COTE La Revue d'Azur n°182 mars 2010
COTE La Revue d'Azur n°182 mars 2010
  • Prix facial : 3 €

  • Parution : n°182 de mars 2010

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Les Editions COTE

  • Format : (240 x 300) mm

  • Nombre de pages : 128

  • Taille du fichier PDF : 55,8 Mo

  • Dans ce numéro : mode, les amazones sont lâchées.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 88 - 89  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
88 89
AGENDA URBAN 92 URBAN Par Mireille Sartore Monique Loudières (de face) et Elodie Tampon-Lajarriette, les deux actrices de la nouvelle pièce créée par la Compagnie B.A.L. Deux filles sur un fil… -/Two women on a tightrope Au Théâtre de Nice, Thierry Vincent présente sa nouvelle création Les Funambules, écrite pour Monique Loudières, ex-danseuse étoile de l’Opéra de Paris. -/At Théâtre de Nice, Thierry Vincent is premiering his brand new show Les Funambules written for Monique Loudières, former Opéra de Paris principal dancer. Au dir ecteur du Centr e Dramatique National de Nice, il apparaît « plus for tement qu’auparavant que le théâtre aujourd’hui ne peut ignorer ce qui est pour nous l’actua-lité la plus brûlante, c’est-à-dire la crise économique, financière, mais surtout sociale et morale » que nous traversons. C’est à partir de cet état de fait que Daniel Benoin a bâti sa saison 2009-10, la quarantième, avec un focus accordé notamment aux problèmes liés à la société. Trois compagnies de la région, coproduites par le théâtre niçois ont planché sur le sujet. Avec Les Funambules, Thierry Vincent, fondateur de la Compagnie B.A.L, brode une réflexion philosophique et poétique autour de ce thème. La nouvelle création dont il signe le texte, la mise en scène et la scénographie raconte « l’histoire d’une évasion, celle de deux figures féminines fuyant une société totalitaire, fermée. » Depuis la création de sa compagnie dont l’acronyme signifie « bal d’arts légers », Thierry Vincent (né en 1959 à Epinal) s’évertue à mélanger les disciplines, les mots, les jeux de langages, la musique, la danse. On se souvient avec émotion des étés 2007 et 2009 lorsque sa troupe sillonnait les plus beaux par cs de notre région pour y donner leurs subtiles « comédies jardinières » – Le Tour de l’Infini et l’Epopée des Prés. De la légèreté dans un monde pesant De sa rencontre avec Monique Loudières, ex-étoile du Ballet de l’Opéra de Paris naît ce nouveau spectacle que l’auteur niçois a écrit « en retraite d’écriture » au Monastère de Saorge et « travaillé » durant tout le mois de février au Théâtr e de Grasse qui l’accueillait en résidence de création. L’ex-directrice de l’Ecole de danse Rosella Hightower de Cannes rêvait de théâtre depuis toujours. Thierry Vincent lui offre Les Funambules que la danseuse interprète aux côtés d’Elodie Tampon-Lajarriette, fidèle complice de la troupe depuis sa création en 2003. « De la légèreté dans un monde pesant » : le ton est donné ! L’auteur cite volontiers Fareinheit 451 de Ray Bradbury adapté par François Truffaut ou Thelma et Louise de Ridley Scott comme sources d’inspiration. Le chorégraphe Eric Oberdorff participe également à l’aventure de cette nouvelle pièce dont la musique, spécialement créée par Henry Manini, sera interprétée en direct par le compositeur en personne. mars 2010 www.cotemagazine.com ÔTE CAZUR GEORGES LAMBERT EN BREF > Téo Saavedra, fondateur et directeur du festival Nuits du Sud à Vence, a reçu le grade de chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres. -/Téo Saavedra, founder and director of Vence's Nuits du Sud festival, has been made a knight of the French order of arts and letters. > Le Festival des Sérénissimes de l’Humour accueille notamment Elie Semoun et Pierre Palmade, du 19 au 21 mars, au Grimaldi Forum. > François Morel est aussi irrésistible quand il chante... La preuve ? Les 11 et 12 mars au Théâtre de Grasse, dans Le soir, des lions. -/François Morel is equally irresistible when he sings, as he proves on 11 and 12 March at Théâtre de Grasse in Le soir, des lions. Tél. 04 93 40 53 00. François Morel. -/Thierry Vincent's new show that he has written, designed and dir ects himself tells "the story of an escape, that of two women fleeing a closed totalitarian society". Since Vincent (b orn 1959) founded his own company, BAL (Bal d’Arts Légers : Light Arts Ball), he's been exploring mixes of disciplines, words, language plays, music and dance. W e all r emember vividly the summers of 2007 and 2009 wh en his troupe toured our r egion's loveliest parks performing its subtle "garden comedies", Le Tour de l’Infini and L’Epopée des Prés. Lightnessin an oppressive world Out of his meeting with Monique Loudières, ex-principal dancer in t he Opéra de Par is ballet company, was born this new show that the Nice playwright wrote "on a writing retreat" at Saorge monastery then "workedup" over February during a creation residence at Théâtre de Grasse. Loudières, who also used to run the Rosella Hightower dance school in Cannes, had long dr eam-ed of doing theatre. So Thierr y Vincent gave her Les Funambules (The Tightrope Walkers) in which the dancer shares the roles of the title with Elodie Tampon-Lajarriette, a loyal member of the company ever since it formedin 2003. "Lightnessin an oppr essive world", well, that sets the tone ! The playwright cites Ray Bradbury's Fahrenheit 451 adapted by François Truffaut and Ridley Scott's Thelma & Louise as sources of inspiration. Choreographer Eric Oberdorff has also par ticipated in creating this new show for which Henry Manini wrote the music and is himself playing it live for the performances. Les 5 et 6 mars au Théâtre de Grasse Du 16 au 21 mars, au Théâtre de Nice. Tél. 04 93 13 90 90. D.R.
