NUDE IN THE SUN NU AU SOLEIL 98 Image de Nobuyoshi Araki, extraite de Moi, la Vie, la Mort, l’ouvrage de référence du plus célèbre des photographes japonais, publié en 2007 par Phaidon. C’est le photographe japonais le plus connu mais controversé qui construit depuis plus de quarante ans – il est né en 1940 – une œuvre extrêmement personnelle où se côtoient sans limites les thèmes de la sexualité, de la vie et de la mort. Pour lui, le nu – celui de son épouse puis après la mort de celle-ci, ceux de ses nouvelles amies qu’il ligote et « malmène » la plupart du temps – est naturellement omniprésent dans ses œuvres qui se veulent l’antithèse des représentations glamour et sensuelles des magazines de mode. Pour tout savoir d’Araki, Phaidon a fait paraître en 2007 le plus conséquent des ouvrages sur la vie et l’œuvre de l’artiste aux 300 livres – dont des textes écrits par Araki lui-même et près de 1 200 photos. Nobuyoshi Araki : Moi, la Vie, la Mort, Phaidon, 720 pages, 75 €. Nobuyoshi Araki is the best known and most controversial Japanese photographer. Born in 1940, he has spent forty years buildingup an extremely personal body of work in which life, death and sexuality keep close company. Nudes are omnipresent in his work : at first those of his wife and since her death those of his girl friends, whom he usually photographs trussedup or otherwise mistreated. These nudes are the antithesis of the glamorous, sensual representations of the fashion magazines. In 2007 Phaidon published the most complete of the 300-odd books covering Nobuyoshi Araki's life and work. It includes texts by Araki himself and around 1200 photos. C’est l’un des rendez-vous majeurs de la photo contemporaine, et la plus agréable des manifestations de l’été en France – avis totalement assumé par votre serviteur – qui se tient dans la jolie ville d’Arles depuis plus de quarante ans (voir la rencontre avec Lucien Clergue) grâce à la détermination d’organisateurs émérites et la mobilisation inconditionnelle de ses habitants. A l’honneur de cette 41 e édition – jusqu’au 19 septembre – l’Argentine, incarnée notamment par le grand artiste plasticien León Ferrari et les photographes LeandroBerra, Marcos Andandia, Gabriel Valansi, Marcos Lopez et Sebastiano Mauri. Cinq autres « Promenades » concoctées par le très justifié directeur François Hébel nous conduisent notamment à travers l’histoire du rock avec une exposition inédite consacrée à Mick Jagger ou dans une balade au « pays de l’argentique » avec la présentation de ces images amateurs de fêtes foraines, les dernières chambres noires ou une sélection de la collection Polaroid… Au cœur de la « Promenade des passages de témoins », le cinéaste Marin Karmitz présente pour la première fois sa collection de photos, vidéos et installations (photo ci-contre). www.rencontres-arles.com Autoportrait d’Antoine d'Agata issu de la collection Marin Karmitz, présentée cet été durant les Rencontres Internationales de la Photo d’Arles. -/One of the highlight events for contemporary photography has been held yearly in the picturesque town of Arles for the past forty years. The 2010 edition, the 41st, runs until 19 September with a range of themedtrails around town, dreamedup by director François Hébel. Argentina is one theme, in the person of top Argentinean artist Léón Ferrari among others. Another is the history of rock music, including an exhibition devoted to Mick Jagger. There's analogue photography with a show of amateur photos taken at funfair shooting booths, the last of the darkrooms and a selection of Polaroid photos. And film maker Marin Karmitz presents his collection of photos, videos and installations to the public for the first time. |