GASTRONOMIE Par Rémi Dechambre
LA “ FRENCH LOVE CUISINE ” Olivia Muhlke est une pionnière : elle est la première à proposer au grand public, par l’intermédiaire de magasins de proximité, une gamme de produits alimentaires aphrodisiaques. -/ Olivia Muhlke is a pioneer, the first person to commercialise a range of aphrodisiac food products for the general public, sold in local shops.
COTE : Qu’est-ce que la « french love cuisine » ? Olivia Muhlke : C’est une sorte de mariage entre deux grands archétypes, le french lover et la french cuisine, exprimé à travers les produits commercialisés par Bonofood, une entreprise que j’ai créée en 2011. À l’époque, j’ai ressenti une véritable demande dans le domaine du désir et du plaisir. Sans doute en réaction à la crise que nous traversons. Durant un dîner, après quelques plaisanteries sur le Viagra®, la conversation a évolué vers l’absence d’offres de produits alimentaires sexy et coquins sur le marché français. En mêmetemps, je voyais bien que des émissions culinaires rencontraient un grand succès parce qu’elles reposaient, en partie, sur un besoin de lien social. C’est à cette logique que nous avons répondu car la « french love cuisine » est une
manière de créer une forme particulière de lien social autour du plaisir alimentaire : s’ouvrir à l’autretout en s’amusant. Pour l’apéritif, par exemple, nous proposons d’étonnants élixirs ou, côté plaisirs sucrés, des gâteaux « cœur » à partager. Nos produits sont fabriqués par des entreprises françaises, avec un packaging qui peut réserver parfois bien des surprises…
COTE : Vous avez donc beaucoup réfléchi à la notion de désir en cuisine ? O. M. : La « french love cuisine » répond à un besoin affectif. Que l’on soit seul ou à deux, on peut se faire plaisir, pour quelques euros, avec de bons produits qui provoquent une émotion gustative et excitent l’imaginaire. Tous nos ingrédients sont de qualité.
54 | DÉCEMBRE 2012 - www.cotemagazine.com
© Gaai - Fotolia
|