VALÉRIE DELAFOSSE EST LA DIRECTRICE ARTISTIQUE D’ERÈS DEPUIS 2007. SPÉCIALISTE DU DESSOUS ET DU MAILLOT, ELLE EST NOTAMMENT À L’ORIGINE DE LA CRÉATION DE PRINCESSE TAMTAM. ELLE NOUS DONNE SA VISION DE LA MARQUE ET NOUS DÉVOILE LES PROCHAINES TENDANCES MAILLOTS.-/VALÉRIE DELAFOSSE HAS BEEN ARTISTIC DIRECTOR OF ERÈS SINCE 2007. A SPECIALIST IN LINGERIE AND SWIMWEAR, SHE MOVED TO ERÈS AFTER FOUNDING THE SUCCESSFUL PRINCESSE TAMTAM LABEL. SHE TALKS TO COTE ABOUT HER VISION FOR THE BRAND, AND THE LATEST SWIMWEAR TRENDS. Comment a débuté votre collaboration avec Erès ? Après avoir quitté Princesse Tamtam en 1988, je suis devenue freelance pendant quelques années pour différentes marques (Dior, Cacharel, Chanel…) Puis, j’ai commencé à travailler avec Irène Leroux, la créatrice d’Erès avant qu’elle ne parte. Erès est une marque qui me correspond. Quel est selon vous l’ADN de la marque ? Elle ne ressemble à aucune autre. C’est très graphique, épuré. Pas de place pour le « décoratif ». Un maillot Erès doit être simple et sophistiqué avant tout. Les tissus sont fins et pourtant très gainants. Irène Leroux a libéré la femme de son carcan, elle a supprimé les armatures et les coques pour sublimer le corps dans sa forme naturelle, et ce, même en hiver. Quelle femme connue pourrait être l’emblème d’Erès ? Je n’ai pas une femme en particulier mais plutôt un style de femmes. Erès est né en 1968. « Sous les pavés la plage », c’est très important dans l’identité de la marque. La femme qui porte Erès est une femme libérée, une femme de caractère, qui s’assume et qui sait ce qu’elle veut. Une couleur ? Coloris peau, beige, faux noir ou rose poudré. Le pire pour un maillot ? Les imprimés criards. Le best d’un maillot ? Les plus simples sont les plus beaux. Je ne suis pas non plus fan des strings et des pushup. J’aime la simplicité, le naturel. Celui que vous affectionnez actuellement ? Un bikini vert pomme. Une artiste avec qui collaborer ? La chorégraphe Sylvie Guillem. Mon inspiration vient souvent de la danse. Les tendances 2012 ? Des couleurs chaudes, orientales, épicées : la terre, le sable, l’argile. Et aussi des couleurs de pierres précieuses : un violet profond, un bleuté, un saphir. Des formes libres, hippies, années 1970. J’ai visionné beaucoup de films d’Elisabeth Taylor (avant son décès), je cherche souvent mon inspiration dans le cinéma. L’idée des couleurs pierres précieuses m’est venue grâce à ses yeux évidemment ! COTE rencontre How did you first begin working with Erès ? After leaving Princesse Tamtam in 1988 I was freelance for a few years, working with a variety of different labels (Dior, Cacharel, Chanel…) Then, I began working with Erès’s designer Irène Leroux, before she moved on. Erès is a brand that suits me down to the ground ! How would you define the brand’s DNA ? It’s like no other. It’s very graphic, and under-stated. There’s no place for ‘decorative’styling. An Erès swimsuit should be ultra-simple and sophisticated, above all. The fabrics are superb, and very close-fitting. Irène Leroux has freed women from the strictures of under-wiring and corsetry, to show off the body at its natural best – even in winter. Which well-known woman would you choose as an icon for Erès ? I couldn’t really point to one woman in particular, more a style of woman. Erès was born in 1968: the May 68 slogan Sous les paves la plage (‘The sand beneath the street’) is a very important part of our brand identity. The Erès woman is liberated, she has a strong character, she knows who she is and what she wants. A colour ? Skin colours: pink, beige, soft black, dusky rose. The worst swimsuit look ? Loud prints. And the best ? The simpler the better, and the more beautiful. I not a fan of thongs and push-up underwired bras. I like simple, natural looks. Your current favourite ? An apple green bikini. An artist you’d like to work with ? The choreographer Sylvie Guillem. My inspiration often comes from dance. Trends for 2012 ? Warm, spicy oriental colours: earth, sand, terracotta. And jewel colours: deep purple, sapphire blues. Simple, natural shapes: hippie styling, the 1970s. I’ve watched many of Elizabeth Taylor’s films (and I watched them before she died !). I take a great deal of inspiration from the cinema. I got the idea for the jewel colours from her eyes, of course ! mai - juin 2011 www.cotemagazine.com RENCONTRE 47