deux : un bel esprit dans un beau corps… COTE a fait le tour de tous les moyens qui nous sont offerts pour atteindre cet idéal. Pourquoi les refuser s’ils ont beau l’avantage de nous rendre meilleurs, plus équilibrés PAR MICHEL FRANCA et performants ? Mais attention, l’histoire nous enseigne que la beauté est aussi éphémère que relative. Elle change avec le lieu et l’époque. Elle a du mal aussi, à résister au temps qui passe… Puisse sa fugacité nous la rendre plus précieuse encore et nous inciter à l’apprécier à sa juste valeur, comme un artiste attentif qui puise, dans le sentiment de plénitude qu’elle procure, sagesse et sérénité. -/Since the dawn of time we have been fascinated by beauty. Today it's more than ever in the limelight of a consumer society that detests ugliness : failure, old age, poverty, everything not pleasing to the eye in fact, are disparaged. Advertising and media incite us to like what is aesthetically correct. Better to be good looking if you want to do well in life, assert yourself, step through the door to success. Philosophers can spend forever explaining tous that nothing will ever take the place of a beautiful soul, neverthelessinner beauty doesn't carry much weight against outer attractiveness. Clearly the best scenario is the two combined : a beautiful spirit in a beautiful body. So COTE has taken a look at all the ways available tous for attaining that ideal. Why refuse them if they offer the advantage of making us better, more balanced and more effective ? But bear in mind what history teaches us : that beauty is both relative and ephemeral, changing with time and place, resisting the passing of time with great difficulty. May its transience make it even more precious tous and incite us to appreciate its true worth, like the attentive artist drawing wisdom and serenity from the DU BON USAGE DU blissfulnessit inspires. Depuis les temps les plus reculés la beauté fascine. Aujourd’hui, plus que jamais, elle est aux avantpostes d’une société de consommation qui déteste la laideur. Le raté, le vieux, le pauvre, bref, tout ce qui n’est pas agréable à l’œil est décrié. La pub et les médias nous incitent à aimer le plastiquement correct. Il vaut mieux être beau ou belle pour réussir, s’affirmer, s’ouvrir les portes du succès. Les philosophes peuvent toujours nous expliquer que rien ne remplacera jamais une belle âme, la beauté intérieure ne pèse pas lourd face aux attraits de l’apparence. Reconnaissons que le mieux, c’est de com-biner les ON THE CORRECT USAGE OF BEAUTY décembre 2009-janvier 2010 www.cotemagazine.com ÉDITO EDITORIAL 17