Bijouterie-Horlogerie | Jewellery & watches Cannes
-/ A brilliant future
Frédéric Venou-Julian Par Laurence Jacquet Photo : Jean-Michel Sordello
[Un avenir brillant]
[1986] Born in Grasse. [2004] His first Rolex watch, for his 18th birthday. [2006] Went to live in London. [2007] His grandfather died, leaving him his white-gold Rolex. [2009] Joined Julian & Fils permanently, in Cannes.
[1986] Naissance à Grasse. [2004] Première montre Rolex pour ses 18 ans. [2006] Départ pour Londres. [2007] Décès de son grand-père. Il hérite de sa Rolex en or blanc. [2009] Travaille définitivement pour Julian & Fils, à Cannes.
-/ A destiny sketched out I've always Jelt very free, even if l've been aware since I was a child that l'm the sixth generation of jewellers, and at 26, I realise I represent the future of our family's business. But l've always been allowed to make my own choices. My maternal grandfather naturally wanted meto bear his name as wellas my father's, because l'm the only male in that generation. At home
Un destin en esquisse Je me suis toujours senti très libre. Même si, depuis l’enfance, je suis conscient d’être la sixième génération de bijoutiers et qu’aujourd’hui, à 26 ans, je représente l’avenir de la maison familiale. Pourtant, on m’a toujours laissé le choix. Mon grandpère maternel souhaitait bien sûr que je porte son nom à côté de celui de mon père (puisque j’étais le seul garçon de cette génération-là) et je me souviens que l’on parlait beaucoup joaillerie et horlogerie à la maison. On était tous impliqués. Je suis né et j’ai grandi au milieu de la « ruche ». Dès l’âge de 10 ans, je savais que mon métier serait lié à celui de mes ancêtres. À partir de 16 ans, aimanté par tout ce qui brillait et fasciné par le monde des bijoux, je passais volontiers mes week-ends et mes étés à la boutique aux côtés de ma mère qui dessine les collections, apercevant mes cousines, côtoyant mon oncle… La familletout entière gravite autour des pierres précieuses, des bijoux, de l’horlogerie et des affaires, entre la Côte d’Azur, Méribel et Courchevel.
I remember people were forever talking about jewellery and watches ; the whole family was involved. I was born and grew up in that buzz and by thetime I was 10 I knew l'd work in something connected with my forefathers' business. I was drawn like a magnet to sparkling things and fascinated by the jewellery world, so from the age of 16 I happily spent my weekends and summers in the shop with my mother, who designs our collections, my cousins, my uncle… My entire family is involved in gemstones, jewellery, watches, the business, on the Côte d’Azur and in Méribel and Courchevel.
The future revealed After my baccalaureate I did a vocational diploma, then I took off for London, where I spent a really fruitful year working in Chaumet's shop. It was only after l'd finished my economics degree at Aix, in April 2009, that I choseto join Julian & Fils permanently, in Cannes. I was ableto bring my vision to it, a new way of seeing, focused on the future. I wanted to work with my parents so I could valorisethe brand image and knowhow specific to our name, but also to assert the identity that my mother, Martine Julian, has created for our jewellery. We mustn't shut ourselves up in an outdated tradition, we haveto exploit the new tools and communication technologies (applications, a dynamic website, and so on). Curiously, it was going off to see what was happening elsewherethat made my vocation appear obvious. My parents were very keen for meto go, to experience new things, but I realise it was so l'd be happy to come back.
Un avenir révélé Après mon baccalauréat, mon D.U.T. en poche, je me suis envolé pour Londres où j’ai acquis une belle expérience d’un an à la boutique Chaumet. C’est seulement après ma licence d’économie à Aix, en avril 2009, que j’ai choisi d’intégrer complètement la maison Julian & fils, à Cannes. À ce moment-là, j’y ai apporté ma vision. Un regard neuf, tourné vers l’avenir. J’ai rejoint mes parents pour mettre en valeur la marque de fabrique et le savoir-faire propres à l’enseigne, mais aussi pour affirmer l’identité joaillière créée par ma mère, Martine Julian. Il n’est pas question de s’enfermer dans unetradition désuète, mais d’exploiter les nouveaux outils et nouvellestechnologies de communication (applications, site Internet dynamique…). C’est curieux, mais c’est en allant voir ailleurs que ma vocation s’est révélée comme une évidence. Mes parents m’ont (presque) poussé à partir, pour faire ma propre expérience, mais, par la suite, j’ai compris que c’était pour mieux revenir.
An inherited passion Une passion héréditaire Aujourd’hui, je suis forcément très impliqué dans la pérennité de l’entreprise. Je cultive également ma passion pour l’horlogerie (le virus detoute une famille). Après des heures passées à l’atelier de nos horlogers, à visiter des manufactures de grandes marques et à distribuer des collections, je prends véritablement plaisir avec les montres d’exception et lestrésors detechnologie. J’aime également beaucoup la vente, le conseil, le rapport avec les clients. Je peux avouer que je ne me voyais pas faire autre chose ! La plus belle des récompenses reste la fidélisation de notre clientèle locale, nationale et internationale. Un fait qui prouve que la maison a de l’avenir juste après avoir fêté ses 150 ans cette année, à la Villa Domergue. l'm now very committed to the future of the business. And I cultivate my passion for watches. After all thetime l've spent in our watchmakers' workshop, visiting great brands' manufactures and working with watch collections, I derive enormous pleasure from exceptional timepieces and technological gems. I also love selling, advising and the contact with our clients. I couldn't see myself doing anything else ! The best reward of all is the loyalty of our local, national and international clientele. That proves our company has a real future, after celebrating its 150th anniversary this year, at Villa Domergue.
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