12C. ARCHAMBAULT/AFP LA PRIMAIRE DES VERTS LANCÉE POUR LA PRÉSIDENTIELLE LES ÉCOLOS VERS 2022 La page des élections régionales tournée, les écologistes se consacrent déjà à un nouvel objectif : l’organisation de leur primaire en vue de la présidentielle de 2022. Cette primaire concerne à la fois Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Cap Ecologie, Génération.s, le Mouvement des progressistes et Urgence écologie. Les différents concurrents doivent déposer leur dossier de candidature avant le 12 juillet, puis le vote aura lieu à la rentrée. Il sera organisé sur deux tours, avec un gagnant connu le 29 septembre. Trois prétendants en lice La première à avoir fait part de sa candidature est Sandrine Rousseau. Economiste, vice-présidente de l’université de Lille et ancienne numéro 2 d’EELV, elle s’est déclarée dès octobre 2020. Eric Piolle, maire de Grenoble, a été le deu - xième à officialiser sa candidature, mardi. Misant sur le « ralliement », il croit en la réunion des gauches, à l’image des alliances menées par les écologistes aux élections municipales et régionales. L’eurodéputé EELV Yannick Jadot, enfin, est le troisième et pour l’instant dernier candidat déclaré. Il veut « mettre l’écologie au cœur du pouvoir » et évoque « un plan FRANCE 12 CNEWS.FR Yannick Jadot est le troisième et pour l’instant dernier candidat déclaré. de relance à 50 milliards d’euros par an » dédié « à la reconstruction verte de l’économie » et « à la réparation de la société ». Puisque la période de dépôt des candidatures s’étend jusqu’au 12 juillet, d’autres aspirants à la primaire écologiste pourraient se faire connaître d’ici là. Le nom de Delphine Batho circule. La PROCÈS EN APPEL POUR LE MEURTRE D’ÉLODIE KULIK candidature de l’ancienne ministre de l’Ecologie, aujourd’hui présidente de Génération Ecologie, était attendue cette semaine mais n’avait, hier, pas encore été annoncée. Depuis les régionales, elle semble douter de la stratégie d’alliance adoptée par EELV avec d’autres partis de gauche. n TRENTE ANS POUR WILLY BARDON L’homme était jugé dans le Nord. D. CHARLET/AFP Un verdict identique. Willy Bardon a été condamné hier, par la cour d’assises d’appel du Nord, à trente ans de réclusion criminelle pour « viol en réunion, enlèvement et séquestration » suivis de la mort d’Elodie Kulik, en 2002. En première instance, en 2019, il avait déjà écopé de la même peine. A l’issue de quatorze jours d’audience, magistrats et jurés ont suivi les réquisitions de l’avocate générale. Dans la nuit du 10 au 11 janvier 2002, à Tertry (Somme), Elodie Kulik, 24 ans, « a été extraite très violemment » de sa voiture accidentée, puis « emmenée » à six kilomètres, pour y être « violée, tuée et brûlée », avait relaté Ma candidature à la présidentielle a pour but d’imposer la cause animale dans le débat national. Hélène Thouy, candidate pour le Parti animaliste, hier. Pascale Girardon. Avant cela, elle avait pu appeler les secours, laissant aux enquêteurs un enregistrement de 26 secondes. On y perçoit « une discussion entre deux hommes », a décrit la substitute générale Annelise Cau, et « le corps martyrisé d’Elodie a désigné » l’un d’eux : Grégory Wiart, identifié en 2012 grâce à l’analyse ADN. Mais décédé en 2003, il n’a jamais été interrogé, et l’enquête s’est tournée vers Bardon. Tout en clamant son innocence, assurant ne jamais avoir été sur place, « Willy Bardon a reconnu sa propre voix » devant juge et enquêteurs, a argué l’avocate générale, y voyant « un demi-aveu ». n 200 CRS forment la nouvelle unité spéciale, capable d’intervenir très rapidement, installée hier à Bièvres (Essonne). M. PATTIER/SIPA |