COTE La Revue d'Azur n°186 juillet 2010
COTE La Revue d'Azur n°186 juillet 2010
  • Prix facial : 3 €

  • Parution : n°186 de juillet 2010

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Les Editions COTE

  • Format : (240 x 300) mm

  • Nombre de pages : 292

  • Taille du fichier PDF : 33,2 Mo

  • Dans ce numéro : nu au soleil.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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NUDE IN THE SUN NU AU SOLEIL 90 Christophe Colera est docteur en sociologie et chercheur associé au Laboratoire Cultures et Sociétés en Europe de l'Université de Strasbourg. Dans son livre La nudité, pratiques et significations*, il dévoile l’histoire du nu ! On parle de nudité, quand une partie du corps, qui selon les usages sociaux en vigueur doit être cachée, est découverte, ce qui varie en fonction des imaginaires de chaque société, voire de sous-groupes au sein de ces sociétés, suivant les âges, les classes sociales… Sa perception et ses significations, oui. Dans une société où le vêtement n’existe pas, un corps « revêtu » de tatouages ou même d’un collier ne sera pas perçu comme « nu ». Et aujourd’hui encore en France, selon un sondage récent, 30% des femmes ne se sentent pas nues après s’être déshabillées, dès lors que leur visage est maquillé. À l’inverse, au Moyen-Âge, était nu celui ou celle qui portait une chemise de nuit. Mais à la suite d’importantes recherches en anthropologie dans les années 1990, on est arrivé à la conclusion qu’il existe malgré tout une perception universelle de la nudité, autour des organes génitaux, des fesses, pour les deux sexes, et des seins pour les femmes. Celle-ci est probablement liée à l’évolution des hominidés avant même l’homo sapiens. L’étude des primates aide aussi à comprendre pourquoi. En effet, cette perception est assez constante d’une culture à l’autre. Elle fonde des tabous dans les comportements, dans les regards, le rapport à l’intimité. Plus personne ne pourrait écrire aujourd’hui, comme certains le faisaient, il y a quinze ans, que le caractère érotique des seins des femmes est une invention de la Renaissance européenne, ou de telle ou telle culture. C’est enraciné profondément dans les gènes de toute l’espèce humaine. juillet-août 2010 www.cotemagazine.com Christophe Colera holds a doctorate in sociology and is associate researcher at Strasbourg University's European Cultures and Societies Laboratory. In his book La nudité, pratiques et significations*, he unveils the history of nakedness. Nakednessis when any part of the body that current social mores dictate should remain hidden is uncovered. These vary with each society and even subgroups within each society, depending on age, social class etc. The perception and significance. In a society that doesn't wear clothes, a body'clad'in tattoos or even a necklace won't be perceived as naked. Even today in France, a recent survey found that 30% of women don't feel naked after undressing if they're still wearing their make-up. Conversely, in the Middle Ages you were considered naked in a nightdress. But important anthropological research in the 1990s concluded that a universal perception of nakedness does exist regarding the genital organs and buttocks of both sexes and women's breasts, and this perception is relatively constant in all cultures. It's the root of behavioural taboos and notions of intimacy. No one today could write, as some did 15 years ago, that the erotic aspect of women's breasts is an invention of the European Renaissance or any other culture. It's deeply rooted in the entire human specie's genes. Yes ; there are cultural, collective and personal factors as wellas hormonal dispositions that can neutralise or exacerbate the stimulus of seeing private parts uncovered. But the potential for that stimulus exists everywhere, which is why among African,
