COTE La Revue d'Azur n°174 avril 2009
COTE La Revue d'Azur n°174 avril 2009
  • Prix facial : 3 €

  • Parution : n°174 de avril 2009

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Les Editions COTE

  • Format : (240 x 300) mm

  • Nombre de pages : 132

  • Taille du fichier PDF : 25 Mo

  • Dans ce numéro : salle de bains, l'empire des sens.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Marc Barani Un archi dans la ville An architect in the city Par Michel Franca – Photo Gaston François Bergeret Déjà lauréat de l’Équerre d’Argent 2008, l’architecte niçois est « nominé » pour le Prix International Mies Van der Rohe. À six ans, lorsqu’on lui posait la rituelle question : « Qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ? », il répondait invariablement : « Architecte ». Chose dite, chose faite : en 1988, à 31 ans, il ouvre un atelier d’architecture à Nice. Vingt ans plus tard, il reçoit l’Équerre d’Argent décernée par le journal Le Moniteur, pour le pôle multimodal du tramway de Nice. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, il est « nominé » en 2009 pour le Prix Mies Van der Rohe, une importante distinction internationale. À travers lui, c’est une certaine vision de l’architecture qui est distinguée. « La forme pour la forme, dit Marc Barani, ne nous intéresse pas, nous cherchons à traiter un chantier dans son ensemble, à le mettre en harmonie avec son environnement. » Le pôle multimodal du tramway de Nice offre un bel exemple de cette démarche. « Le terrain que l’on nous proposait ne nous convenait pas, raconte Marc Barani. Nous avons opté pour un autre site de 2,5 hectares, plus petit et a priori inutilisable. Il était en effet encastré entre des collines, l’autoroute, ses bretelles d’accès et des barres d’immeuble. Nous avons réussi à convaincre le maître d’œuvre et à insérer un bâtiment dans cet espace complexe, en y ajoutant des lieux de vie : des commerces et un équipement socioculturel sur une toiture… Ce nouveau bâtiment réintroduit une vraie cohérence dans le tissu urbain du quartier. C’est un bel exemple de fabrication de la ville sur la ville. Et c’est sans doute ce qui a séduit le jury de l’Équerre d’Argent. » Un rayonnement international Cette approche pluridisciplinaire est la marque de fabrique de l’atelier Barani. Chaque dossier est abordé sous tous ses aspects : social, culturel, historique, afin de bien comprendre le contexte de la construction à réaliser. Marc travaille ainsi avec sa femme, Birgitte Fryland, qui est scénographe. Ils font souvent appel à des artistes comme Bernard Pagès, ou des designers comme Martin Szekely ou Éric Benqué. Qu’il s’agisse de marchés publics ou de marchés privés, comme cette étonnante villa construite dans le Sud de la France, en étroite symbiose avec le propriétaire. Marc Barani croit aux vertus de l’ouverture et du dialogue. Son atelier a pu ainsi acquérir une dimension internationale et traite aujourd’hui des dossiers en France et à l’étranger : le Palais des Congrès de Nancy, un pont à Nantes, le nouveau parking de l’aéroport de Nice, le futur centre Alzheimer de Nice, la bibliothèque de Tripoli, le tombeau de Rafiq Hariri, l’ex-Premier Ministre du Liban mort dans un attentat… Marc a dû ouvrir un bureau à Paris et passe une grande partie de son temps à voyager. Mais, dit-il, « jamais je ne quitterai Nice et la Méditerranée » qui demeurent sa terre, son pays, l’indispensable source d’inspiration qui donne une âme à son travail. The Nice architect who won the 2008 Équerre d’Argent has been shortlisted for Europe’s Mies van der Rohe Award. When six-year-old Marc Barani was asked the ritual question « What do you want to be when you growup ? » he answered : « An architect. » His answer never changed and that’s precisely what he is. In 1988, when he was 31, he setup his own architecture practice in Nice ; 20 years later he won Le Moniteur newspaper’s Equerre d’Argent award for the Nice tramway’s multimodal hub, and as one good thing often leads to another, he’s now been shortlisted for the 2009 Mies van der Rohe award, an important European accolade. A particular vision of architecture can be discerned in his work. « Formfor form’s sake doesn’t interest us, » Barani says. « We aim to deal with every project as a whole, to make it harmonise with its surroundings. » The Nice tramway’s multimodal hub provides a fine example of this approach. « The land we were offered didn’t suit us, » Barani explains. « We opted for a different site covering 2.5ha, which was smaller and apparently unusable as it was hemmedin between hills, the motorway and its slip roads, and long apartment buildings. We succeeded in convincing the project managers and inserting a building into this complex space, along with additional service premises : shops and social/cultural facilities on one roof. This new building makes the district’s urban fabric really coherent again. It’s a fine example of constructing the city on the city and that’s undoubtedly what convinced the Equerre d’Argent jury. » An international reputation This multidiscipline approach is the hallmark of Barani’s practice. Each project is examined from every angle – social, cultural, historical – in order to fully understand the context of the building to be constructed. For this, Barani works with his wife, scenic artist Birgitte Fryland, and they often call on artists such as Bernard Pagès or designers including Martin Szekely and Eric Benqué, be it for public works or private commissions as in an amazing villa in the south of France, built in complete symbiosis with its owner. Marc Barani believes in the virtues of openness and dialogue, which have helped his practice acquire an international dimension that means today it works on projects both in France and abroad : the Palais des Congrès in Nancy, a bridge in Nantes, Nice airport’s new car park, the future Alzheimer centre in Nice, the library in Tripoli, the tombof Rafiq Hariri, Lebanon’s exprime minister who died in a terrorist attack. Barani has been obliged to open a Paris office and now spends a considerable amount of his time travelling. But he says he’ll « never leave Nice and the Mediterranean », this is his country, his home, the indispensable source of inspiration that gives his work soul. avril 2009 wwww.cotemagazine.com PORTRAIT 15



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