w 5 chiffreS cléS 32 le cnrS Soutient 582 StructureS De cooPération Scientifique internationale DanS le monDe. 10 bureaux répartis sur la majorité des continents 343 Projets internationaux de coopération scientifique (Pics) 114 Laboratoires internationaux et européens associés (LIA + LEA) 93 Groupements de recherche internationaux (GdrE + GdrI) 22 Unités mixtes internationales (UmI) | Stratégie cnrs I LE JOUrnAL organisation Depuisjuillet,leCNRSs’estdotéd’uneDirectionEuropedelarechercheet coopérationinternationale.Sadirectrice,Minh-hàPham-Delègue,revientsursesobjectifs. Denouvellespriorités pour l’international ProPoS recueilliS Par fAbrIcE dEmArthOn Pouvez-vous rappeler les missions de la Direction europe de la recherche et coopération internationale (Derci) ? La Derci a pour objectif de coordonner l’ensemble des opérations conduites par le CNRS, en Europe d’une part, pour y renforcer l’espace de la recherche, dans le reste du monde d’autre part, pour développer les coopérations inter nationales. Elle résulte de ©F.PlaS/CNRSPhotothèquE la réunion des anciennes Directions des affaires européennes et des relations internationales. Cette séparation se justifiait par le fait que les collaborations européennes différaient des autres par leur côté « domestique ». Toutefois, aux yeux du président, Alain Fuchs, et du reste du directoire, il était important d’offrir à nos interlocuteurs – français ou étrangers – un point d’entrée unique. C’est pourquoi a été créée la Derci, seul opérateur de la stra tégie internationale du CNRS et de ses dix instituts. aujourd’hui, quelles sont vos priorités ? En interne d’abord, nous allons renforcer nos liens avec les autres directions du CNRS ainsi qu’avec les dix instituts. Notre mission est de soutenir leurs demandes liées à leurs coopérations internationales afin qu’ils atteignent leurs objectifs scientifiques. Dans ce contexte, nous mettrons en place de nouveaux indicateurs pour évaluer nos actions : publications et brevets en commun avec nos partenaires étrangers, mouvements d’étudiants… Il faudra aussi que nous évaluions ces collaborations sur le long terme, que nous sachions ce qu’elles deviennent. Nous allons également consolider le réseau avec nos partenaires – ambassades, universités, autres organismes de recherche… –, en mettant à leur disposition nos infrastructures. Nos bureaux, par exemple, pourraient devenir, en lien avec les services scientifiques et technologiques des ambassades, de véritables plateformes de la recherche française à l’étranger. concernant les bureaux à l’étranger, des changements sont-ils attendus ? Nous venons de créer un bureau en Inde, et nous projetons d’en créer un à Malte. Les bureaux du CNRS à l’étranger n’ont pas vocation à être pérennes. Ceux de Londres et de Bonn, par exemple, ont été fermés, puisque nos chercheurs collaborent facilement avec leurs confrères européens. D’autres sont créés afin d’initier de nouvelles coopérations. C’est le cas du bureau indien. En tant que pays |