32 INSITU Entretien Le journal du CNRS n°245 juin 2010 © F. Vernhet/CNRS Photothèque STRATÉGIE Une nouvelle Quelques mois après avoir été nommé à la présidence de l’organisme, Alain Fuchs commente ses premières décisions dans l’entretien qu’il a accordé au Journal du CNRS. Il dessine les contours de sa politique scientifique et propose une nouvelle alliance avec les universités. Alain Fuchs, vous avez été nommé président du CNRS fin janvier. Comment avez-vous vécu vos premiers mois à la tête de l’organisme ? À cent à l’heure et avec beaucoup de passion ! J’ai été accueilli de façon très sympathique et très professionnelle par les personnes qui travaillent au quotidien auprès de moi. J’ai également été très satisfait de remarquer la grande qualité des directions administratives du siège. Peu de temps après votre nomination, vous avez déclaré devoir inventer, dans le cadre de la réforme du CNRS, un nouveau mode de fonctionnement. Aujourd’hui, alors que les deux directeurs généraux ont été nommés, comment allez-vous piloter le CNRS ? Je tiens à préciser que ce nouveau mode de fonctionnement concerne uniquement la direction centrale. Il faut être modeste et réaliste : l’essentiel du fonctionnement du CNRS se passe dans les laboratoires et ceux-ci n’ont pas attendu la nouvelle direction pour continuer à faire de la bonne recherche. S’agissant du siège, le nouveau mode de fonctionnement était induit par le décret organique 1 qui actait d’un président exécutif et de directeurs généraux délégués pour diriger notre organisme. J’ai choisi deux directeurs délégués, Joël Bertrand à la science et Xavier Inglebert aux ressources. Ils sont mes adjoints avec des compétences différentes et bien ciblées. Ils ont chacun des délégations propres dans la direction du siège. Le directeur général délégué à la science (DGD-S) est en charge de la coordination des dix instituts, de l’interdisciplinarité et des partenariats territoriaux, nationaux et internationaux avec les universités, les grandes écoles et les entreprises. |