COTE La Revue d'Azur n°173 mars 2009
COTE La Revue d'Azur n°173 mars 2009
  • Prix facial : 3 €

  • Parution : n°173 de mars 2009

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Les Editions COTE

  • Format : (240 x 300) mm

  • Nombre de pages : 116

  • Taille du fichier PDF : 18,6 Mo

  • Dans ce numéro : urbanisme, perspectives d'avenir

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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CULTURE ESSENTIELS 22 Éric Oberdorff, à la croisée des arts VIRGILE - WWW.LIGNE3.NET Par Joy Abensour Sur une commande de Daniel Benoin, directeur du Théâtre national de Nice, dont le souhait pour cette saison 2008-2009 consistait à réunir chorégraphes-metteurs en scène et auteurs de la région (1), Éric Oberdorff a « naturellement » choisi Corps étranger, dont l’auteur Didier Van Cauwelaert – lauréat du prix Goncourt en 1994 pour Un aller simple – a bien voulu collaborer au projet. Considérant sa compagnie créée en 2002 comme une plate-forme de rencontres d’artistes autour de projets pluridisciplinaires, ce danseur de formation classique, interprète aux Ballets de Monte-Carlo, a su construire sa réputation en tant que chorégraphe dans le monde très fermé de la danse contemporaine grâce à des projets techniquement et intellectuellement ambitieux mais aux préoccupations résolument humaines. « Le challenge, ici, est de ramener à l’essentiel du roman sans en trahir son propos et son style. » Une histoire d’amour, de quête, de crise identitaire, sur laquelle Éric Oberdorff a choisi de s’appuyer, « sur les émotions, les énergies, les instants forts qui traversent le livre et [de] les mettre en corps. Qu’est-ce que créer sinon faire des choix ? » Au service des émotions Simplicité, équilibre et naturel sont au cœur de son processus créatif. Il travaille « sur le corps du danseur » tel un sculpteur et envisage le geste comme une écriture. La « construction dramaturgique » de sa création réside dans la circulation d’énergie qui s’exprime « à partir du moment où le mouvement se déleste de sa charge émotive. » Entre apnée et respiration, crispation et décontraction, Éric Oberdorff est porteur d’un esthétisme et d’une gestuelle corporelle épurée, dénuée d’affection, au service des émotions. À la croisée des arts, ce partisan d’une scénographie dépouillée, où la lumière sublime le corps, n’hésite pas à faire appel à l’art vidéo (Enola’s Children, 2006) ou au théâtre (4.48 Psychose, 2006) pour enrichir son travail chorégraphique. Dans le cadre de Corps étranger, le musicien compositeur Merakhaazan (alias Jean-Christophe Bournine), accompagné de sa contrebasse électrique, est un personnage à part entière de la chorégraphie, au même titre que les deux danseurs Laurent Trincal et Cécile Robin-Prévallée. Une belle escapade, humaine et artistique en perspective. mars 2009 www.cotemagazine.com Pour sa nouvelle création, Éric Oberdorff, directeur de la Compagnie Humaine, propose une adaptation libre et inédite d’un roman de Didier Van Cauwelaert. Rencontre. Éric Oberdorff, un chorégraphe-metteur en scène qui aime le mélange des genres. Absence. Du 31 mars au 4 avril, au Théâtre de Nice, Promenade des Arts. Tél. 04 93 13 90 90. www.tnn.fr et www.compagniehumaine.com (1) Dans le même spectacle, la Compagnie Hervé Koubi met en scène deux écrits de l’historienne et essayiste Chantal Thomas. Éric Oberdorff, where the arts intersect For his new choreography La Compagnie Humaine’s director brings us an unusual free adaptation of a novel by Didier Van Cauwelaert. He talked to COTE about it. For a commission from the Théâtre National de Nice’s director Daniel Benoin, who for the 2008-09 season wants to get our region’s choreographerdirectors and authors working together, Éric Oberdorff « naturally » chose Corps étranger by author Didier Van Cauwelaert, who was happy to take part in the project. Oberdorff, a trained classical ballet dancer who dances with the Ballets de Monte-Carlo, sees the company he formedin 2002 as a platformwhere artists can work together on multidiscipline projects ; in the very closed world of contemporary dance he has earned his reputation as a choreographer through projects that are technically and intellectually ambitious but decidedly human in their concerns. « The challenge here is to get to the core of the novel without betraying its intentions or style. » It’s a story of love, searching and identity crisis for which Oberdorff has chosen to concentrate « on the emotions, energies and powerful moments running through the book and embody them. What is creating save making choices ? » Serving emotions Simplicity, balance and naturalness lie at the heart of Oberdorff’s creative process. He works « on the dancer’s body » like a sculptor and envisages movement as if it were writing. The « dramaturgical construction » of his creation resides in the circulation of energy expressed « from the moment when the movement jettisons its emotional charge ». Poised between apnea and breathing, tension and relaxation, Oberdorff’s work is imbued with aesthetics and an understated body language devoid of affection, which serve the emotions. Standing where the arts intersect, this director who favours pared stage designs in which light sublimates the bodies regularly uses video art (Enola’s Children, 2006) or drama (4.48 Psychose, 2006) to enrich his choreographic work. In the case of Corps étranger, the musician and composer Merakhaazan (alias Jean-Christophe Bournine) with his electric double bassis a choreographic character in his own right on a par with the two dancers, Laurent Trincal and Cécile Robin- Prévallée. A wonderful, human, artistic experience in perspective. MALOU
