COTE La Revue d'Azur n°173 mars 2009
COTE La Revue d'Azur n°173 mars 2009
  • Prix facial : 3 €

  • Parution : n°173 de mars 2009

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Les Editions COTE

  • Format : (240 x 300) mm

  • Nombre de pages : 116

  • Taille du fichier PDF : 18,6 Mo

  • Dans ce numéro : urbanisme, perspectives d'avenir

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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MODE FASHION 76 portraits C’est exceptionnel dans le groupe LVMH qui possède les deux enseignes : Krystina Martin Steen dirige les boutiques Christian Dior de Saint-Tropez et Courchevel, et supervise la boutique Emilio Pucci de Saint-Tropez, ainsi que celle de Cannes, qui vient tout juste d’ouvrir. Et elle ajoute : « Durant trois mois l’hiver, je suis en plus conseillère commerciale de la boutique Louis Vuitton de Courchevel. » Pas évident a priori de travailler pour des marques qui peuvent être concurrentes, même si elles appartiennent au même groupe. « Ce n’est pas contradictoire, constate Krystina. Les marques qui m’emploient sont très complémentaires. Chacune a sa personnalité propre et les clientes de l’une peuvent tout aussi bien être clientes des deux autres. » Et sur le plan professionnel, Krystina assume sans problème ses différentes « casquettes ». Elle a de l’énergie et de l’expérience à revendre. C’est une passionnée, qui se déclare « toujours prête à apprendre et à se perfectionner ». Une histoire d’amour « Entre la mode et moi, dit-elle, c’est une histoire d’amour qui dure depuis toujours. Adolescente, je dessinais déjà des modèles. J’avais l’œil pour ça, comme on dit. J’adorais choisir des vêtements et des accessoires et les assortir pour faire des looks. » À dix-huit ans, elle saute le pas. Elle s’engage dans le métier, comme vendeuse. « C’est le meilleur moyen d’apprendre, dit-elle. Le contact avec la clientèle, c’est fondamental. Il faut savoir donner envie aux clientes et les faire rêver. » Puis elle devient manager : « J’ai eu des boutiques à moi. J’ai aussi travaillé pour de grandes enseignes comme Plein Sud et Inès de la Fressange, où j’ai exercé des responsabilités importantes. » Son secret ? L’efficacité. Qui est affaire de passion, mais aussi de rigueur professionnelle. « Je ne serais pas là où je suis si je n’avais pas eu des résultats. Pour y arriver, il faut être exigeante avec soi-même, s’investir à fond, mais aussi savoir s’entourer. Je ne pourrais pas exercer les fonctions qui sont les miennes si je n’avais pas su constituer des équipes performantes avec qui je me sens en confiance et qui partagent ma vision de ce métier. » La réussite passe aussi par le sens de l’événement : « Une marque, dit Krystina, doit savoir faire parler d’elle, susciter auprès du public des ondes positives… » Elle est ainsi une vraie pro de l’événementiel. Récemment, elle a participé au Polo de Saint- Tropez, organisé un défilé Dior à Courchevel et elle attend avec impatience le Festival de Cannes. On peut être sûr qu’on entendra parler de la boutique Pucci à cette occasion. « J’ai pas mal de projets », dit-elle. Mais chut, rendez-vous en mai sous le soleil de La Croisette… mars 2009 www.cotemagazine.com Par Michel Franca - Photo Jean-Michel Sordello/P. A. KRYSTINA MARTIN STEEN FASHION LOVER Passionnée de mode, elle manage les boutiques Dior de Saint-Tropez et Courchevel et Pucci de Saint-Tropez et Cannes. -/Fashion being her passion, she manages the Dior stores in Saint-Tropez and Courchevel plus the Pucci ones in Saint-Tropez and Cannes. It’s exceptional in the LVMH group that owns both labels : Krystina Martin Steen runs the Christian Dior stores in Saint-Tropez and Courchevel as wellas supervising two Emilio Pucci stores, one in Saint-Tropez and the Cannes one that has only just opened. If that weren’t enough, she tells us : « Three months during the winter I’m also sales advisor for the Louis Vuitton store in Courchevel ! » It can’t be easy working for brands that may be competing with each other, even if they do belong to the same group. « It’s not contradictory, » Krystina observes. « The brands that employ me are very complementary ; each has its own personality and clients of one may just as well be clients of the other two. » Krystina herself has no problem at all wearing her various professional hats. She has endless energy and experience plus a genuine passion, declaring herself always ready to learnand improve. A love story « My relationship with fashion is a long-standing love story, » she says. « As a teenager I was always designing clothes. I had an eye for it, as they say. I adored choosing clothes and accessories and combining them to create looks. » So at 18 she took the first step in her career, as a sales assistant. « It’s the best way to learn, » she maintains, « contact with the clientele is fundamental. » Then she became a manager : « I’ve run my own stores and I’ve also worked for big names, Plein Sud and Inès de la Fressange, where I had important responsibilities. » Her secret ? Efficiency. « I wouldn’t be where I am now if I hadn’t obtained results. If you want to succeed you have to demand a lot of yourself, give total commitment but also know how to choose the people you work with. I couldn’t fulfil my duties if I hadn’t builtup high-performance teams. » Her success also involves a feel for events : « A brand has to know how to get itself talked about, to create positive vibes in people’s minds. » So Krystina is also a real pro when it comes to promotional events. Recently she took part in the Polo de Saint- Tropez and organised a Dior fashion show in Courchevel ; now she’s impatiently awaiting the Cannes Film Festival.
