Édito | Editorial

DES JEUNES QUI EN VEULENT -/ Young people are go-getters
On les dit technophiles, impatients, nombrilistes, réfractaires à toute autorité, incultes, opportunistes… La génération Y (17-35 ans) s’en prend plein la tête ! Des clichés ? Évidemment, même si l’on sait bien qu’il y a toujours une part de vérité… En revanche, question boulot, là, les critiques netiennent plus. Adeptes des RTT ? Superficiels ? Peu enthousiastes ? Faux ! Selon un sondage réalisé par Ipsos et paru en début d’année, les jeunes adultes du XXI siècle aspirent bien au contraire à
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-/ Labelled technophile, impatient, self-centred, authorityallergic, philistine, opportunist and a lot more, the Y generation of 17-to-35-year-olds gets a whole lot of stick ! Clichés ? Obviously, even if we know there's always an element of truth. But when it comesto work, the criticisms don't hold. Work-shy ? Superficial ? Lacking enthusiasm ? No way ! An IPSOS survey early this year found that the 21st-century's young adults aspireto a job that really engagesthem and seek professional recognition morethan anything else. There's ample proof of this from the young people we interviewed for this third COTE Exclusivement issue. Do they talk about their Facebook wall, their last weekend with their mates, their Call of Duty score ? No. These interviews flag up an incredible hunger to succeed by working at something they love. Whether architect, fisherman, gallerist, filmmaker or sportswoman, this New Generation intends to carve itself a place, even if that means upsetting established dogmas. In a nutshell, they're out to win and to provethat age isn't a measure of value. However many Jeathers of the X generation (1945-1964) and baby boomers (1965-1979) that may ruffle.
Par Alexandre Benoist

s’investir dans leur travail et cherchent avant tout la reconnaissance professionnelle. Preuve en est encore avec les portraits que nous vous proposons pour cetroisième rendez-vous de COTE Exclusivement. Nous parlent-ils de leur mur Facebook, de leur dernier week-end entre potes ou de leur score sur Call of Duty ? Non, ces rencontres mettent en lumière une soif incroyable de réussir, à travers un métier passion. Qu’ils soient architecte, pêcheur, galeriste, cinéaste ou sportif, cette « New Generation » entend jouer des coudes pour se faire une place, quitte à bousculer les dogmes établis. Bref, ils ont la gagne et veulent prouver, n’en déplaise aux X (1945-1964) et aux baby-boomers (1965-1979), que « la valeur n’attend pas le nombre des années »…

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