CNRS Le Journal n°242 mars 2010
CNRS Le Journal n°242 mars 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°242 de mars 2010

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : CNRS

  • Format : (215 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 2,9 Mo

  • Dans ce numéro : Ce que révèlent nos tabous

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 40 - 41  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
40 41
40 GUIDE Livres Terra Amata Nice, Alpes-Maritimes, France Henry de Lumley (dir), tome I, CNRS Éditions, janvier 2010, 486 p. – 80 € Le site de Terra Amata, sur les pentes du mont Boron, à Nice, est un gisement exceptionnel pour la compréhension du Pléistocène moyen dans le Sud de la France. Occupé entre 400000 et 380000 ans avant notre ère par des chasseurs d’éléphants, de cerfs, d’aurochs et de rhinocéros, il témoigne, comme quelques sites de la planète, des prémices de la domestication du feu. C’est aussi à Terra Amata qu’ont été découverts les plus anciens crayons d’ocre jaune et rouge indiquant que ses habitants avaient franchi un seuil culturel puisqu’ils utilisaient leur corps comme support symbolique. Ce premier volume d’une importante monographie s’inscrit au sein d’un programme scientifique international et interdisciplinaire sous la direction du professeur Henry de Lumley. De l’intérieur du monde Pour une philosophie et une science des relations Michel Bitbol, éd. Flammarion, coll. « Bibliothèque des savoirs », février 2010, 715 p. – 29 € La mécanique quantique est encore perçue comme une théorie inintelligible, parfois même par ceux qui l’élaborent. Pourquoi ? Michel Bitbol propose sa réponse en mettant en évidence la primauté d’un concept : celui de relation. En physique quantique, les choses n’ont pas de propriétés indépendamment des relations qu’elles peuvent établir entre elles et avec nous-mêmes. Mais cela semble si difficile à assimiler par notre culture occidentale et sa tradition philosophique dominante qu’elle reste perplexe devant sa propre création scientifique. L’auteur cherche à surmonter cette « résistance » culturelle en s’appuyant sur la pensée du philosophe bouddhiste indien du II e siècle Nâgârjuna. Celui-ci affirme en effet d’emblée la corrélativité des phénomènes et fonde sur elle une théorie de la connaissance et une « éthique de la disponibilité ». Ouvrage de référence, il introduira le lecteur averti à une forme de pensée flexible permettant de comprendre les conséquences de notre situation à « l’intérieur du monde », au cœur d’un réseau de relations. Le journal du CNRS n°242 mars 2010 Le cerveau mélomane de Baudelaire Musique et neurophysiologie Bernard Lechevalier, éd. Odile Jacob, janvier 2010, 288 p. – 23 € Longtemps hermétique à la musique, Baudelaire se prit de passion pour Wagner, le défendit après l’échec parisien de Tannhäuser en 1861 et, bien que ne sachant aucun mot de musique, devint un véritable mélomane et un grand critique musical. Dans ce Cerveau mélomane de Baudelaire, faisant suite au Cerveau de Mozart, Bernard Lechevalier propose une explication novatrice du fonctionnement cérébral des musiciens et non-musiciens. Il montre pourquoi certains d’entre nous sommes musiciens et d’autres pas, pourquoi certains entendent la musique comme des professionnels alors qu’ils ne l’ont jamais apprise ni ne jouent d’un instrument et pourquoi d’autres n’y entendent et n’y entendront jamais rien. Les ruses de la démocratie Protester en Chine Hua Linshan, Isabelle Thireau, éd. Seuil, coll. « L’Histoire immédiate », février 2010, 450 p. – 22 € Depuis 1951, créée par Mao Zedong, existe une administration spéciale : le « Bureau des lettres et visites », destiné à recevoir les plaintes des particuliers, notamment à l’encontre du Parti communiste. Cette « grosse machine » fonctionne aujourd’hui imperturbablement. À partir de ce corpus de protestations jamais étudié, y compris par les sinologues, les deux auteurs de cet ouvrage proposent une histoire en creux de la Chine et montrent toute la vivacité d’un original espace de parole ouvert au peuple et « qui n’est pas près de se refermer ». AUTRES PARUTIONS LE MEUNIER, LES MOINES ET LE BANDIT Des vies quotidiennes dans L’Aurès (Algérie) du XX e siècle Fanny Colonna, éd. Actes Sud, coll. « La Bibliothèque arabe », janvier 2010, 224 p. – 25 € LE CIEL À DÉCOUVERT Jean Audouze (dir), CNRS Éditions, mars 2010, 200 ill., 320 p. – 39 € CHARLES DE FOUCAULD Moine et savant Dominique Casajus, CNRS Éditions, octobre 2009, 164 p. – 20 € DICTIONNAIRE D’HISTOIRE CULTURELLE DE LA FRANCE CONTEMPORAINE Christian Delporte, Jean-Yves Mollier, Jean-François Sirinelli, éd. Puf, coll. « Quadrige dicos poche », janvier 2010, 928 p. – 39 € LES SOCIÉTÉS CIVILES ET INTERNET EN CHINE ET EN ASIE ORIENTALE Olivier Arifon, Lui Chang et Éric Sautedé (dir.), Hermès 55, CNRS Éditions, janvier 2010, 250 p. – 25 € RESTRUCTURATIONS, PRÉCARISATION, VALEURS Béatrice Appay et SteveJefferys (coord.) Éd. Octarès, coll. « Le travail en débats », série « Colloques & Congrés », novembre 2009, 504 p. – 30 € QUAND LE TRAVAIL SE PRÉCARISE, QUELLES RÉSISTANCES COLLECTIVES ? Sophie Béroud et Paul Bouffartigue (dir.), éd. La Dispute, novembre 2009, 354 p. – 24 € POST-MODERNITÉ Michel Maffesoli, CNRS Éditions, coll. « Compendium », février 2010, 87 p. – 30 € LA NOUVELLE PROPAGANDE ANTI-JUIVE Pierre-André Taguieff, éd. Puf, coll. « Intervention philosophique », janvier 2010, 136 p. – 14 € LES RITUELS Aurélien Yannic (dir.), CNRS Éditions, coll. « Essentiels d’Hermès », janvier 2010, 166 p. – 8 € Retrouvez les publications de CNRS Éditions sur le site : www.cnrseditions.fr
© P.Kobeh/Galatée Films EXPOSITIONS Dans le sillage des requins Jusqu’au 6 mars 2011, Aquarium tropical, Palais de la Porte dorée, Paris (XII e).Tél. : 01 53 59 58 60 – www.aquarium-portedoree.fr Apparus il y a 400 millions d’années, requins, raies, chimères et autres poissons du groupe des chondrichtyens sont aujourd’hui menacés. Raison de plus pour aller les voir nager à l’aquarium de la Porte dorée, dans cette exposition réalisée en partenariat avec le Muséum national d’histoire naturelle et la Réunion des musées nationaux. Par un enchaînement de quatre thématiques (la découverte des animaux, leur diversité, leurs évolutions au cours des millénaires et leurs capacités motrices et sensorielles), le visiteur prend conscience de la nécessité de protéger ces espèces en voie d’extinction. Squelettes, fossiles ou reconstitutions agrémentent la visite. À cette occasion, des pièces de collection seront pour la première fois dévoilées au public comme un cerveau fossile de chimère vieux de plus de 300 millions d’années ou la reconstitution de la mâchoire d’un mégalodon, probablement l’ancêtre du grand requin blanc, mesurant plus de 2 mètres. Et comme un poisson dans l’eau, vous profiterez des rushes sur les requins dans leurs milieux naturels du film Océans de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud. Poisson-éléphant, une chimère vivant dans les eaux australiennes. Voyage au cœur de l’Univers Le Plus, Palais de l’Univers et des sciences, Cappelle-la-Grande (59). Tél. : 0 800 537 587 – www.le-plus.fr De l’infiniment grand à l’infiniment petit, cette exposition permanente vous propose de naviguer jusqu’aux confins de