COTE La Revue d'Azur n°186 juillet 2010
COTE La Revue d'Azur n°186 juillet 2010
  • Prix facial : 3 €

  • Parution : n°186 de juillet 2010

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Les Editions COTE

  • Format : (240 x 300) mm

  • Nombre de pages : 292

  • Taille du fichier PDF : 33,2 Mo

  • Dans ce numéro : nu au soleil.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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SAINT-TROPEZ 64 Jean-Pierre Tuveri, maire de Saint-Tropez, est formel : « Bardot et Saint-Tropez, c’est la conjonction, au début des années cinquante, de deux mythes (…) Une relation forte et profonde, qui dure depuis bien plus longtemps que certains ne l’imaginent, avec sa face publique surmédiatisée, mais aussi et surtout une partie plus intime, celle de l’enfance et de la vie quotidienne. » C’est l’un des objectifs de l’exposition itinérante Brigitte Bardot – Les années insouciance démarrée en septembre 2009 à Boulogne-Billancourt et actuellement de passage dans la ville varoise dans une version adaptée, que de lever le voile sur celle « qui fascina le monde des années 50 et 60 », commente l’écrivain et journaliste Henry-Jean Servat, grand ami de la star et commissaire des deux expositions. Car Bardot la recluse a toujours la cote ! A la veille de son soixante-quinzième anniversaire en septembre dernier, un sondage Ifop pour le quotidien Sud-Ouest révélait que la comédienne et chanteuse recueillait près de 72% de bonne opinion chez les femmes interrogées et 65% auprès des messieurs. Les jeunes de moins de 35 ans restaient quant à eux (à 64%) sensibles à son charme, de même que les sympathisants de gauche (à 63%) malgré quelques déclarations tendancieuses qui ont pu parfois ternir l’image de la star. Tentons de comprendre le mythe Bardot… Quand Bardot était Brigitte Intitulée sobrement Brigitte Bardot, la rétrospective propose une balade dans la vie de l’icône française absolue, qu’Henry-Jean Servat a « résumé » pour l’occasion en trois grands thèmes : La Madrague (sa propriété tropézienne acquise dès 1958), le cinéma (son dernier film remonte à 1973) et sa passion pour les animaux (sa Fondation créée en 1986 est aujourd’hui reconnue d’utilité publique). Ces thèmes sont à leur tour déclinés dans quatorze alcôves thématiques dispersées sous un très grand chapiteau. « Plus intime et plus personnelle », c’est la vision que voulaient donner les organisateurs de cette première exposition enfin consentie par Bardot, qui vit depuis des décennies dans sa propriété, à l’écart de l’arène médiatico-étouffante à laquelle cette femme autrefois adulée par la terre entière ne veut plus se frotter… Car Brigitte Bardot est un cas unique. A elle seule, elle a bouleversé les codes de toute une époque rigide et codifiée. Aujourd’hui encore, on reste médusé par l’absolue liberté qui anima cette femme durant toute sa vie qu’elle n’a jamais voulue différente selon qu’elle se trouvait sous la lumière des projecteurs ou dans la pénombre de son intimité. Et Vadim créa Bardot Brigitte est une jeune fille de bonne famille qui rêve de devenir danseuse dans une France austère et conservatrice. Son père est un industriel passionné de cinéma ; sa mère affectionne la mode et l’incite à poser pour le magazine Elle, dirigé par une amie, Hélène Lazareff. Docile et disciplinée, Brigitte accepte. Elle a 15 ans. La chambre de son enfance est d’ailleurs reconstituée dans l’exposition grâce à des objets personnels de l’actrice et des documents de famille. Un an plus tard, Brigitte se fait remarquer par le réalisateur Marc Allégret et surtout pas son jeune assistant Roger Vadim qui, à 22 ans, tombe fou amoureux. Les parents Bardot ne voient pas d’un très bon œil cette relation « hasardeuse » mais les tourtereaux s’épousent tout de même en 1952 : Brigitte a alors 18 ans. Vadim a détecté le potentiel de cette fille pas comme les autres, qui aimante le regard avec son visage mutin, ses lèvres charnues, ses formes sensuelles… Il lui demande de se teindre en blonde et lui confie, en 1956, le rôle de Juliette dans Et Dieu créa la femme, la partition de sa vie. Reste ancrée