n°252-253 I JAnvIEr-FÉvrIEr 2011 Culture | 41 w film i Océanosaures 3D Voyage au temps des dinosaures Réalisé par Pascal Vuong et Ronan Chapalain, produit par Catherine et Pascal Vuong et François Mantello, 41 min, à partir du 2 février 2011 à La Géode, Paris (75). Tél. : 01 40 05 79 99 – www.lageode.fr wCe docu-fiction propose une étonnante plongée en 3D dans l’univers des reptiles marins, entre – 250 et – 65 millions d’années. Alors que les films sur les dinosaures pullulent, il offre une occasion unique de se retrouver nez à nez avec d’autres géants moins connus de cette époque que sont les grands prédateurs marins, tels l’Elasmosaurus et son cou de 10 mètres, ou l’Ophthalmosaurus et ses yeux géants. Clairement pédagogique, le film est le fruit de cinq années de travail méticuleux, notamment celui de Nathalie Bardet, paléontologue au Centre de recherche sur la paléobiodiversité et les paléoenvironnements 1 et conseillère scientifique du projet. La chercheuse a validé chaque détail de l’anatomie et des mouvements de ces monstres de l’ère secondaire. Pour obtenir cette représentation hyperréaliste, elle raconte, amusée, l’effort de documentation qu’elle a dû fournir, car « les auteurs ont posé beaucoup de questions dont la plupart sortaient largement du cadre de réflexion habituel d’un paléontologue… » Ravie du résultat, elle considère le film comme « une symbiose parfaite entre le divertissement et la science ». « Et personnellement, conclut-elle, voir ainsi animés les sujets de mes travaux, c’est comme réaliser un rêve d’enfant ! » C. Z. 1.UnitéCNRS/Muséumnationald’histoirenaturelle/UPMC. cOntAct : centre de recherche sur la paléobiodiversité et les paléoenvironnements, Paris Nathalie Bardet > bardet@mnhn.fr revue i Sciences.com Libre accès et science ouverte Hermès, n°57, CNRS Éditions, 240 p. – 25 € wÀ l’heure des réseaux électroniques et des nouvelles technologies de l’information, une question taraude les chercheurs : où publier leurs travaux ? Dans des revues cotées, privées et payantes, qui leur assurent une bonne diffusion auprès de leurs pairs et surtout de bonnes évaluations de la part des gouvernances scientifiques ? Ou sur Internet, en libre accès, pour que les résultats soient disponibles au plus grand nombre et le plus rapidement possible ? Dans ce volume de la revue Hermès, éditée par l’Institut des sciences de la communication du CNRS, des chercheurs de toutes disciplines répondent aux questions que posent ces multiples formes de mise à disposition des connaissances produites par les scientifiques. ©N3DLAND livres i Faire de l’ethnologie. Réflexion à partir d’expériences en milieu scolaire clotilde Lebas, Fabienne Martin et Alexandre soucaille, De Boccard, coll. « travaux de la Maison rené-Ginouvès », 48 p. – 10 € Le récit d’une expérience singulière d’ateliers de pratique ethnologique, menée depuis 2004 dans des établissements scolaires dits sensibles. La Science en jeu Jean-Michel Besnier, Étienne Klein, Hervé Le Guyader et Heinz Wismann, Actes sud/IHEst, coll. « Questions vives », 320 p. – 27,95 € Qu’est-ce que la science ? Que peut-elle ? Que vaut-elle ? Deux chercheurs et deux philosophes se livrent au libre jeu des échanges et répondent aux questions que pose la société civile. Histoire de la vie latente. Des animaux ressuscitants du xviii e siècle aux embryons congelés du xx e siècle stéphane tirard, vuibert/Adapt-snes, coll. « Inflexions », 122 p. – 18 € L’histoire de trois siècles de recherches sur la vie latente, état limite du vivant dans lequel plus aucune activité n’est décelée et sur lequel se fondent aujourd’hui les techniques de cryoconservation des embryons. De feu et de glace. Planètes ardentes André Brahic, Odile Jacob, 400 p. – 35 € Un fascinant voyage à la rencontre des quatre planètes géantes – Jupiter, saturne, neptune et Uranus –, de leurs lunes et de leurs lointaines cousines, au-delà des frontières de notre système solaire. Vitesses limites Alain Fleischer (dir.), seuil, coll. « Le genre humain », 160 p. – 15 € neuf personnalités issues de tous horizons – scientifiques, philosophes, spécialistes de la communication, des sciences politiques ou du cinéma – livrent leurs réflexions sur la vitesse.