4 ÉCLATS PLUME, UN AN DE SUCCÈS Un an après son lancement 1, la plateforme Plume, accessible par Internet, est devenue le carrefour incontournable en matière de logiciels libres pour la communauté scientifique. Ce projet, porté par l’Unité réseaux du CNRS (Urec) et dirigé par Jean-Luc Archimbaud, offre une sélection et une analyse des différents logiciels libres utilisés ou conçus par la communauté. Aujourd’hui, Plume, qui propose plus de 200 logiciels, reçoit déjà 800 000 visites par mois ! 1. Lire Le journal du CNRS, n°214, p. 32. 2. www.projet-plume.org ➔ ÉQUIPEMENT SCIENTIFIQUE Arronax s’installe à Nantes Le cyclotron Arronax a été inauguré le 7 novembre dernier à Saint-Herblain. Doté notamment d’une très haute énergie (70 MeV), cet accélérateur de protons et de particules alpha constitue une plate-forme unique au monde pour la production d’éléments radioactifs très Le journal du CNRS n°227 décembre 2008 © Observatoire Pierre Auger Le plus vaste détecteur de rayons cosmiques, l’observatoire Pierre Auger, a été inauguré les 14 et 15 novembre derniers en Argentine, en présence de Catherine Bréchignac, présidente du CNRS. Une directrice pour l’audit interne ➔ L’ÉVÈNEMENT L’observatoire Pierre Auger inauguré Un des télescopes de l’Observatoire associés à 1600 détecteurs de surface. Créée en juillet 2007, la direction de l’audit interne (DAI) du CNRS a une nouvelle directrice. Il s’agit de Marie-Caroline Beer, qui a été nommée à ce poste par Arnold Migus, directeur général du CNRS, le 4 novembre dernier. Appels à projets européens : le CNRS à l’honneur Seize chercheurs du CNRS sont lauréats du premier appel à projets « Chercheurs confirmés » lancé par le Conseil européen de la recherche (ERC). Parmi eux, douze sont accueillis au CNRS et quatre dans d’autres institutions en France ou à l’étranger. Le CNRS accueille aussi un enseignant-chercheur lauréat. Il se classe ainsi au premier rang des organismes d’accueil en Europe. L’appel à projets avait pour objectif de soutenir les chercheurs expérimentés de toutes nationalités, reconnus sur le plan international et accueillis dans des laboratoires de l’Union européenne ou des États associés. Trois grands domaines étaient couverts : les sciences physiques et l’ingénierie, les sciences de la vie et les sciences humaines et sociales. Des projets « interdisciplinaires » étaient également sélectionnés. Le soutien apporté aux lauréats peut aller jusqu’à 3,5 millions d’euros pour une période de cinq ans. demandés en médecine, physique et chimie nucléaires, tels que le strontium-82, le cuivre-67 ou l’astate-121. La production de radionucléides ne se limitera d’ailleurs pas à la recherche, puisque certains d’entre eux seront commercialisés. Le projet Cet observatoire, fruit d’une collaboration de 17 pays dont la France, a pour but de résoudre l’une des plus grandes énigmes de l’astrophysique : l’origine et la nature des particules cosmiques de très haute énergie, capables de dépasser des centaines de milliards d’électronvolts (eV). Alors que les derniers travaux d’installation, débutés en 1999, viennent de s’achever au pied de la cordillère des Andes, l’appareillage de pointe a déjà livré de précieux résultats publiés dans Science en 2007. L’observatoire a en effet détecté 27 évènements Arronax est géré par un groupement d’intérêt public dont fait partie l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) du CNRS. > http:Ilinstitut.in2p3.fr/presse/communiques/2008/15_arronax.htm d’énergie supérieure au seuil dit de « GZK » 1. Dans la direction de presque chacun d’eux, on trouve une galaxie active située à moins de 300 millions d’années-lumière de la Terre, dans la « proche banlieue » de notre galaxie. Cela suggère que la plupart des rayons cosmiques seraient issus de sources astronomiques proches et de ce type. Et dans ce cas, les particules en question seraient vraisemblablement des protons ou des noyaux de fer. 1. Seuil de 60.10 18 eV, énergie que les particules des rayons cosmiques ne peuvent en théorie dépasser si elles voyagent sur plus de 500 millions d’années-lumière. ➔ 1 500 C’est le nombre total de citations dans les revues internationales d’un article de deux scientifiques du CNRS publié en 2003 dans la revue Systematic Biology… devenu l’article en environnement et écologie le plus cité au cours de l’année passée. Stéphane Guindon et Olivier Gascuel, du Laboratoire d’informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier (Lirmm) 1 y décrivaient un algorithme de reconstruction phylogénétique 2 très précis et rapide pour reconstituer et représenter l’évolution d’un ensemble d’espèces ou d’une famille de gènes. 1. Laboratoire CNRS/Université Montpellier-II. 2. Lire Le journal du CNRS, n°190, nov.-déc. 2005, p. 10 – www2.cnrs.fr/presse/journal/2529.htm Le cyclotron et ses 6 lignes de faisceaux. DR |