past twenty years, chosen by exhibition curator Odile Burluraux « according to the way they incorporated their awareness of the imminence of death into their last works. » Hans Hartung, Gilles Aillaud and Willem de Kooning were nearing their end ; Joan Mitchell, Martin Kippenberger, Hannah Viliger and James Lee Bayers had cancer, Jörg Immendorff multiple sclerosis, Chen Zhen a rare illness. Absalon, Felix Gonzalez-Torres and Mapplethorpe all had AIDS. Different causes of death and at different ages, but what they allundeniably had in common was a passionate attachment to their art, an imperious need to practice it with the same intensity as ever. At the end of his life Gilles Aillaud painted birds in the blue infinity of the horizon : one almost drowns in it. Jusqu’au 10 janvier, 11 avenue du Président-Wilson, 16 e Tél. 01 53 67 40 00. www.mam.paris.fr D.R. Le très intriguant Devendra Banhart... EN BREF... > Musée Henner. Après deux ans de travaux, le musée dédié au peintre alsacien Jean-Jacques Henner (1829-1905), star de son vivant puis tombé dans l’oubli, a rouvert ses portes dans un hôtel particulier de la plaine Monceau. 43 av. de Villiers, 17e. -/After two years of renovation work the museum devoted to Alsace-born painter Jean-Jacques Henner (1829-1905), a star in his day but long since neglected, has re-opened in its 19th-century mansion in the Plaine Monceau. > Sens dessus dessous… La confusion des sens, exposition présentée jusqu’au 10 janvier à l’espace culturel Louis Vuitton, dans sa boutique flagship des Champs- Elysées, est une invitation à plonger à l’intérieur de nous-même. -/La confusion des sens, the exhibition running until 10 January at the exhibition space at Louis Vuitton’s flagship store on the Champs-Élysées, throws all our sensory reactions into disarray and turns us in on ourselves. > Sherlock au musée. Gérard-Julien Salvy signe chez Hazan Les Cent énigmes de la peinture. Cet ouvrage sidérant, aux allures de roman policier, propose de décrypter les mystères de quelques grandes peintures de l’Histoire de l’Art. -/New from publisher Hazan : Les Cent énigmes de la peinture by Gérard-Julien Salvy. This fabulous book, which reads like a detective novel, sets out to unravel the true-life mysteries surrounding a hundred great paintings.
Devendra Banhart, le phénomène The phenomenal Devendra Banhart A 28 ans et huit albums solo déjà à son actif, Devendra Banhart est l’un des phénomènes les plus intriguants et les plus passionnants de la planète musique depuis ses premières apparitions sur la scène folk américaine en 2002. Changement de direction avec le nouvel opus What Will We Be – une voix aux mille nuances, un mix’délirant de plusieurs genres – que ce génial néo-hippie présentera à la Cigale, le 6 décembre prochain. A ne rater sous aucun prétexte. -/Twenty-eight years old and witheight solo albums to his name since he first appeared on the US folk scene in 2002, Devendra Banhart is one of the most intriguing and astonishing musical phenomena on the planet. He’s changed tack somewhat with his new opus What Will We Be. You can hear this brilliant neo-hippy at the Cigale on 6 December. Kenna, la beauté paisible… Michael Kenna : tranquil beauty C’est un sublime « voyage en photographie » auquel nous invite Michael Kenna jusqu’au 24 janvier, dans la galerie photo de la BnF. Un rendez-vous solitaire et paisible avec la nature plus qu’un travail documentaire sur les pays visités que nous est proposé par ce photographe britannique de souche irlandaise (né en 1953), installé aux Etats-Unis, qui a façonné depuis plus de trente ans « un corpus consacré à la représentation du paysage, un paysage enclos dans la délicatesse du petit format, un paysage désert. » Les grands chapitres de sa carrière – centrale électrique de Ratcliffe, l’île de Pâques, les jardins de France et d’Angleterre, le Mont Saint-Michel – ayant parfois nécessité des années de travail nous sont ici dévoilés au travers de 210 photographies. Kenna revient toujours sur les lieux de ses émotions car