dans nos mémoires cette affolante danse de mambo dans une cave de Sant-Tropez, robe moulée et crinière au vent… Le film est un bide retentissant en France, mais un immense succès aux Etats-Unis lors de sa sortie. La tornade BB va bientôt déferler sur le monde… Et Bardot créa Saint-Trop’Chaque année, avec son père, sa mère et sa petite sœur, Brigitte prend ses quartiers d’été à Saint-Tropez dans la maison rose de la rue de la Miséricorde où elle passe des juillet-août 2010 www.cotemagazine.com -/Jean-Pierre Tuveri, Saint-Tropez's mayor, is formal : "Bardot and Saint-Tropez are two myths that joined forces in the early 50s ; (…) a strong, in-depth relationship that has lasted a lot longer than some realise, with its over-exposed public face but also, importantly, a more intimate side, that of childhood and everyday life." One of the aims of Brigitte Bardot – The Carefree Years is to lift the veil on this woman "who fascinated the world of the 50s-60s," in the words of writer and journalist Henry-Jean Servat, a close friend of the star and the exhibition's curator. Bardot the recluse is still popular ! Just before her 75th birthday last September, an Ifop survey for the newspaper Sud- Ouest showed that 72% of women and 65% of men questioned had a good opinion of the ex-actress/singer. A majority of under-35s (64%) is still sensitive to her charms, as are 63% of left-wing sympathisers in spite of some dubious declarations that have at times tarnished her image. Let's try to understand the Bardot myth. « Et puis un jour j’ai quitté le monde, comme on quitte un amant avant qu’il ne vous quitte ! » -/"And then one day I left the world, like you leave a lover before he leaves you ! " Brigitte Bardot, juin 2009 « Ce qui comptait pour elle, ce n’était pas d’avoir du succès ou de devenir une grande actrice, mais que tout le monde soit toujours follement amoureux d’elle. » -/"What counted for her wasn't to be successful or become a great actress but that everyone should always be madly in love with her." Roger Vadim When Bardot was Brigitte The Saint-Tropez retrospective takes us through the French icon's life by summing itup in three themes : La Madrague (her Saint- Tropez home), cinema, and her devotion to animals (via her foundation setup in 1986). "More intimate, more personal" was the aim of the organisers of this first exhibition to which Bardot has consented, she who for decades has shunned the stifling attentions of the media circus, living quietly in her home. Brigitte Bardot is indeed a case apart. Alone she turned the tenets of an entire rigid, codified era on their heads and today we are still dumbfounded by the complete freedom with which this woman has always lived her life, a life she never wished to be different whether she was in the spotlight or the shadows of her privacy. Then Vadim created Bardot Brigitte was a young girl from a good family, who dreamedof becoming a dancer in an austere and conservative France. Her father was a cinema-loving industrialist ; her mother adored fashion and encouraged her to pose for Elle magazine ; docile and obedient, Brigitte accepted. She was 15 years old. A year later Brigitte was noticed by film director Marc Allégret and above all his 22-year-old assistant, Roger Vadim, who fell madly in love with her. The senior Bardots weren't very keen on the relationship but the lovers nevertheless married in 1952, when Brigitte was 18. Vadim had spotted the potential of this girl unlike any other, who drew every eye like a magnet with her impudent face, full lips and sensual curves. He asked her to dye her hair blonde and in 1956 gave her the role of Juliette in And God Created Woman ; that frenzied mambo in a Saint-Tropez cellar, skirt open and hair swirling, is something one never forgets. The film was a complete flop in France but a huge successin the States. And Bardot created St Trop Every year Brigitte tookup her summer quarters in Saint-Tropez, in the pink house on Rue de la Miséricorde where until a teenager she had spent "enchanting moments". "From the beginning Saint-Tropez was like a screen and a set, a nest and refuge, a paradise before much later becoming what she perceived as a sort of hell on earth," explains H-J Servat. The little Var village was already known for having inspired great modern painters including Paul Signac and Maximilien Luce, writers such as Colette and Jean Cocteau. "Brigitte knows absolutely everything, big and small, about her village. Saint-Tropez existed before Bardot but Bardot conferred an incomparable
