À la une w q La révision de la loi de bioéthique a été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale au mois de février. 4 La loi de bioéthique a été révisée Adopté mi-février par le Parlement, six ans après la dernière révision, le réexamen de la loi relative à la bioéthique a conduit à quelques innovations sans bouleverser les fondamentaux. La procréation médicalement assistée (PMA) s’ouvre ainsi aux couples pacsés composés d’un homme et d’une femme, mais reste inaccessible aux femmes célibataires ou en couples homosexuels. Tandis que le transfert post mortem d’un embryon en cas de décès du père est maintenant autorisé si celui-ci avait donné son accord et que le processus de PMA a justement été interrompu par le décès. La loi maintient l’anonymat des donneurs de gamètes et l’interdiction de la gestation pour autrui. Même statu quo au sujet de la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires, toujours interdite sauf dérogation. Une nuance cependant : l’autorisation ne concerne plus la réalisation de progrès « thérapeutiques », mais « médicaux », ce qui étendrait un peu plus les possibilités des chercheurs. Les banques de cellules souches autologues (pour soi-même) provenant du sang de cordon ou de placenta restent interdites. Tandis que le don d’organes à partir de donneurs vivants est quant à lui étendu aux personnes ayant un lien affectif connu avec le receveur, et non plus au cercle familial proche. La loi passera devant le Sénat en avril pour sa promulgation. à lire. > « La bioéthique en débat », Le journal du CNRS, n°233. La flotte océanographique française sous une même bannière wLa flotte océanographique française possède désormais sa propre entité de gestion. Mise en place par le CNRS, l’Ifremer, l’Institut polaire français Paul-Émile-Victor (Ipev) et l’Institut de recherche pour le développement (IRD) pour une durée initiale de quatre ans, l’Unité mixte de service Flotte océanographique française gérera un budget annuel de fonctionnement et d’investissement de plus de 60 millions d’euros. La flotte est actuellement composée de sept navires de haute mer, de six navires côtiers et comprend une panoplie d’engins sous-marins capables de plonger jusqu’à plus de 6 000 mètres sous la surface. 1. Unité CNRS/Université Nice-Sophia Antipolis. q Ce navire de haute mer, le Marion Dufresne, fait partie des treize bateaux de la flotte. | L’essentiel cnrs I LE JOURNAL © hAMILton/RÉA Un groupe d’agriculteurs et de scientifiques primé wLe laboratoire Écologie, évolution, symbiose 1, associé au Centre d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le monde rural (Civam) de Poitou-Charentes, a reçu le prix « Les champs de la biodiversité », remis par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité et la société Kraft Foods France. Le projet récompensé a pour objectif de déterminer les pratiques culturales céréalières et les éléments du paysage favorables à la biodiversité. Deux autres projets associant agriculteurs et scientifiques ont aussi été primés pour un montant global de 100 000 euros. 1. Unité CNRS/Université de Poitiers. Un nouveau plan pour les maladies rares wLe 2 e plan national Maladies rares 2011-2014 vient d’être lancé. Doté d’un budget de 180 millions d’euros, il comprend plus d’une soixantaine d’actions autour de trois axes : l’amélioration de la prise en charge des patients, le développement de la recherche et l’accroissement des coopérations européennes et internationales. Pour rappel, une maladie est dite rare si moins d’une personne sur 2 000 en est atteinte. C’est le cas, par exemple, de la mucoviscidose, de la drépanocytose ou de la leucodystrophie. Près de 3 millions de Français souffriraient d’une telle maladie. Le CNRS est impliqué dans de nombreuses recherches menées sur ces pathologies. à lire. > « Front uni contre les maladies rares », Le journal du CNRS, n°202. © P.SANGIARDI/CNRS Photothèque/IPEV |