T "Jr e-%""›:", 1.yr.  : " eLre:477‘ ; "1.- ij. re  : - ". :.3. « J’ai toujours rêvé de travailler avec les animaux » HANSRUEDI BRÜGGER Il est possible de forcer la chance quand on désire quelque chose de tout son cœur.Hansruedi (32 ans) et LeaBrügger (33 ans),qui vivent àInnertkirchen (BE), le savent. « Je me rends àl’étable chaque matin à4heures. Je nourris les vaches, j’enlève le fumier et je les trais, raconte Hansruedi. Je vais ensuite mechanger pour arriver auplus tard à7heures et demie sur le chantier, qui est ma deuxième source de revenus. Le soir, je retourne àmes vaches, pour terminer ma journée vers 20 heures. » Les journées de Lea sont aussi programmées àlaminute près. Elle commence par s’occuper de Nevio, leur fils d’1 an, puis direction la deuxième étable pour soigner le jeune bétail. Vient ensuite ceque l’on appelle couramment « un peu deménage », puis de nouveau l’étable,etc’est déjà l’heuredepréparer le souper.Par ailleurs, Leatravaille aussi au moins une journée par semaine à la boucherie dumagasin Coop de Meiringen (BE). ACTUEL PARRAINAGE Agauche  : Hansruedi et Lea Brügger avec Nevio, leur jeune fils et Kliba, leur vache préférée. En haut  : leur chien Bärrys’invite sur la photo. Ci-contre  : la journée de travail de Hansruedi commence à 4heures du matin, avec la traite. Pourquoi tousces efforts ? « Tout simplement parce que jeveux être agricultrice », explique-t-elle. Et son époux d’ajouter  : « J’ai suivi une formation de maçon, mais j’ai toujours rêvé de travailler avec des animaux et àl’air libre. » Le fils d’agriculteurs adonc également suivi des cours àlaBergbauernschule Hondrich (BE), tandis que son épouse, filled’agriculteurs de Reichenbach(BE), aappris àfabriquer du fromage. Une aide pour reconstruire Leur rêve abien failli rester inachevé. Qui pourrait vivresur 12 hectaresdeterrain, dans une maison délabrée héritée d’un grand-oncle et avec deux étables àpeine en meilleur état ? Page 75 Coopération N°49 du 1er décembre 2020 73