COTE La Revue d'Azur n°175 mai 2009
COTE La Revue d'Azur n°175 mai 2009
  • Prix facial : 3 €

  • Parution : n°175 de mai 2009

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Les Editions COTE

  • Format : (240 x 300) mm

  • Nombre de pages : 180

  • Taille du fichier PDF : 34,2 Mo

  • Dans ce numéro : Génération 30 à 39.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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ART GÉNÉRATION 30/39 78 mai 2009 www.cotemagazine.com Arnaud Labelle-Rojoux, l’invité d’honneur du Salon de Montrouge a réalisé l’affiche de la 54 e édition. Courtesy Galerie Lœvenbruck, Paris. LE SALON DE MONTROUGE, « LA NOUVELLE STAR » Par Mireille Sartore DE L’ART CONTEMPORAIN ! THE SALON DE MONTROUGE, CONTEMPORARY ART'S NEW STAR !
Stéphane Corréard, le nouveau responsable du Salon d’art contemporain des Hauts-de-Seine, s’engage à dénicher les nouveaux talents de demain. -/Stéphane Corréard is the new art director of the Hauts-de-Seine's contemporary art show and he's committed to hunting out gifted young artists. L’artiste maudit a définitivement passé son chemin. Aujourd’hui, c’est plutôt « cool » d’être un plasticien qui réalise des pubs pour une célèbre marque de sport, qui tagge des sacs de luxe, qui vend tout seul sa production chez Sotheby’s ou qui fréquente les stars du show-biz… Les enfants hésitent sur leur avenir professionnel ? Les parents autrefois méfiants encouragent désormais leur progéniture à embrasser la très glamour carrière d’artiste qui fera d’eux les futurs Jeff Koons ou Takashi Murakami. « Être artiste » pour les nouvelles générations, cela veut dire quoi au juste ? Stéphane Corréard, critique, curateur, collectionneur et nouveau directeur artistique du Salon de Montrouge (1), dans les Hauts-de-Seine, a bien voulu nous éclairer sur ce sujet. -/The purist artist would definitely seem to be old hat. Today it's pretty cool for artists to work on advertisements for sports brands, tag luxury handbags or hang out with showbiz celebs. If kids are hesitating over their professional future, previously doubtful parents now encourage their offspring to embrace a glamorous career as an artist that will make them the next Jeff Koons or Takashi Murakami. So just what does "being an artist" mean to the new generations ? Stéphane Corréard, critic, curator, collector and the new art director of the Salon de Montrouge art show in the Hautsde-Seine department, was happy to throw some light on the subject for us. Votre vie était déjà bien remplie, pourquoi le Salon de Montrouge aujourd’hui ? Dans le milieu de l’art, je crois avoir « tout fait » sauf artiste. Ma principale motivation en acceptant cette nouvelle mission était de me rendre véritablement utile auprès des jeunes créateurs de la scène artistique française, celle que je connais le mieux et à laquelle je m’intéresse depuis plus de vingt ans. Créé il y a plus de cinquante ans, le Salon de Montrouge, certes aujourd’hui en manque de visibilité, est l’une des plus anciennes manifestations dédiées aux artistes débutants. Son rôle supposé « d’accélérateur de carrières » m’a tout de suite enthousiasmé. Le maire Jean-Loup Metton dont le grand-père était lui-même artiste et pour qui le salon n’a rien d’anecdotique a écouté mes propositions et quelques mois plus tard, je m’attelais à la tâche. Des institutions censées repérer les bons artistes en stand-by d’une carrière n’existent-elles donc pas ? Non, la plupart semblent avoir délaissé cette mission fondamentale, hors champ des écoles dites spécialisées, bien sûr. Dans les années 70, la Biennale de Paris, puis dans les années 90, l’ARC, le département d’art contemporain du musée d’Art moderne de la Ville de Paris, envoyaient des critiques d’art sillonner les ateliers d’artistes de France et de Navarre. C’en est fini depuis des découvreurs officiels de talents. Avec Montrouge, j’espère renouer avec cette tradition. Dans cette perspective, les réseaux de prospection (écoles, FRAC, centres d’art, etc.) ont été élargis et les modalités de recrutement modifiées. Une première wish-list a été ainsi constituée Stéphane Corréard ne sʼexplique toujours pas, à quarante ans et des poussières, la raison de son engouement pour lʼart. Le point de départ ? Une visite chez Drouot à lʼadolescence qui va le bouleverser pour le reste de sa vie. Avant son service militaire, Stéphane passe par la Fondation Cartier où, très vite promu chargé de mission, il prépare une grande exposition Warhol ! Dès son retour, cʼest au domicile niçois de Noël Dolla que lʼamateur en herbe, « pétri dʼadmiration », débarque pour une visite de courtoisie et dʼapprentissage. Lʼartiste et professeur à la Villa Arson – à qui le MAC/VAL rend hommage jusquʼau 2 août (2) – lui fait rencontrer quelques-uns de ses élèves dont Stéphane ne tarde pas à devenir lʼami : Tatiana Trouvé, Ghada Amer, Philippe Mayaux, Philippe Ramette, Jean-Luc Verna, Michel Blazy, etc. Rentré à Paris, le jeune homme de 24 ans décide dʼouvrir une galerie dʼart pour y exposer ses nouveaux copains parfaitement « invisibles » dans la capitale des arts… Sept années durant, du côté de Bastille, Météo sera la vitrine européenne de ces « plasticiens de génie » dont certains sont aujourdʼhui des incontournables du marché de lʼart, à lʼinstar de Ghada Amer aujourdʼhui représentée par la très influente galerie Gagosian à New York ou Jean-Luc Mylayne, supporté par Barbara Gladstone. Le métier est certes exaltant mais plutôt incertain. Pour assurer sa « liberté et son indépendance », Stéphane comprend quʼil lui faut exercer une activité parallèle, il est lʼactuel directeur des laboratoires Dergam, spécialisés Stéphane Corréard sur une table d’Aldo Rossi, devant un « Espace-Peinture » de Jean-Michel Sanejouand (1979). dans les compléments alimentaires, que sa famille a fondés en 1985. Cette année, la mairie de Montrouge lui a confié la coordination générale de son Salon dʼart contemporain, une 54 e édition entièrement repensée et remaniée par le critique dʼart, que la grande designer Matali Crasset a bien voulu mettre en scène dans La Fabrique, un bâtiment industriel détourné de 4 000 m². -/At just turn-ed 40, Stéphane Corréard still can't explain his enthusiasm for art. The starting point ? A visit to the Drouot auction house as a teenager, which was to change the course of his life. Before his military service Stéphane did a stint at Fondation Cartier ; after it, the budding art lover paid a courtesy visit to artist and Villa Arson lecturer Noël Dolla at the latter's Nice home. Dolla introduced him to some of his students with whom Stéphane rapidly became friendly – Tatiana Trouvé, Ghada Amer, Philippe Mayaux, Philippe Ramette... Returning to Paris, Stéphane decided to open a gallery so as to exhibit his new-found friends'work and for seven years his Météo gallery in the Bastille district was the European showcase for these artists, Stéphane realised he had to have another line of business so he's presently director of the Dergam laboratories that his family setup in 1985. This year the Montrouge town council has entrusted him with the overall coordination of the 54th edition of its contemporary art show ; for this completely overhauled version being held in La Fabrique, a 4000m² adapted industrial building, Matali Crasset agreed to take care of the display design. mai 2009 www.cotemagazine.com ART GÉNÉRATION 30/39 79 FAUSTINE CORNETTE DE SAINT-CYR



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