Le pangolin, petit mammifère inoffensif de 30 cm des régions est-asiatiques, est soupçonné d’avoir servi d’hôte intermédiaire au nouveau coronavirus. Menacé d’extinction, il fait l’objet d’un trafic international illégal qui met en péril sa survie. 2020 État d’urgence absolue pour la biodiversité Déclarée Année internationale de la biodiversité, 2020 voit tous les projecteurs braqués sur les écosystèmes et l’effondrement des espèces. Dans ce contexte, la pandémie de Covid-19, qui semble être d’origine animale, interroge. La destruction des habitats et les multiples atteintes à la biodiversité constituent des facteurs prééminents d’apparition de ces zoonoses ; le Sras (2003) et le Mers (2012), l’avaient déjà montré. En 2020, la France avait choisi d’afficher son volontarisme en faisant de Marseille la terre d’accueil du Congrès mondial de la nature. Si le Covid-19 a bouleversé le calendrier, la biodiversité n’en sera pas une victime collatérale. Touché mais pas coulé, le Congrès aura bien lieu à Marseille. Coorganisateurs, le ministère de la Transition écologique et solidaire et l’UICN 1 l’ont reporté à janvier 2021. Le Dôme de la biodiversité du CNES et de ses partenaires y déclinera les multiples apports du spatial aux écosystèmes (cf. En vue p.35). 1. Union internationale pour la conservation de la nature. |