COTE La Revue d'Azur n°208 octobre 2012
COTE La Revue d'Azur n°208 octobre 2012
  • Prix facial : 10 €

  • Parution : n°208 de octobre 2012

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Les Editions COTE

  • Format : (295 x 400) mm

  • Nombre de pages : 116

  • Taille du fichier PDF : 15,7 Mo

  • Dans ce numéro : exclusivement.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Architecture | Architecture Nice

François Chas
-/ Constructively motivated !
Par Alexandre Benoist Photo : Laure Vandeninde

[Archi motivé !]

[3 January 1981] Born in Nice. [1998] Began studying at the Marseille-Luminy school of architecture. [2006] Graduated as a chartered architect, grade A with distinction, from ENSAPM in Paris. [1 January 2007] Set up the NP2F practice in Nice and Paris. -/ Leaving his mark
In our family, we're lawyers, like my father and sister, or architects, like my grandfather and my forefather Sébastien-Marcel Biasini who designed the Réginain Nice. But quite apart from family tradition, I chose my path because it had always attracted me. As a child, whenever I saw fresh concrete in the street I wanted to leave my mark in it. I think there's a connection because with architecturethere's an almost demiurgic desire

[3 Janvier 1981] Naissance à Nice. [1998] Entrée à l’école nationale supérieure d’architecture de Marseille-Luminy. [2006] Diplôme d’architecte DPLG (diplômé par le gouvernement) à l’ENSAPM, mention Très Bien – Félicitations du jury. [1 Janvier 2007] Création de l’agence NP2F à Nice et à Paris. Laisser son empreinte
Dans la famille, on est avocat, comme mon père ou ma sœur. Ou architecte, comme mon grand-père ou mon aïeul, Sébastien-Marcel Biasini, à qui l’on doit notamment le Régina à Nice. Mais, au-delà de la tradition familiale, j’ai choisi cette voie car elle m’a toujours attiré. Quand j’étais petit, dès que je voyais du béton frais dans la rue, j’avais envie d’y poser mon empreinte. Je pense qu’il y aun lien, car, en architecture, il y aune volonté presque démiurgique de laisser unetrace visible, concrète et construite. C’est un peu prétentieux, mais c’est ce qui m’a toujours touché. Ce qui m’intéresse également, c’est de conceptualiser puis de réaliser. Nous ne sommes pas des peintres qui peuvent, par exemple, dessiner des roues carrées. Ce que nous créons doit pouvoir être réalisé en tenant compte de normes physiques.

to leave a visibletrace, something tangible, solid. It's a bit pretentious but l've always identified with that. l'm also particularly interested in the idea of conceptualising then realising. We aren't like painters, who can draw square wheels if they wish. What we design has to be buildable in physical terms.

Four associates
I met my three associates in 1998 at the Marseille-Luminy school of architecture, then in 2000 we all went to Paris to study at the Malaquais school of architecture. There we began to forge a joint architectural culture by participating in ideas competitions. In 2008 we won the Europan 9 for an extension project in the Swiss town of Delémont. Around the sametime, M6 TV channel's Capital programme Jeatured our rehabilitation of an apartment ; the very evening it was broadcast we had people offering us work ! Two years later we won the Albums prize for young architects and landscape designers ; every two years the Ministry for Culture awards it to 10 practices. Thanks to these distinctions, we're now working on some exciting projects, such as the rehabilitation and extension of the national circus arts school in Châlons-enChampagne and the refurbishment of the Bordeaux campus.

Quatre associés
J’ai connu mestrois associés en 1998 à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Marseille-Luminy, puis nous sommestous partis à Paris, en 2000, à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Malaquais. Là, on a commencé à se forger une culture commune en participant à des concours d’idées. En 2008, on a gagné l’Europan 9, pour un projet d’extension concernant la ville suisse de Delémont. Parallèlement, un reportage dans Capital, sur M6, sur la réhabilitation d’un appartement nous a fait connaître. Le soir même de la diffusion, nous avions déjà des demandes d’intervention ! Deux ans plus tard, nous sommes lauréats des Albums des jeunes architectes et paysagistes, un prix décerné tous les deux ans à 10 agences par le ministère de la Culture. Ces différentes distinctions nous permettent maintenant detravailler sur des projets passionnants, comme la réhabilitation/extension de l’École nationale des arts du cirque, à Châlons-en-Champagne ou le réaménagement du campus de Bordeaux.

Persistent curiosity
I can't walk the streets without thinking about architecture. I don't systematically consider thetechnical complexity of what l'm seeing, it's moreto do with Jeelings, sensations. What am I seeing ? How does it make me Jeel ? l'm also persistently curious about social phenomena. For example, when I go to a concert I naturally enjoy the show, but l'm also thinking about these social events when people gather in a particular placeto share an experience. How do they Jeel about it ? Why do they come ? These are fundamental questions in understanding how society evolves, so you can respond to its evolutions. There aretoo many pre-established things – aesthetically, technically, ecologically – imposed on us as inalterable. But they don't haveto be, and that's why I believe in my job. Today's certainties aren't necessarily written in stone. Everything is still open. 

Curiosité permanente
Je ne peux pas me promener sans penser architecture. Je ne rentre pas systématiquement dans la complexité technique detel ou tel projet. C’est plutôt de l’ordre de l’émotion, de la sensation. Qu’est ce que j’ai sous les yeux ? Comment je me sens par rapport à ça ? J’ai aussi une curiosité permanente pour les phénomènes sociaux. Par exemple, quand j’assiste à un concert, je profite du spectacle bien sûr, mais je pense à ces moments de société où les gens se retrouvent dans unendroit précis à vivre quelque chose ensemble. Comment le vivent-ils ? Pourquoi ? Ce sont des questions fondamentales pour comprendre comment la société évolue afin d’être en mesure de répondre à ces évolutions. En effet, il y a trop de choses préétablies, esthétiquement, techniquement et écologiquement, que l’on nous impose comme étant intangibles. C’est faux et c’est pour cela que je crois en mon métier. Les certitudes d’aujourd’hui ne sont pas forcément inscrites dans la roche. Tout reste ouvert. 

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