COTE La Revue d'Azur n°180 novembre 2009
COTE La Revue d'Azur n°180 novembre 2009
  • Prix facial : 3 €

  • Parution : n°180 de novembre 2009

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Les Editions COTE

  • Format : (240 x 300) mm

  • Nombre de pages : 116

  • Taille du fichier PDF : 13,3 Mo

  • Dans ce numéro : l'avenir est aux fondamentaux.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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HOTEL URBAN 102 URBAN Par Michel Franca - Photo Jean-Michel Sordello novembre 2009 www.cotemagazine.com ÔTE CAZUR Bruno Mercadal Un hôtelier atypique -/Atypical hotelier Le directeur de l’Hôtel Royal Riviera aime cultiver décontraction et professionnalisme. -/The Hôtel Royal Riviera's manager is keen on practising relaxation and professionalism. « Je refuse de n’exister que par mon métier ! » L’annonce a de quoi surprendre dans un secteur professionnel qui assimile souvent activité professionnelle et passion. Mais pour Bruno Mercadal, la vérité est ailleurs. « Mon travail ne représente que 30% de ma vie. » Ce qui semble peu quand on connaît l’exigence nécessaire à l’exercice d’une fonction comme celle de directeur d’hôtel. « J’aime mon métier et il me satisfait entièrement. Mais pour être véritablement heureux, il faut s’ouvrir à autre chose. Pour être bien dans sa vie, il faut un équilibre dans toutes les choses. » Une philosophie qui pousse notre homme à jouer les trublions, quitte à bousculer les us et coutumes de sa profession. En effet, en juillet dernier, il n’a pas hésité à se mettre en scène dans un clip vidéo burlesque, La nage dance, titre qui a fait couler beaucoup d’encre l’été dernier. « C’est l’histoire d’un pari. Nous étions à la Trappa à Nice avec Ali de Castel Plage et Marco Beacco, musicien et ancien maître de chant des Star Ac’3 et 4. Après quelques verres bien dosés, l’idée de créer une chanson a germé sans que l’on prenne cette histoire vraiment au sérieux. Seulement quelques jours après, Marco nous a présenté une maquette, et nous ne pouvions plus faire marche arrière… » Pro… mais pas à l’excès ! Bruno Mercadal n’est donc pas le style de personnage à se prendre trop au sérieux, malgré un parcours professionnel tout ce qu’il y a de plus carré : directeur marketing à la Société des Bains de Mer, directeur du Mirabeau à Monaco et de La Pérouse à Nice, voilà 20 ans qu’il sévit dans les établissements azuréens. « J’étais venu à Nice en pensant y rester deux ou trois ans. Finalement, je n’en suis pas reparti. » Depuis 2002, il est ainsi à la tête d’un des plus beaux palaces de la Côte d’Azur. Et loin de se sentir étriqué dans un costume trop étroit pour lui, il a su insuffler une nouvelle dynamique à ce noble établissement. « Je n’aime pas l’hôtellerie too much, mais l’hôtellerie juste. Il faut savoir prendre du recul. Nous sommes dans un secteur qui est en pleine mutation. L’époque de la cuisine au beurre et des ambiances compassées est terminée. La clientèle d’aujourd’hui est à la recherche de décontraction. » Mais, attention, décontraction ne rime pas avec laisser-aller. « Cela demande une très grande rigueur d’esprit. Il faut s’amuser tout en respectant les bonnes pratiques professionnelles. Malheu-reusement, certains oublient qu’ils ne sont pas du bon côté du buffet et manquent trop souvent d’humilité. » Un homme simple Mercadal ? Pas dans tous les domaines, car ce dernier avoue sans complexe être un mégalo… de la moto ! « Je ne suis pas dans l’esprit motard, car ce que j’aime c’est avant tout l’objet et j’achète ce qu’il y a de plus puissant ! » Comme quoi… -/"I refuse to exist solely through my job ! " A somewhat surprising statement in a profession where job and passion are often one and the same thing. But for Bruno Mercadal the truth lies elsewhere. "My work accounts for only 30% of my life." Which seems little when you know just how demanding the job of hotel manager is. "I love my profession and it satisfies me totally but we all need something more if we're to be truly happy. To feel good about life everything needs to be balanced." This philosophy even prompts him to sometimes stir thingsup a bit, even to the point of shakingup the mores of his profession as he did last July when he cheerfully took part in a burlesque video clip, La nage dance, that attracted a lot of comment over the summer. "It was alla sort of wager. I was at the Trappa in Nice with Ali from Castel Plage and Marco Beacco, the musician who was singing master for the first and second Star Academy series [TV talent-spotting programmes]. After a few strong drinks the idea of writing a song germinated. We didn't really take it seriously but a few days later Marco produced a tape so we couldn't get out of doing it..." Pro, but not excessively So Bruno Mercadal isn't the kind of person to take himself too seriously, despite a business career that could hardly be bettered : marketing director for the Société des Bains de Mer, manager of the Mirabeau in Monaco and La Pérouse in Nice – 20 years working for top Riviera companies. "I came to Nice thinking l'd stay two or three years. And I never left." Since 2002 he's been running one of the Côte d’Azur's finest luxury hotels and far from feeling restricted by his role, he's very successfully breathed dynamic new life into this venerable institution. "I don't like the "too much" hotel industry, I like the "just right" one. We're working in a sector that's changing very fast ; the days of stuffy ambiences and cooking with butter are gone, today's clientele is looking to take things easy." But taking things easy doesn't mean letting things go. "It requires considerable mental rigour ; you have to enjoy yourself while still respecting best practices. Unfortunately some people forget which side of the desk they're on and too often lack humility." A simple man, Mercadal ? Not in all things, readily admitting to being a megalomaniac when it comes to... motorbikes ! "l'm not a biker as such, what I love above all is the bikes themselves and I buy the most powerful ! " So there you go…