Par Hélène Jourdan-Gassin Double Helix AACI 180° 0°, 2009. Argent berlinois, 120 x 80 x 48 cm Edition de 3 exemplaires. L’exposition de Wim Delvoye, trop sagement nommée Dessins & Maquettes, nous raconte, comme Walt Disney dont il imite la signature, des histoires où entrent en scène non pas tr ois petits, mais huit gr os cochons, une Blanche-Neige, ér otomane cependant, et des châteaux transformés en cathédrales gothiques… Ajoutez à cela des crucifix Jésus twisted et vous aurez, il faut en convenir, l’œuvre excentrique (c'est-à-dire déplacée de son centre) d’un artiste qui ne cesse de nous surprendre ! Explorons les espaces consacrés aux trois thématiques : les cochons tatoués, les maquettes gothiques et les torsions elliptiques du Christ en croix. Dans chacune, des dessins réalisés aux crayons de couleur annoncent la matérialisation d’une idée. Les premiers montrent un échantillonnage de tatouages où les images les plus triviales se mêlent aux signes religieux qu’on retrouve sur les cochons naturalisés. Au mur, de petits dessins relatent l’histoire de Blanche- Neige, de la Belle et la Bête… d’une manière peu innocente ! Viennent ensuite les cathédrales fantasmatiques, toutes en pointes et en aiguilles, issues de dessins que Delvoye conçoit à l’or dinateur et qu’on perçoit, une fois réalisés en maquettes, comme monumentales et, en même temps, dérisoires, petits bibelots kitsch d’un magasin de souvenirs… Dernier thème et non des moindres pour les susceptibilités bien pensantes déjà ébranlées par ses cochons empaillés, mais qui n’ont pas demandé à l’être, affirment leurs défenseurs, celui des Christ vrillés ! Delvoye considère ce symbole r eligieux comme un « logo », une signalétique qu’on peut retravailler. Associés les uns aux autres, les crucifix for ment une chaîne (on pense à la cour onne d’épines, au chapelet…) qui s’articule en boucle, dessinant dans l’espace ce nœud de Moebius, figure de l’infini, qui interroge les esprits, même les plus matérialistes… Wim Delvoye est un ar tiste international qui reste cependant ancré dans une tradition flamande ; il se passionne pour la science, la spéculation (son projet Cloaca est coté en bourse) mais r econnaît et applique l e s avoir-faire d es artisans dans s es r éalisations ; i l e st irrespectueux, ambigu, excentrique et son art, comme le dit Hélène Depotte, sa préfacière : « C’est un art d’équilibriste, une parabole de la démesure et de la maîtrise technique et de sa nécessaire chute. » AGENDA les rendez-vous du mois/what to do this month Dessin préparatoire pour tatouage, 2006. Techniques mixtes, 73.2 x 50.1 cm. Les histoires étranges de Wim Delvoye -/Strange stories by Wim Delvoye ADAGP, PARIS, 2010 Gastropod, 2009. Visualisation d'une proposition de sculpture. -/Wim Delvoye's exhibition, too soberly titled Drawings and Models, tells stories that like those of Walt Disney, whose signature he imitates, featur e pigs (not thr ee little ones buteight big ones), Snow White (erotomanic version) and castles (transformedinto gothic cathedrals). Add to that his Jesus Twisted crucifixes and you have the eccentric (in the of f-centre sense) work of an artist who consistently surprises us ! Let us visit the galleries devoted to the exhibition's three themes of tattooed pigs, gothic scale models and elliptically twisted Christs on the cross. In each gallery, drawings in coloured pencil announce the materialisation of an idea. The first display a selection of tattoos – the most trivial images mixed with religious signs – on stuffed pigs. On the walls are little drawings telling the stories of Snow White or Beauty and the Beast in a most un-innocent way ! Then come the fantastical cathedrals, all points and spir es, that started out as drawings Delvoye did on his computer and which once built as models we perceive to be monumental yet at the same time derisory, the kitsch little nick-nacks of a souvenir shop. The last theme, and by no means the least for right-thinking susceptibilities already disturbed by his stuffed pigs, is the twisted Christs ! Delvoye considers this religious symbol to be a "logo", a piece of signage that can be r eworked. Seen as a whole, these crucifixes for m an endless chain (we think of the crown of thorns, the rosary) creating a Möbius loop, symbolic of infinity, which gives even the most materialistic minds food for thought. Wim Delvoye is an international artist who nevertheless remains grounded in Flemish tradition. He is fascinated by science and speculation (he has put his Cloaca project on the stock exchange) but in his cr eationsupholds and applies the knowhow of craftspeople. He is disrespectful, ambiguous and eccentric ; in the words of his preface-writer Hélène Depotte, his is "the art of an equilibrist, a parable of extravagance and of technical mastery and its necessary fall". Jusqu’au 23 mai 2010 au MAMAC, Nice - Tél. 04 97 13 42 01. www.mamac-nice.org EN BREF > Jean René Palacio, directeur artistique du groupe Monte-Carlo SBM, succède à Harry Lappen tant que directeur artistique du festival international Jazz à Juan. Il prépare la 50 e édition de l’été 2010. -/Jean René Palacio, the Monte-Carlo SBM group's artistic director, has taken over from Harry Lappas artistic director of the Jazz à Juan international festival and is preparing the 50th edition for summer 2010. > No-Made, son concepteur Denis Gibelin et sa ribambelle d’artistes présentent leurs œuvres au Château Valrose, à Nice, jusqu’au 20 mars. -/No-Made, its inventor Denis Gibelin and its flock of artists are showing their work at Château Valrose in Nice until 20 March. ADAGP, PARIS, 2010 mars 2010 www.cotemagazine.com AGENDA URBAN 93



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :


COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 1COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 2-3COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 4-5COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 6-7COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 8-9COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 10-11COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 12-13COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 14-15COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 16-17COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 18-19COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 20-21COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 22-23COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 24-25COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 26-27COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 28-29COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 30-31COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 32-33COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 34-35COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 36-37COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 38-39COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 40-41COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 42-43COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 44-45COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 46-47COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 48-49COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 50-51COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 52-53COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 54-55COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 56-57COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 58-59COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 60-61COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 62-63COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 64-65COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 66-67COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 68-69COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 70-71COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 72-73COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 74-75COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 76-77COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 78-79COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 80-81COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 82-83COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 84-85COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 86-87COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 88-89COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 90-91COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 92-93COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 94-95COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 96-97COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 98-99COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 100-101COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 102-103COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 104-105COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 106-107COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 108-109COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 110-111COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 112-113COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 114-115COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 116-117COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 118-119COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 120-121COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 122-123COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 124-125COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 126-127COTE La Revue d'Azur numéro 182 mars 2010 Page 128