COTE La Revue d'Azur n°171 novembre 2008
COTE La Revue d'Azur n°171 novembre 2008
  • Prix facial : 3 €

  • Parution : n°171 de novembre 2008

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Les Editions COTE

  • Format : (240 x 300) mm

  • Nombre de pages : 180

  • Taille du fichier PDF : 34 Mo

  • Dans ce numéro : urbanisme, perspectives d'avenir

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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PORTRAIT HABITAT 54 L’une des salles du restaurant Sakenohana, créé pour le très en vogue Alan Yau, à St James’s Street, à Londres. Rien ne l’énerve plus qu’entendre ses compatriotes assurer, l’air docte, que ses constructions « font japonais ». « Je suis japonais, né au Japon », argumente-t-il, « c’est évidemment mon histoire. Mais je ne crois pas que ça corresponde à mon travail ». Plus que tout peut-être, son architecture est d’abord une réflexion sur la lumière et l’ombre. On la lit souvent à travers son rapport aux matériaux. « Ils existent dans mon travail, mais d’abord à travers les ombres. La façon dont elles se modèlent est essentiel pour moi ». S’il l’utilise parfois, il a peu de tendresse pour le béton. Il n’aime pas sa façon de s’imposer. Une présence trop forte, qu’il ressent comme une agression. « C’est comme la nourriture », confie-t-il dans un sourire. « Si on mange du béton, on a l’impression qu’on va se faire mal ». D’une grande force poétique, son vocabulaire s’adresse avant tout aux sens. Ses bâtiments dégagent quelque chose de très apaisant, d’une grande sérénité. Autour d’une économie de moyens et d’une grande épure. « Je ne suis pas pour une architecture minimaliste », tient-il à préciser. « Il y a des choses qu’on ne peut pas effacer, quelles que soient les intentions de départ. Le but, c’est de parvenir à ce moment où ne reste que ce qui ne peut plus être effacé. Ce sont ces dernières choses, celles qui surgissent à la fin – la matérialité, l’ombre, la lumière – qui sont les plus fortes ». Un processus créatif qui le fait ressembler à un chercheur en quête d’absolu. Un architecte de l’essentiel. novembre 2008 www.cotemagazine.com JYUNKICHI TATSUKI Mur de bambou (Commune by the Great Wall - Kempiski), près de la Grande Muraille de Chine. Les panneaux ajourés glissent latéralement, pour cadrer la vue sur le paysage. Two years ago he opened an office in Paris’s very trendy Grands Boulevards district because he wanted a foothold in France. Here some 15 young architects of various nationalities work on his French projects. In 2009 Kuma will start building Besançon’s new arts and culture complex and, in the first quarter of the year, the new Frac (regional contemporary art collection) building in Marseille, a city he discovered 30 years ago as a young student. He remembers staying in Le Corbusier’s Cité Radieuse and enjoying oysters, before taking the ferry to Algiers. The port city atmosphere of Marseille reminds him of Nagasaki, where his family is from. For the Frac he’s imagined a building covered in a network of glass and aluminium so it’s bathed in light particles. Nothing winds himup more than his compatriots assuring him sententiously that his buildings « look Japanese ». « I am Japanese, I was born in Japan, » he points out, « so obviously that’s where I’m coming from. But I don’t believethat’s what my work is about. » Perhaps more than anything else his architecture is essentially an exploration of light and shade, as can often be read through the way he relates to materials. « They exist in my work but initially through shadows as the shapes these make are vital for me. » Although he sometimes uses concrete he isn’t fond of it, doesn’t like the way it imposes itself – too strong a presence that he feels to be aggressive. « It’s like food, » he smiles. « If you eat concrete you feel as if you’re doing yourself harm ! » His architectural vocabulary has immense poetic strength, addressing the senses above all. His buildings exude something very soothing and tremendously serene by economising on means and paring to the maximum. « I’m not for minimalist architecture, » he’s quick to make clear. « There are things you can’t do away with whatever your initial intentions. The goal is to attain that point where only what can no longer be dispensed with remains. It’s those final elements, the ones that stand out at the end – materiality, shade, light – that are the strongest. » A creative process that makes him resemble a seeker of the absolute, an architect of the essential. SATOSHI ASAKAWA



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