La mode, au départ, ce n’était pas vraiment son métier, simplement une passion qui la suivait depuis l’enfance. « J’ai fait des études de commerce, raconte Françoise Schapira. J’ai travaillé dix ans… chez Total. Lorsque j’ai rencontré mon mari qui était dans la mode, j’ai laissé tombé mon premier métier pour travailler avec lui. Ceci dit, j’ai toujours aimé la mode. J’adorais coudre, broder, et mon rêve, c’était d’habiller les femmes, de les rendre belles. » Il faudra attendre 1989 pour que le rêve se concrétise. Françoise et son mari s’installent à Nice et ouvrent une boutique Ventilo La Colline, rue Alphonse Karr. Pourquoi Nice ? « C’était l’idée de mon mari. Moi, j’aurais préféré aller à… Bruxelles. » Pourquoi la rue Alphonse Karr et Ventilo ? « Nous avons saisi des opportunités. Ventilo était si l’on peut dire libre de droit. Les autres marques que j’aurais aimé distribuer étaient déjà représentées à Nice. La rue Alphonse Karr, enfin, cela s’est présenté à nous. À l’époque, ce n’était pas forcément une rue très commerçante. Mais j’avais de l’énergie à revendre et j’étais bien décidée à réussir. Quand j’entreprends quelque chose, j’aime bien que ça marche ! » Naturelle et authentique Par Michel Franca - Photo Jean-Michel Sordello/P. A. FRANÇOISE SCHAPIRA 20 ANS DE MODE À NICE 20 YEARS OF FASHION IN NICE Ses boutiques Désert et Pôles demeurent des références incontournables du prêt-àporter azuréen. -/Her Désert and Pôles stores are consistently and fundamentally referential in Riviera ready-to-wear. Et ça a marché : la boutique Ventilo devient vite une référence. Une douzaine d’années plus tard, François la fusionne avec la boutique multimarque à l’enseigne Désert, qu’elle a créée juste à côté. En face, elle en a ouvert une autre baptisée Pôles. Il y a quatre ans, le succès aidant, Désert s’est dédoublée avec l’ouverture d’une seconde boutique, tout au début de la rue Alphonse Karr. Françoise se trouve ainsi à la tête de trois boutiques. Les raisons du succès ? « J’ai eu la chance, dit-elle modestement, d’avoir une clientèle belle et charmante, qui m’a suivie. » Oui, mais encore a-t-il fallu la séduire et la conserver, et c’est là qu’intervient le talent de Françoise. Ce petit bout de femme, vive et toujours en mouvement, associe, avec à-propos, opiniâtreté, persévérance et sens esthétique. En vingt ans, sa vision n’a pas changé. « Je cherche à habiller une femme naturelle et authentique, qui aime les beaux vêtements, bien faits auxquels elle peut rester fidèle car ils possèdent une vraie intemporalité… ». Après, tout est affaire de feeling et de coups de cœur. C’est ainsi que Françoise a choisi les griffes qui ont marqué l’histoire de Désert et de Pôles : Isabel Marant, Vanessa Bruno, Marithé & François Girbaud, Michel Klein, Martin Magiela, Marc Jacobs, Lilith, Kristensen… Régulièrement, elle enrichit et fait évoluer sa sélection. Cet été, elle proposera une nouvelle créatrice italienne Ilaria Nistri, très féminine et contemporaine. Une manière forte de fêter vingt ans de carrière à Nice. Françoise en a aussi profité pour refaire le décor de ses trois boutiques et organiser un défilé anniversaire, à sa manière : plein de convivialité, de simplicité et de beaux vêtements toujours dans l’air du temps. Initially fashion wasn’t really her profession, just a passion that had accompanied her since childhood. « I did business studies, » Françoise Schapira explains, « then worked for Total for 10 years. When I met my husband, who was in fashion, I gaveup that career to work with him. But I’ve always loved fashion. I adored sewing and embroidering and my dream was to dress women, to make them beautiful. » Françoise had to wait until 1989 for her dream to come true. She and her husband moved to Nice and opened the Ventilo La Colline store on Rue Alphonse Karr. Why Nice ? « It was my husband’s idea. Personally I would have preferred to go to Brussels ! » Why Rue Alphonse Karr and Ventilo ? « We seized opportunities. Ventilo was, you might say, free for the taking. The other brands I would have liked to distribute were already sold in Nice. And Rue Alphonse Karr found us. At the time it wasn’t really a big shopping street but I had boundless energy and was very determined to succeed. When I undertake something I really want it to work ! » Natural and authentic And it did work : the Ventilo store rapidly became a reference. A dozen years later Françoise merged it with the multibrand store trading under the name Désert that she opened next door. Then she opened another store, Pôles, opposite. They were so successful that four years ago she opened a second Désert store right at the beginning of Rue Alphonse Karr. So Françoise now has three stores under her wing. The reasons behind her success ? « I was lucky enough to have a charming top-class clientele that supported me, » she says modestly. Yes, but she still has to attract and retain that clientele, which is where her talent comes in. This small, lively woman, always on the move, skilfully combines tenacity and perseverance with a sense of aesthetics. In 20 years her vision hasn’t changed. « I aim to dress women who are natural and authentic, who love beautiful, well-made clothes they can continue wearing because they are truly timeless. » Then it’s alla question of feeling and personal preference, that’s how Françoise has chosen the labels that have marked the history of Désert and Pôles : Isabel Marant, Vanessa Bruno, Marithé & François Girbaud, Michel Klein, Martin Margiela, Marc Jacobs, Lilith, Kristensen et al. This summer she’ll be stocking a new Italian designer, Ilaria Nistri, who is very feminine and contemporary. A way of celebrating her 20-year career in Nice in due style. To mark this anniversary Françoise has also had her three stores redecorated and is organising a fashion show that reflects her attitude,i.e. full of conviviality, simplicity and beautiful clothes that are always of-today. mars 2009 www.cotemagazine.com MODE FASHION 77



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