notre galaxie. À travers une multitude de dispositifs interactifs, d’expériences et d’animations, tous vos sens sont conviés à ce voyage stellaire. En effet, dans un espace de plus de 1500 m 2, odorat, ouïe, vision et toucher seront tour à tour sollicités pour vous faire découvrir l’origine de l’Univers. En résumé, de quoi faire battre les cœurs de tous les amateurs d’astronomie. Rubrique réalisée par Marion Papanian et Anne-Solweig Gremillet ET AUSSI Jusqu’au 17 juillet 2011, musée du quai Branly, Paris (VII e). Tél. : 01 56 61 70 00 – www.quaibranly.fr AUTOUR DU SINGE Jusqu’au 2 mai, Muséum d’histoire naturelle, Marseille (13). Tél. : 049114 5954 – www.museum-marseille.org L’année mondiale de la biodiversité est l’occasion pour l’homme de s’interroger sur les conséquences de ses pratiques sur les espèces animales… Et notamment sur nos cousins, les singes, stars de cette exposition. Plusieurs espèces de primates sont aujourd’hui menacées. Mais quels sont nos liens de parenté ? Combien existe-t-il d’espèces de primates ? Qu’est-ce qui nous en différencie aux niveaux génétique et comportemental ? Films, conférences et animations sont proposés pour cette exposition. La fabrique des images Prière de déposer ses yeux d’occidental du XXI e siècle à l’entrée de l’exposition. Cent soixante œuvres accompagnées de vidéos sont là pour vous initier à la vision des autres cultures, et vous aider à comprendre et déchiffrer le monde qui nous entoure. Des GUIDE 41 Grand masque de diablada, danse traditionnelle du carnaval d’Oruro, en Bolivie. peintures flamandes aux masques inuits en passant par les coiffes amazoniennes ou encore par les bâtons divinités des îles Cook, ce sont des objets à haute valeur symbolique qui sont offerts aux visiteurs. Le commissaire de l’exposition, Philippe Descola, directeur du Laboratoire d’anthropologie sociale, a pour ambition de montrer les œuvres telles qu’elles ont été pensées, avec la volonté affirmée de comprendre l’effet recherché par leur auteur. Une partie de l’exposition permet aussi de s’entraîner à démasquer les faux amis : un endroit où on essaie d’aiguiser son œil et où l’on se rend compte que sorti d’un contexte, un signe peut prendre un tout autre sens. Œuvres de science, instruments d’art Jusqu’au 30 avril, Muséum de Toulouse (31).Tél. : 05 67 73 84 84 – www.museum.toulouse.fr De la simple pyrite de fer au grand laboratoire d’optique électronique, en passant par les instruments de recherche que sont le calculateur analogique, le croquis ou la paillasse, c’est l’ensemble du patrimoine scientifique que les photographies de Jean Dieuzaide immortalisent. Par le biais de cette exposition consacrée à son travail, vous découvrirez un autre regard porté sur la recherche et ses instruments. À travers ses clichés, vous replongerez dans le laboratoire du XX e siècle métamorphosé, l’espace d’un instant, en œuvre artistique. DES ANIMAUX, DES DIEUX ET DES HOMMES Jusqu’au 28 mars, musée d’Aquitaine, Bordeaux (33). Tél. : 055601 5100 – http:Ilmusees-aquitaine.com Quel est le point commun entre une vache indienne, un thon rouge, un poulet fermier et un chat ? L’homme. De la préhistoire à nos jours, qu’ils soient bêtes d’élevage, compagnons ou simple proies, les animaux ont toujours été en contact avec les hommes, jusqu’à être parfois élevés au rang de mythe et de divinité. L’exposition affiche une collection de spécimens et d’œuvres artistiques autour de la représentation symbolique des animaux. Le journal du CNRS n°242 mars 2010 ©L. Gauthier/Mairie de Bordeaux © T. Ollivier, M. Urtado/musée du quai Branly



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :