Haute horlogerie



Esprit d’enFrance

it of France Spir



[Elite watchmaking]

L.Leroy
OU LE RÉVEIL DE L’HORLOGERIE FRANÇAISE
-/ L.Leroy wakes up French watchmaking
Par Julie de los Rios Parmi les nouveautés, le Tourbillon Squelette, en or gris.
© L.Leroy

-/ Just when Swiss supremacy seemed ineluctable, French watchmaking skills are on their way up again thanks to historic elite watchmaking house L.Leroy.
What do Franklin D. Roosevelt, Frédéric Chopin, Alfred de Musset and Henri Matisse have in common ? They all swore by the perfect precision of L.Leroy watches. Since 2004 when it was acquired by Miguel Rodriguez, founder of the Festina-Lotus group, the sleeping beauty has bestirred herself. In 2010 L.Leroy opened a new workshop in Besançon.

© David Cesbron

Guillaume Tripet, dans les ateliers L.Leroy à Besançon.

Dépassé par la suprématie du Swiss made ? Grâce à la maison L.Leroy, figure historique de l’excellence horlogère, le savoir-faire hexagonal connaît un nouvel essor.
Quel est le point communentre Franklin D. Roosevelt, Frédéric Chopin, Alfred de Musset et Henri Matisse ? Tous ont juré sur la parfaite précision des garde-temps de la maison L.Leroy. Depuis 2004, la belle endormie connaît un renouveau. Rachetée par Miguel Rodriguez, fondateur du groupe horloger Festina-Lotus, elle ainauguré son atelier en 2010, à Besançon.

Une histoire parisienne
«  Jusqu’en 2006, nous avons travaillé sur les archives, et notamment d’après les pages jaunies des recueils de vente qui répertorient près de 400 000 références racontant près de 250 ans de création horlogère » explique Guillaume Tripet,

directeur général des montres L.Leroy. Le musée éponymetémoigne de cette histoire hors du commun, qui débute dès 1747, quand Basile Le Roy, sous la caution intellectuelle de Pierre Leroy, l’un des pères de la chronométrie moderne, entre en apprentissage chez Sr. Quétin, maître horloger à Paris. Dès 1785, la maison L.Leroy installe officiellement ses ateliers sous les arcades du Palais-Royal, puis dans le Faubourg-Saint-Honoré. En 1889, la manufacture migre à Besançon. La ville franc-comtoise présente de jolis arguments : elle est le cœur et l’âme de l’horlogerie mondiale et se situe à deux pas de la vallée de Joux, en Suisse, où se fournit L.Leroy en composants. Enfin, l’Observatoire national s’y installe dès 1878. Aujourd’hui encore, ses montres sont certifiées par l’Observatoire de Besançon. La légende de la maison est jalonnée de pièces d’exception et de distinctions prestigieuses. Horloger du roi et de la reine Victoria, la marque reçoit en 1900 le grand prix lors de [suite page 88]

A Parisian tale
"Until 2006 we were working from our archives, particularly the yellowed pages of sales records listing nearly 400,000 sales. Telling 250 years of watchmaking history," says Guillaume Tripet, CEO of L.Leroy. The firm's museum recounts the remarkable story, which began in 1747 when Basile Le Roy, encouraged by Pierre Leroy, one of the fathers of modern chronometry, became apprenticed to master clockmaker Sr. Quétin in Paris. In 1785, the firm L.Leroy officially set up its workshop under the arcades of Palais-Royal and then in Faubourg-Saint-Honoré. In 1889 the manufacture moved to Besançon. Thetown had much in its favour : it was the heart and soul of world watchmaking and very closeto the Joux valley in Switzerland where L.Leroy bought its watch parts. The firm's watches were certified by the Besançon Observatory. [∞ page 88]

www.cotemagazine.com - SEPTEMBRE 2012 | 87