COTE La Revue d'Azur n°174 avril 2009
COTE La Revue d'Azur n°174 avril 2009
  • Prix facial : 3 €

  • Parution : n°174 de avril 2009

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Les Editions COTE

  • Format : (240 x 300) mm

  • Nombre de pages : 132

  • Taille du fichier PDF : 25 Mo

  • Dans ce numéro : salle de bains, l'empire des sens.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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ÔTE URBAN C SORTIR Par Alexandre Benoist « La vraie sophistication, c’est la simplicité. » Poncif ? Posture de circonstance ? Non, évidente sincérité d’un homme qui ne voue pas de culte aux paillettes. Le directeur général du Carlton est comme ça. Dans son bureau, pas de photo de lui au bras de stars. Pourtant depuis quatre ans qu’il officie au QG du Festival du Film, les occasions d’immortaliser les rencontres n’ont pas manqué. « Notre mission est d’être efficace et de protéger leur intimité. C’est tout. » Il n’en dira pas plus, préférant commenter le seul cliché accroché au mur et signé Nadar. « Voilà la vraie star du Carlton ! » Il devient alors intarissable sur le Grand Duc Michel de Russie, saisi lors d’une promenade en famille sur la Croisette au début du siècle. « C’est une très belle histoire. Non seulement, il est à l’origine du Carlton, mais a préféré être chassé de son pays par le Tsar que de renoncer à la femme de sa vie, la fille du poète Pouchkine, qu’il épousera en exil. » Un besoin d’équilibre AZUR François Chopinet « Cultiver les fondamentaux » « Cultivating the fundamentals » Directeur général de l’InterContinental Carlton à Cannes depuis quatre ans, François Chopinet cache, derrière son statut de responsable de palace, un homme en quête de simplicité. He’s been running the InterContinental Carlton in Cannes for the last four years but behind François Chopinet’s status as managing director of a luxury hotel lies a man seeking simplicity. François Chopinet aime les choses qui ont du sens, de la profondeur. A-t-il choisi d’être à Cannes ? Non. « Mais dans mon métier il faut être disponible. » Est-il content de son sort ? Oui. « C’est une très grande fierté de diriger un hôtel aussi mythique. » Il évoque alors ce qui pour lui est un trait d’union entre Cannes et son précédent poste. « L’acte fondateur des Nations Unies a été signé ici en 1922 et, précédemment, je dirigeais l’InterContinental Genève situé à quelques pas du siège des Nations Unies. » Là encore, le lien, le sens, ce qui constitue, comme il le résume lui-même, « les fondamentaux ». Des fondamentaux dont fait partie aussi le sport qu’il pratique régulièrement, marche, course, un ou deux marathons par an et puis le vélo, plus précisément le VTT. « C’est un besoin d’équilibre et une recherche de nature. » Un penchant qu’il n’hésite pas à faire partager à ses collaborateurs. Comme ce jour où, à l’occasion d’une réunion sur l’écologie qu’il organise dans un établissement ami sur les hauteurs de Nice, il demande à son staff d’y aller en vélo… « Utiliser une voiture n’aurait pas été cohérent ! » Cohérent aussi de prendre quelques jours de vacances en Italie pour faire la tournée des trattoria. « Ce sont des endroits sans chichi qui ont une vraie culture du goût. » Plus qu’une tocade, il a une vraie passion pour la cuisine de saveur. Souvenir d’enfance. « Ma grand-mère préparait du moût au vin rouge pour les ouvriers de mon grand-père garagiste. Quand, à cinq ans, on goûte à ce plat, ça trace une vie ! » Plus qu’une vie, une carrière car ce qu’il voulait c’était devenir cuisinier. Mais si la vie en a décidé autrement, il n’oublie pas ce temps où, piochant ses recettes dans un livre de Raymond Oliver, un cadeau d’anniversaire, il cuisinait pour ses parents. Aujourd’hui, François Chopinet exerce toujours avec ferveur. « J’ai la chance d’avoir une épouse qui a une approche « contemplative » de la cuisine… » Son plat signature ? La pintade farcie en vessie. « Un plat très compliqué à préparer, mais si simple à servir. » Là encore, simplicité et sophistication vont de pair… -/ « True sophistication is simplicity. » A cliché ? No, the evident sincerity of a man who isn’t dazzled by glitz. No photos of him hobnobbing with stars in his office, yet in the four years he’s been running the Film Festival’s HQ there’s been no lack of opportunities for them. « Our mission is to be efficient and protect their privacy. That’s all. » He won’t say more, preferring to comment on the only photo hanging on the wall, taken by Nadar. « There’s the Carlton’s real star ! » And he’ll talk endlessly about Grand Duke Michael of Russia, photographed while walking on the Croisette with his family in the early 19th century. « It’s a beautiful story. Not only did he instigate the Carlton, he also preferred to be thrown out of his country by the Tsar rather than giveup the love of his life, the poet Pushkin’s daughter whom he married in exile. » A need for balance les sélections du mois/this month’s selections François Chopinet aux commandes de... son VTT ! François Chopinet likes things that have significance, depth. Did he choose to come to Cannes ? No. « But in my profession you have to be flexible. » Is he happy with his lot ? Yes. « I’m immensely proud to be running such a mythical hotel. » And he speaks of what he sees as a link between Cannes and his previous position. « The act founding the United Nations was signed here in 1922 and I used to run the InterContinental in Geneva, located a few steps from the UN headquarters. » A link, a significance, what he himself sumsup as « the fundamentals ». Fundamentals that also include sport, which he practises regularly : walking, running, one or two marathons a year and cycling, mountain biking to be precise. « It’s a need for balance and a desire for nature. » A penchant he even asks his employees to share, like the day he organised an ecology meeting in a sister hotel above Nice and asked his staff to cycle to it ! « Going by car wouldn’t have been coherent ! » Being coherent can also mean taking a few days holiday in Italy to eat in trattorias. « They’re unpretentious places that have a real culture of taste. » A childhood memory : « My grandmother cooked lights in red wine for the workers in my grandfather’s garage. When you taste that dish at five years old it marks you for life ! » He wanted to be a cook but life decided otherwise ; he hasn’t forgotten when he used to cook for his parents, dipping into a book by Raymond Oliver, a birthday present, for his recipes. Today François Chopinet is stilla fervent cook. Cannes, Intercontinental Carlton, 58 La Croisette - Tél. 04 93 06 40 06 avril 2009 www.cotemagazine.com JEAN-MICHEL SORDELLO GOING OUT URBAN 125



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