Christophe Colera Oui, il existe des imaginaires culturels, collectifs ou personnels, et des dispositions hormonales, qui peuvent neutraliser ou au contraire exacerber le « stimulus » de l’exposition des parties intimes. Mais ce « stimulus » existe potentiellement partout. C’est pourquoi, par exemple, chez les peuples d’Afrique, d’Amazonie ou d’Asie du Sud-Est où les femmes traditionnellement vivaient « topless », il était interdit de les regarder trop fixement au niveau de la poitrine. Le même type de norme s’applique d’ailleurs sur nos plages l’été, même si les gens ont de prime abord le sentiment que la pratique des seins nus y est banalisée. Tout à fait. Il agit d’une construction a posteriori qui n’existe que dans l’imaginaire. On pense généralement qu’à l’époque de l’Antiquité grecque ou romaine, apparaître nu en public était admis. C’est faux. C’était au contraire des civilisations très pudiques, qui imposaient même des sortes de « voiles intégraux » aux femmes dans la rue. Les Romains imaginaient aussi qu’aux origines du monde, ce fameux Age d’or, les gens vivaient nus sans entrave, comme les Chrétiens l’ont pensé d’Adam et Ève ou des « paradis primitifs » qu’ils croyaient découvrir dans le Pacifique par exemple. Mais cette nudité complètement libre est purement fantasmatique. En effet, mais seulement dans le gymnase où c’était autorisé. Cela répondait à un besoin fonctionnel car il était plus facile de disputer des épreuves sans être encombré par un vêtement. Cela se référait aussi à la nudité des dieux, elle-même liée à la nudité guerrière. Par contre, elle était interdite sur l’agora, centre de la vie sociale, économique et politique de la cité. Plutarque raconte que pour stopper une épidémie de suicides chez les jeunes filles de la ville grecque de Milet, il fut ordonné que toute suicidée soit transportée nue jusqu’à l’agora avant d’être enterrée. Il n’y eut alors plus de suicides, car les femmes ne supportaient pas l’idée que n’importe qui puisse voir leurs parties intimes, même une fois mortes. L’espace de la nudité acceptée s’est considérablement élargi : cinéma, télévision, publicité. Notre société postindustrielle est la première à être allée aussi loin dans la monstration du nu intégral. Dans le même temps, à chaque « conquête » de la nudité (au théâtre, dans la danse, et même dans la pornographie), des débats sont apparus pour savoir quelle nudité est de « bon goût » et laquelle ne l’est pas. Et c’est une nudité de plus en plus « travaillée » qui s’est imposée, avec des normes de silhouette, d’éclat, un travail sur l’épilation, le tatouage, le piercing… Des formes d’institutionnalisation donc, alors que dans les années 1950, 60 et 70, quand les normes traditionnelles chrétiennes étaient plus fortes, le nu avait davantage le caractère d’une rébellion « spontanée » contre cet ordre hérité du passé. Amazonian and South-East Asian peoples whose women are traditionally'topless'it is forbidden to gaze at their breasts. The same applies on our beaches in summer, even though people think bared breasts are now banal. Absolutely, nothing but a product of later imaginations. Some think that in Ancient Greece and Rome it was acceptable to appear naked in public. Quite the opposite, they were very modest civilisations that even obliged women to wear a sort of allover veil in the street. The Romans believed that when the world began people lived naked, just as Christians thought of Adam and Eve or the primitive paradises they expected to discover in the Pacific. But that liberated nudity is pure fantasy. Yes, but only when they were actually practising sports and for practical reasons, since it was easier to compete unencumbered by clothes ; and it linked in with the gods'nudity. Being naked in the agora, the centre of social, economic and political life, was forbidden. Plutarch recounts that to stop an epidemic of suicides by young girls, orders were given that every suicide victim should be carried naked to the agora before burial. There were no more suicides since women couldn't bear the idea of anyone being able to see their private parts, even when dead. Nudity is considerably more widely accepted, in cinema, television, advertising. Our post-industrial society is the first to have gone so far in displaying total nudity. But each of nudity's'conquests'(theatre, dance, pornography even) has led to debates about what is and isn't in good taste. And nudity is increasingly elaborate : standards for figure and appearance, hair removal, tattooing, piercing etc. These represent a formof institutionalisation whereas in the 1950s-70s, when traditional Christian standards were stronger, nudity was more a spontaneous rebellion against the order inherited from the past. It still does in places where nudity isn't yet legitimised, public places particularly. Nakedness there is rawer and also highlights the body's fragility, so the body often becomes an individual or collective means of expression. juillet-août 2010 www.cotemagazine.com NUDE IN THE SUN NU AU SOLEIL 91



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