Par Michel Franca - Photo Claude Charvin Jean-Claude Biver au Wine & Business Club de Monaco -/at Monaco's Wine & Business Club Le 24 septembre dernier, à l’Hôtel de Paris à Monte-Carlo, le CEO des montres Hublot était l’invité de l’antenne monégasque du premier réseau européen de chefs d’entreprise amateurs de vin. -/On 24 September the CEO of Hublot watches was the guest of the Monaco branch of Europe's top club for wine-connoisseur business leaders, at its meeting in Monte-Carlo's Hôtel de Paris. Le Wine & Business Club Monte-Carlo appartient à un réseau international, créé en 1991 par Alain Marty. À travers ses différentes antennes, ce réseau réunit chaque mois 1 500 personnes dans les plus hauts lieux du luxe et de la gastronomie. Le groupe Monte-Carlo SBM s’est associé au club monégasque présidé par Guy-Thomas Levy-Soussan, codirigeant de la banque J. Safra de Monaco et dirigeant d’une société d’import-export de vins. Celui-ci est secondé par deux vice-présidents : Tina Zegg de la joaillerie Zegg & Cerlati et Pieter Bogaardt, président du Groupe Olympe, spécialiste de l’investissement dans l’immobilier. Les soirées mensuelles du club ont lieu à l’Hôtel de Paris, fleuron de la SBM. Celle du 24 septembre a reçu Jean-Claude Biver, CEO des montres Hublot et figure emblématique de l’industrie horlogère helvétique, dont il a contribué depuis plus de 20 ans au redressement spectaculaire. Il est aussi un fin gourmet doublé d’un gastronome averti. Il est luimême producteur de fromages et collectionneurs de grands crus. Sa collection figure parmi les plus belles au monde. Il peut ainsi s’enorgueillir de posséder « tous les millésimes de Château Yquem depuis 1911 ». Bons mets et bons mots C’est dire que Jean-Claude Biver est intarissable lorsqu’on le branche gastronomie. Il oublierait presque de parler de montres. La faute à la crise ? Point du tout : le dirigeant de Hublot se veut plus que rassurant : « Je pense que la crise est passée. Du moins pour nous… Nos ateliers travaillent actuellement le samedi pour pouvoir livrer notre nouveau modèle, la King Power… » Une montre inédite qui risque bien de créer l’événement avec son design « puissant et brut de décoffrage ». Y a-t-il un lien entre l’horlogerie et la gastronomie ? Pas directement, estime Jean-Claude Biver, qui précise aussitôt que les « bons vivants » témoignent cependant de cet esprit d’ouverture nécessaire à l’essor d’une marque horlogère qui, à l’instar d’« un soufflé réussi, ne doit pas retomber… » Autant dire que les convives du Wine & Business Club de Monaco se sont régalés à l’écouter, tout en dégustant un dîner préparé sous la direction d’un autre orfèvre : Franck Cerruti, le chef exécutif du Louis XV, la perle gastronomique (3 étoiles au Guide Rouge) de l’Hôtel de Paris. CLAUDE CHARVIN HÔTEL portraits du mois/this month’s portraits Guy-Thomas Levy-Soussan, président WBC Monaco, Tina Zegg de la joaillerie Zegg & Cerlati, vice-présidente WBC Monaco, et Jean-Claude Biver, CEO des Montres Hublot, à l’Hôtel de Paris, le 24 septembre 2009, pour la réunion du Wine & Business Club de Monaco. -/The Monte-Carlo Wine & Business Club is part of a national network setup by Alain Marty in 1991. Now with 1500 members in all, the club's various branches meet once a month in the most highly renowned luxury gourmet restaurants. The Monte-Carlo SBM group partners this club presided by Guy-Thomas Levy-Soussan, codirector of the J Safra bank in Monaco and director of a large wine importing and exporting company, who is backedup by two vice-presidents, Tina Zegg of Zegg & Cerlati jewellers and Pieter Bogaardt, chairman of the real-estate investment group Olympe. The club's monthly meetings are held in Hôtel de Paris, the SBM's pride and joy. The guest speaker at the meeting on 24 September was Jean- Claude Biver, CEO of Hublot watches and an emblematic figure in the Swiss watch industry as he's been contributing to its spectacular recovery for more that 20 years. He is also a discerning and knowledgeable gourmet who produces his own cheeses and collects grand cru wines ; his collection is one of the world's finest and he is justly proud of owning "every Château Yquem vintage since 1911". Excellent food and company So naturally Jean-Claude Biver can talk forever on the topic of gastronomy, almost to the point of forgetting to mention watches ! Recession discretion ? Not in the least, for Hublot's CEO is nothing if not reassuring : "I think the recession is over, or at least for us. Our workshops are presently working Saturdays so as to be able to deliver our new model, the King Power." With its powerful, extreme design this unprecedented watch is all set to create a real sensation. So are horology and gastronomy connected ? Not directly in Jean-Claude Biver's opinion but he went on to point out that bons vivants do however demonstrate the same open-minded approach as is needed when developing a watch brand, which like "a successful soufflé shouldn't fall flat". Needless to say, Monaco's Wine & Business Club members thoroughly enjoyed his talk while appreciating a dinner prepared under the direction of another master of his art : Franck Cerruti, executive chef of the Louis XV, Hôtel de Paris's superb gourmet restaurant sporting three Michelin stars. novembre 2009 www.cotemagazine.com HOTEL URBAN 103



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