Boscolo Exedra Nice, un nouveau fleuron hôtelier Après trois ans de travaux, l’hôtel Altlantic, qu’il convient d’appeler, aujourd’hui, Boscolo Exedra Nice, vient de rouvrir ses portes sous la direction d’Emmanuel Borla. Un chantier d’ampleur pour une refonte totale d’un établissement presque centenaire. L’architecture générale Belle Époque du bâtiment datant de 1913 et signé Charles Dalmas à qui l’on doit aussi le Carlton à Cannes, a été conservé, rénové et ainsi magnifié. L’intérieur, tout en conservant l’identité et les codes d’un palace, s’inscrit dans une réelle modernité très tendance. Les quatre architectes italiens Maurizio Papiri, Massimo Iosa Ghini, Sergio Menorello et Simone Micheli ont ainsi développé un concept qui valorise tout en majesté les volumes grâce à l’omniprésence du blanc en ponctuant toutefois l’ensemble de quelques notes de couleurs données soit par des accessoires, soit par des œuvres d’art. Bien sûr, n’oublions pas que nous sommes ici dans un établissement de luxe classé 5* d’où l’utilisation de matériaux en accord avec cet esprit comme le marbre, là encore blanc ou rouge, appliqué notamment aux encadrements des portes donnant accès aux chambres (113 au total dont 2 suites Executive de 80 m², 1 suite et 5 Junior Suite). Chambres tout aussi immaculées qui mixent lignes contemporaines, meubles baroques, équipement high-tech (souvent intégré au décor pour ne pas rompre l’harmonie du lieu) et, must du must, pièce d’eau intégrée à l’espace nuit. Détail ludique, les architectes ont volontairement joué le surdimensionnement (poignée de porte en forme de bouton de rose, cordeau de montée d’escalier, lustre) afin de créer un dynamisme visuel pour rompre l’ambiance ton sur ton. Autres lieux, autres ambiances, l’Exedra propose aussi un bar (avec buffet le soir), un restaurant, un spa (voir notre rubrique news beauté dans ce même numéro) à l’esprit trattoria chic. Avec son concept de live cooking, La Pescheria, c’est son nom, propose notamment des spécialités de poissons frais à déguster dans une atmosphère chic et conviviale, en se déplaçant entre les « îlots » chacun dédié à un thème ou un plat particulier. Et vous savez quoi ? Inutile de résider à l’hôtel pour réserver sa table ! Nice, 12 boulevard Victor Hugo - Tél. 04 97 03 89 89 www.boscolohotels.com Par Alexandre Benoist Avec l’ouverture d’un établissement de grand luxe, le groupe hôtelier Boscolo offre à Nice un joyau. Boscolo Exedra Nice, a new gem of a hotel By opening a superbly luxurious hotel, the Boscolo chain has given Nice a real jewel. After three years of work, the Atlantic hotel, now renamedBoscolo Exedra Nice, has just reopened with Emmanuel Borla as director. This extensive renovation has given the hotel, which is almost a century old, a complete overhaul. The building’s predominantly Belle Epoque architecture dating from 1913, the work of Charles Dalmas to whom we also owe the Carlton in Cannes, has been preserved, renovated and also enhanced while its interior now exudes a truly trendy modernity but still conserves the luxury hotel’s identity and features. The four Italian renovation architects (Maurizio Papiri, Massimo Iosa Ghini, Sergio Menorello and Simone Micheli) designed a concept that majestically valorises the hotel’s proportions by using an all-white decor but punctuating it throughout with touches of colour in the formof accessories and artworks. And of course this is, after all, a luxury hotel with 5-star rating so naturally the materials used are right in synch, such as marble (white again or red), used especially to frame the doors giving access to the 113 guestrooms, which include two 80m² Executive Suites, one Suite and five Junior Suites. The guestrooms themselves are equally immaculate, with a mix of contemporary styling, baroque furnishings, hi-tech amenities (often built into the decor so as not toupset the harmony of the surroundings), and the ultimate must : a bathroom in the sleeping area. One entertaining idea is that the architects have deliberately used oversizing (rosebud-shaped door knobs, staircase rail, chandelier) to create visual dynamics so as to break the tone-on-tone ambience. The Exedra also has a bar (with a buffet in the evenings), a restaurant and a chic trattoria-style spa (see our Beauty News section in this issue), each with its own individual ambience. La Pescheria restaurant has an open-kitchen concept and serves fresh fish specialities in particular, to savour in the chic, convivial atmosphere ; it’s amusingly laid out as a succession of « islands », each devoted to a particular theme or dish. And you know what ? You don’t have to stay at the hotel to book a table ! mars 2009 www.cotemagazine.com HOTELS ESSENTIELS HÔTELS 23



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