« moments enchanteurs » jusqu’à son adolescence. « Saint-Tropez fut, d’emblée, comme un écran et un écrin, un nid et un refuge, un paradis avant de devenir, bien plus tard, à ses yeux, une sorte d’enfer sur la terre. » explique H.-J. Servat. La petite commune du Var est déjà connue pour avoir inspiré des grands peintres de l’art moderne comme Paul Signac ou Maximilien Luce, des écrivains comme Colette ou Jean Cocteau. « Brigitte n’ignore rien de la petite et de la grande histoire du village qui est sien. Saint-Tropez existait avant Bardot, mais Bardot a conféré un éclat incomparable à ce port de pêcheurs […] » En 1958, la star qu’elle est devenue acquiert la Madrague sur la route des Canebiers et assure à Saint-Tropez « un rayonnement d’au-delà les galaxies », commente Henry- Jean Servat. Les destins du village méditerranéen et de la beauté blonde sont indissociablement liés. Jamais aucune maison de star, à part Graceland (Elvis Presley) et Neverland (Michael Jackson) n’ont connu un tel destin à travers le monde ! » Une alcôve de l’exposition nous fait pénétrer pour la première fois dans l’antre de la star… Et BB créa la femme libre C’est sans conteste la partie la plus intéressante de l’exposition que cette évocation de ce que représente Brigitte Bardot à cette époque : elle fait craquer littéralement les coutures d’une France bien corsetée, bien pensante, introduisant par son attitude une liberté qui amorce les repères d’aujourd’hui. « A l’époque, les actrices en vogue comme Michèle Morgan, Danielle Darrieux ou Micheline Presle incarnent la distinction et le chic absolus, expliquait Servat à Paris-Match en septembre 2009. Permanentées, couvertes de fourrures et de bijoux, elles jouent souvent des rôles de filles plus jeunes que leur âge. Et au milieu, surgit alors Brigitte Bardot, beauté stupéfiante qui joue comme on bronze et qui fait exploser ce paysage laqué et codifié. » Insolente et insouciante, Brigitte vit à son rythme, choisit ses amours (nombreux) et ses amis (prestigieux)… Pour Simone de Beauvoir, « B.B. n’essaie pas de scandaliser. Elle n’exige rien. Elle n’est pas plus consciente de ses droits que de ses devoirs. Elle suit ses inclinations. » Les jeunes filles des années 50 imitent alors sa moue boudeuse, adoptent le regard Brigitte Bardot sexy en diable, vêtue uniquement d’un justaucorps. « En 1954, il s’agissait d’être vertueuse et Bardot ne l’était pas. En 1975, il s’agit d’être licencieuse et Bardot ne l’est toujours pas. Elle ignore ces deux termes. Comme tout animal doué de raison, elle n’a rien à voir avec la civilisation chrétienne et ses tabous et en même temps rien à voir avec la destruction ou la haine de ces tabous. Brigitte Bardot était une femme qui se trouvait bien dans l’eau tiède de la Méditerranée, il y a vingt ans, et qui s’y trouve toujours bien. C’est aussi une femme qui aime encore que les hommes trouvés et les chiens perdus posent leur tête sur son épaule. » -/"In 1954 it was about being virtuous and Bardot wasn't. In 1975 it's about being licentious and again Bardot isn't. She is ignorant of these two terms. Like every animal gifted with reason, she has nothing to do with Christian civilisation and its taboos and at the same time nothing to do with the destruction or hate of those taboos. Brigitte Bardot is a woman who felt good in the Mediterranean's warmwater 20 years ago and still feels good in it today. She's also a woman who still likes found men and lost dogs to lay their head on her shoulder." Françoise Sagan juillet-août 2010 www.cotemagazine.com Photo de presse Ministère de la Culture - Médiathèque du patrimoine/Sam Lévin/dist RMN. SAINT-TROPEZ 65



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