AGENDA URBAN 112 URBAN Philippe Favier, Underwood, 2008. Photos scolaires sur Azertuyop. décembre 2009-janvier 2010 www.cotemagazine.com ADAGP, PARIS 2009 ADAGP, PARIS 2009 ÔTE CAZUR Philippe Favier, Géographies, Un crime en Saône-et-Loire. Aquarelle et collage sur carte de géographie, 2008. EN BREF > A(rt) bientôt ! À Nice, la Villa Arson ferme ses portes jusqu’au 4 février 2010 pour travaux d’aménagement. Elle en profite pour présenter hors les murs une exposition relative aux 35 années d’exercice de son atelier de gravure. -/Villa Arson in Nice is closed for refurbishment until 4 February but is putting on an outside exhibition on its engraving studio's 35-year career. Au Musée des Beaux-Arts de Nice, jusqu’au 24 janvier. > Bagna Cauda ! Sandrine Mons a réuni plusieurs œuvres d’artistes autour « du plaisir de manger » qu’elle présente chez Loft. -/Sandrine Mons has collected together artworks on the theme of "the pleasure of eating" and is showing them at Loft. Jusqu'au 2 janvier, rue de la Buffa, Nice. Favier, toute la poésie de l’infiniment petit -/Favier, all the poetry of the infinitely small On garde tous en mémoire la très belle exposition que Philippe Favier (né en 1957) avait présentée en 2006 au Château de Villeneuve (La vie de château) dans le cadre d’une résidence d’artiste proposée par la ville de Vence. Durant 100 jours, cet inclassable plasticien travaillait sur place (on visitait également son atelier) et logeait juste en face... Depuis, Favier aime passer ses hivers à Nice et le reste du temps du côté de Saint-Etienne, sa ville d’origine. À Nice, justement, il est l’invité du MAMAC qui lui a offert les murs de sa galerie contemporaine (on aurait préféré tout le Musée !) pour y présenter jusqu’au 31 janvier, Papeteries, une exposition qui nous plonge une fois de plus dans l’univers inventif et poétique de ce dessinateur hors pair. Le point de départ ? L’enfance et ses trésors enfouis. Tous les matins, sur le chemin de l’école, le petit Favier léchait les deux immenses vitrines de l’imprimerie-papeterie Chevalier, le seul magasin sur sa route (« le seul écran ») qui fournissait tout le matériel du « parfait artiste ». « De là sont certainement nées mes curiosités et mes obsessions récurrentes, ma gourmandise pour la papeterie et ses dérivés. » S’ensuit une longue série d’œuvres – 150 présentées ici – que Favier a déclinées sur les supports les plus variés « trouvés au hasard de mes cueillettes », dénichés depuis vingt-cinq ans dans les brocantes et vide-greniers ; la collecte d’objets de récupération représentant une part fondamentale de son travail. Le monde de Favier est complexe et multiple, |