les paysages ne sont jamais semblables : « C’est comme une amitié » déclare-t-il. -/Until 24 January Michael Kenna takes us on a sublime « journey in photographs » in the photography gallery at the Bibliothèque Nationale. A peaceful, solitary rendezvous with nature rather than a documentary on the countries visit-ed. Michael Kenna is a British artist (born in 1953), now living in the United States, who for more than thirty years has been developing « a corpus devoted to the representation of a landscape, a landscape enclosed in the delicacy of a small format ; a deserted landscape ». The main chapters in his career are revealed here in 210 photographs. Kenna always comes back to the places he has emotional ties with, because the landscapes are never the same : « It’s like a friendship, » he says. Site Richelieu, 58 rue de Richelieu, 1 er - Tél. 01 53 79 49 49. RMN - PHOTO STÉPHANE MARÉCHALLE EN BREF... > Expo en Or. Un Vermeer, six Rembrandt parmi les 126 œuvres de l’exposition de la Pinacothèque de Paris, jusqu’au 7 février, consacrée à l’Age d’or hollandais, issues des collections du Rijksmuseum d’Amsterdam. -/At the Pinacothèque you’ll find a Vermeer and six Rembrandts among the 126 works from the golden age of Dutch painting on loan from the Rijksmuseum in Amsterdam. > Zorro le musical débarque de Londres où toute la troupe a remporté un vif succès. Jusqu’au 31 janvier, le justicier masqué et la musique des Gipsy Kings animent les Folies Bergère. www.zorro-lemusical.fr -/Zorro the Musical arrives with full cast from London, where it’s been a big hit. Zorro disports himself to the music of the Gipsy Kings at the Folies Bergère until 31 January. AGENDA les rendez-vous culturels/cultural events Le Musée Henner rouvre ses portes. Michael Kenna, Suspended Vine, Marly, France, 1995 Miles Davis enregistre l’album Kind Of Blue en 1959. MICHAEL KENNA/BNF, DÉP. ESTAMPES ET PHOTOGRAPHIE PHOTO DON HUNSTEIN/SONY MUSIC ENTERTAINEMENT Miles Davis, l’infiniment jazz Miles Davis : infinitely jazz Exposer la musique comme le cinéma engage de la part de ceux qui se lancent dans cette périlleuse entreprise une immense dose de courage et une maîtrise parfaite du sujet. Vincent Bessières, passionné de jazz depuis toujours connaît son sujet « Miles Davis » sur le bout des doigts. C’est donc tout naturellement à ce membre émerite de l’Académie de Jazz que la Cité de Musique a confié les 800 m² de son espace d’expo-sition pour honorer le trompettiste de légende qui débarque pour la première fois à Paris, il y a soixante ans salle Pleyel, aux côtés de Sidney Bechet. La rétrospective We Want Miles qui se tient jusqu’au 17 janvier offre une partition riche et variée, parcourant les soixantecinq ans de carrière de cet incontestable génie – depuis ses premières années passées à Saint-Louis-Missouri, jusqu’à ce concert précisement donné sur le site de la Villette (celui de la Cité de Musique), quelques semaines avant sa disparition, en 1991. -/Mounting an exhibition about music the way one might about cinema is a perilous venture. It takes courage and a perfect knowledge of the subject, but then Vincent Bessières, a jazz enthusiast all his life and an honorary member of the Académie de Jazz, knows his Miles Davis inside out. He’s the man the Cité de la Musique has entrusted with 800m2 of its exhibition space to pay tribute to the trumpet legend who first arrived in Paris sixty years ago, playing with Sidney Bechet at the Salle Pleyel. The We Want Miles retro-spective, open until 17 January, presents a rich and varied collection of exhibits covering the 65-year career of this unquestionable genius. It starts with the early years in Saint-Louis, Missouri and ends with the concert he played on the La Villette site where the Cité de la Musique now stands, a few weeks before his death in 1991. Cité de la Musique, 221 avenue Jean Jaurès, 19 e – Tél. 01 44 84 45 00. www.cite-musique.fr décembre 2009-janvier 2010 www.cotemagazine.com WHAT'S ON URBAN 85



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