PORTRAIT 26 Nathalie Esclapez l’insatiable -/insatiable La propriétaire et conceptrice du 1835 White Palm Hôtel aime les challenges avec comme clés de la réussite, le travail et la persévérance. « Je n’arrive pas à m’arrêter. Même en vacances je m’ennuie au bout de quelques jours. » Nathalie Esclapez est comme ça, une vraie boulimique de travail. « T out m’intéresse et ma seule volonté est de réussir ce que j’entreprends. » Une philosophie apprise auprès d’un père industriel dans l’alimentaire et notamment à l’origine du bifidus actif. « Se fixer des objectifs et se donner les moyens de les atteindre. Être persévérante car rien ne tombe du ciel. » Et question persévérance, Nathalie connaît son affaire comme le prouve la création du 1835 White Palm Hôtel à Cannes en lieu et place du Sofitel. Un concept inédit sur la Côte d’Azur. « C’est une région où tout semblait avoir déjà été fait et qui semblait laisser peu de place à l’innovation. » L’innovation, elle va quand même la trouver à travers le lancement d’un complexe liant hôtellerie, thalassothérapie, remise en forme et beauté. Un concept que cette Normande connaît bien. « Ma première expérience professionnelle s’est faite à Deauville, dans un centre de thalassothérapie appartenant au groupe L’Oréal et qui proposait justement cette for mule tout en un. Quand le centre a fermé, j’ai voulu en r ecréer un autre, mais à 25 ans personne ne m’a suivie. » Elle se lance alors dans l’hôtellerie. « Un métier tout aussi convivial, basé sur l’accueil et dont l’objectif est de faire plaisir à l’autre. » C’est en 1989 qu’elle s’installe sur la Côte d’Azur pour racheter le Sophia Country Club. « Ma vie d’alors ne m’intéressait pas. Être gérante d’un r estaurant d’autor oute à Chalon-sur -Saône, n’était absolument pas glamour. » Tomberont ensuite dans son escarcelle, les Holiday Innde Saint-Laurent du Var et de Nice. « Je crois dans les valeurs fondamentales du travail et du rôle social de l’entreprise. Malheureusement, aujourd’hui, le travail n’est plus vécu comme un épanouissement mais juste comme un salaire. J’adore les nouveaux projets, mais si on veut tous les mener à bien, on s’endette tous les jours un peu plus. Dans l’état actuel des choses, je pourrais peut-être gagner de l’argent à 65 ans. Il faudrait alors que je trouve le temps de m’apaiser et de me ressourcer. Mais à 45 ans, je suis encore jeune ! » juillet-août 2009 wwww.cotemagazine.com -/The woman who owns and devised the concept for the 1835 White Palm Hôtel loves challenges and believes the keys to success are work and perseverance. "I just never stop. Even on holiday I get bor ed after a few days." That's Nathalie Esclapez all over, a real workaholic. "l'm inter ested in ever ything and my sole desire is to be successful in what I under take." A philosophy learnt from an industrialist father who worked in foodstuffs and was notably behind the development of bifidus actif. "Fixing goals for yourself then finding the means to achievethem. Persevering because nothing falls into your lap." And she's pr oved it by cr eating the 1835 White Palm Hôtel in Cannes, where the Sofitel used to be, a totally new concept on the Côte d’Azur. "This is a r egion wher e it seemedever ything had alr eady been done and there was little space left for innovation." But innovate she nevertheless did, by opening a complex that combines hotel accommodation, thalassotherapy, shapingup and beauty care, a concept this Nor mandyborn lady is ver y familiar with. "My first work experience was in Deauville, in a thalassotherapy centre owned by the L’Oréal group that offered precisely that all-in-one package. When the centre closed I wanted to setup another but I was 25 years old and no one would back me." So she went into the hotel industry. "A profession that's just as convivial, based on hospitality and giving pleasur e to others." In 1989 she moved to the Côte d’Azur to buy the Sophia Country Club and later took over the Holiday Inns in Saint-Laurent-du-Var and Nice. "I believein the fundamental values of work and the corporate social r ole. Unfortunately today work is no longer seen as a means to fulfilment, only to a salar y. I adore new projects but if you want them all to come to something you have to take on mor e debts all the time. As things stand right now, I might actually be ear ning some money when l'm 65. Then l'll have to find time to calm down and r echarge my batteries. But at 45 l'm still young ! " |